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comme l'un des procureurs de Juvenal des Ursins, évêque de Beauvais.

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Lettres de Philippe-Auguste confirmative d'un jugement arbitral entre Guillaume Tyrell et les maire et échevins de Poix, par lequel jugement la haute justice, dans la ville et banlieue de Poix, était donnée audit Tyrell et aux maire et échevins la basse justice seulement.

Lesdites lettres en date du mois de février 1287.

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Pélerinage à Frettemolle. Il était très-fréquenté, alors que la Fabrication des serges était la principale industrie du canton de Poix. Les cardeurs de laine avaient voulu, en mettant saint Blaise sur la bannière de leur corporation, glorifier les peignes ou cardes dont ils se servaient et avec lesquels le saint avait été martyrisé.

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Contrat de vente du 4 février 1664 faite par Roger de Levy, marquis de Poligny, tuteur de ses enfants et de défunte dame Jeanne de Montjouvant, dame de Famechon, à messire François du Chastellet, seigneur de Moyencourt, de la terre et seigneurie de Famechon, à la charge de 8 quartiers de blé, mesure de Poix, de redevance annuelle et moyennant 43,000 livres de principal.

5. MARDI. Saint Voël.

Le 8 février 1592 eut lieu le combat d'Aumâle où Henri IV faillit être tué ou fait prisonnier. Ce prince, accouru de Rouen à la tête de 400 gentilshommes, arrivait dans cette ville au moment où le duc de Parme se disposait à y entrer. Ce dernier avait disposé ses fantassins sur les hauteurs de Gauville et sa cavalerie attendait dans les ravins du bas le moment de faire une surprise. Le Béarnais à qui la patience manquait souvent, sortit d'Aumale pour faire une escarmouche ou au moins une reconnaissance. Mais trop peu soutenu, il n'avait que 100 gentils

hommes, et se voyant bientôt entouré d'ennemis nombreux, il songea à la retraite pour protéger ses braves et c'est alors qu'en passant sur le pont, au milieu de la mêlée, il reçut un coup de feu qui lui effleura la peau.

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A Moyencourt, après la messe et la cérémonie de la distribution des cendres, mardi-gras commençait sa dernière tournée dans le village pour la perception de ses impôts. Monté à rebours sur un âne dont il tenait la queue en manière de bride, entouré de garnisaires exécutant ses ordres avec la plus exacte ponctualité, il exigeait sans fraude et sans remise une double pinte sur chaque placul de cidre. L'acquit était toujours au fond du pot. 7. JEUDI. Saint Vaast.

L'an 838, les religieux d'Arras craignant la profanation des saintes reliques de saint Vaast par les Normands qui ravageaient le pays, vinrent prier la ville de Beauvais de leur donner asile.

On croit généralement que les paroisses placées sous le vocable de ce saint sur le chemin de ces deux villes ont été visitées par ces saintes reliques. Il est certain qu'elle guérirent un paralytique à Wailly. Il est donc très-probable que de là on les transporta à la chapelle de Poix et à Agnières, et que c'est pour cette raison que ces églises furent consacrés à saint Vaast.

8. VENDREDI. Saint Bertulphe.

Bail fait le 8 février 1730, par monseigneur Philippeau, évêque de Lodève et prieur commendataire de Saint-Denys de Poix, d'une partie de son prieuré à Pierre Place, moyennant la somme de 2,400 liv. et à la charge entre autres de fournir le luminaire et les cordages des cloches.

9. SAMEDI. Sainte Austreberte.

Le fermier champarteur de M. de Noailles sur le territoire de Haudicourt voulait forcer les habitants de ce hameau à lui livrer le champart seigneurial avant l'enlèvement de la dime. Ceux-ci, fondés sur un arrêt rendu le 9 février 1737, entre le comte de Rhunes et les administrateurs de l'Hôtel-Dieu de Beau

vais, qu'il lui font signifier, lui déclarent qu'ils n'entendent payer aucun droit de champart qu'au préalable la dîme ne soit prélevée. Les paysans n'étaient donc point taillables à volonté.

10. DIMANCHE.-1.er Dimanche de Carême.

Les enfants chantent à Moyencourt ce bouhourdis des karesmiaux qui rappelle celui de Doullens cité par M. l'abbé Corblet dans son Glossaire picard :

Holà mesdames où allez-vous par là?
Biau cordonnier nous allons promener.
Hola mesdames vous us'rez vos souillers;
Biau cordonnier vous les raccomod❜rez.
Hola mesdames qu'est c'qui me les paiera?
Biau cordonnier cell' qu'vous attraperez.
Holà mesdames si je n'attrapp' rien?
Biau cordonnier vous n'en s'rez pas payé.

