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térie, de borborygmes ni de constipation; jamais d'oligurie ni d'anurie; il n'y avait point de leucorrhée, et l'on n'était pas autorisé comme quelquefois, même chez des filles vierges, à rattacher les vomissements à queique déplacement utérin favorisé par une métrite chronique.

La déglutition se faisant bien, il ne pouvait être question d'œsophagisme ni de spasme du cardia, et pas davantage de spasme des fibres musculaires du ventricule lui-même puisque le vomissement ne succédait pas à l'introduction de chaque bouchée alimentaire. Qu'est-ce à dire? Qu'il s'agissait d'un spasme, d'une contracture du sphincter pylorique; j'étais, je pensé, en présence d'un de ces cas de pylorisme décrits par Luton et Huchard, pylorisme qui était peut-être l'avenir l'apprendra une manifestation viscérale précoce de l'hystérie jusqu'alors larvée (car la malade n'avait pas même de douleur ovarique, ni d'hémianesthésie gauche, ni d'anesthésie de la luette et de l'épiglotte) chez une jeune fille de souche tout au moins névropathique dont la névrose élisait, comme chez sa mère par un temps, droit de domicile dans l'estomac.

--

Connaissant l'opiniâtreté, la ténacité de pareilles localisa tions, je prévoyais que le malaise serait de longue durée. A tout hasard je formulai, dans l'espoir de modifier l'hyperexcita bilité de la muqueuse gastrique :

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Faire une injection hypodermique d'un gramme (la seringue) après deux des repas de la journée.

Et, séance tenante, pour montrer à la mère le modus operandi, je pratiquai moi-même une injection au creux de l'épigastre. Cette première tentative n'eut pas de succès, la malade vomit en quittant mon cabinet le repas indigeste (soupe, jambon, pain, un verre de vin) qu'on lui avait servi à l'auberge où elle attendait mon retour. La médication n'en fut pas moins continuée et ne tarda pas à donner d'heureux résultats : Injection après le repas de midi, vomissements

23 déc. 1 h. 1/2 après.

24 déc.

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Injection après le repas de midi, vomissement 2 h. 1/2 après. Injection après le repas du soir, pas de voInjection après le repas de midi, ne vomit que Injection après le repas du soir,

missement.

25 déc. deux gorgées