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Le duché de Poix s'est éteint par la mort du possesseur le 11 février 1687; et Poix tomba entre les mains de Charles-BelgiqueHollande de la Trémouille, duc de Thouars, marié l'an 1675 à Madeleine de Créquy qui lui donna Marie Victoire. Celle-ci porta la terre à Emmanuel Théodose d'Auvergne, duc d'Albret. 12. MARDI. Sainte Honesta.

M. le comte du Passage présente l'hommage de sa terre de sainte Segrée au prince de Poix, comme faisant partie de la vicomté d'Equesnes, le 12 février 1763.

L'hommage était l'acte de possession ou l'entrée en jouissance légale du nouveau seigneur dans la terre ou domaine dont il était devenu le propriétaire. La famille du Passage était établie en Vermandois; mais déjà à cette époque elle avait contracté quelqu'alliance avec celle des Hébert qui tenait la seigneurie de sainte Segrée.

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Un grand nombre de gentilshommes picards signent à Applaincourt, près Péronne, le 13 février 1877, l'acte constitu

tionnel de la ligue. En présence des dangers auxquels la France était exposée de la part des hérétiques, chacun s'engage par serment à persévérer jusqu'à la mort dans la sainte union formée au nom de la Sainte Trinité pour la défense de la religion catholique, du roi Henri III, et des prérogatives dont le royaume jouissait sous Clovis. Au nombre des signatures on trouve : de Créquy, prince de Poix; de Saint-Blimont, seigneur de Souplicourt; du Chastellet, seigneur de Moyencourt et de Maillefeu, seigneur de Bussy-lès-Poix.

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La mairie de Poix avait été concédée aux habitants, à la condition de la tenir en fief dépendant de la principauté par 60 sols de redevance, aux cas suivants: 1.° lorsque le seigneur de Poix fait son fils aîné chevalier; 2.o lorsqu'il marie sa fille aînée; 3. lorsqu'il est prisonnier de guerre. Ils étaient obligés aussi de présenter un homme vivant et mourant avec 60 sola de relief. C'est pour avoir manqué à ce dernier devoir que ladite mairie fut saisie féodalement biens et revenus le 14 juillet 1634.

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18 février 1510, Jean de Créquy et Jossine de Soissons, sa femme, donnent à Charles d'Ailly, vidame d'Amiens, baron de Picquigny, relief du fief et prairie de Blangy, séant en la rue Notre-Dame de la ville de Poix.

Ce fief n'était qu'une partie du gros de la terre de Blangy, laquelle consistait en cinq fiefs dont deux relèvent de la principauté de Poix, un de la châtellenie d'Agnières, un de Haudicourt, le 4. de la baronnie de Picquigny et le 5.o de Sarcus.

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M. de Carbonnel, le 16 février 1590, prend relief comme seigneur en partie d'Agnières. Un membre de cette famille, seigneur de Frocourt, apparaît en 1375 comme doyen du chapitre de la cathédrale de Beauvais.

Les de Carbonnel portent d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles de même.

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17. DIMANCHE.

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Saint Silvin.

Une charte de l'abbaye de Selincourt en date du mois de février 1245 commence par ces mots : Ingerramnus, doyen de Poix, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.

Cet Ingerramnus paraît comme témoin dans une ratification de donation faite à l'abbaye de Selincourt d'une mine de blé, mesure de Poix, à prendre sur un moulin sis à Frocourt et que le tenancier était obligé de solder le jour de la fête de tous les saints. 18. LUNDI. Saint Angilbert.

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Quelquefois, outre le fief principal attaché au domaine, il y avait un second fief portant la même dénomination ou une à peu près équivalente, mais non sujet aux mêmes droits à l'égard du seigneur dominant. C'est ainsi qu'outre le fief de Blangy, séant à Poix, rue Notre-Dame, il y en avait encore un autre situé au même lieu, appelé le petit fief de Blangy, relevant originairement de la principauté de Poix et qui appartenait à un nommé Pierre Colemont. Ce Colemont le vendit à Louis Legout, par contrat du 18 février 1493, moyennant 400 liv. et la vente en fut ratifiée le même jour par Marguerite de Moison, femme dudit Colemont, moyennant 80 liv. à cause d'un douaire qu'elle prétendait avoir sur ce fief.

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19 février 1383, aveu de Souplicourt commençant par ces mots : « Vechy ce que Renault de Campel, escuier sieur de Souplicourt tient et advoue tenir de noble homme puissant et redouté seigneur monseigneur prince de Poix, vicomte d'Esquesnes et seigneur d'Agnières.

Primme men manoir séant en ladite ville de Soupplicourt tout ainsy qu'il se comporte acostant à Gilles de Beaufort..... une pieche de terre sur le chemin de Souplicourt à Mereaucourt,

aboutant à la croix Pincheleu..... >>

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Au Cartulaire de l'abbaye du Gard se lit une ratification au sujet de la donation de plusieurs terres et maisons situées aux

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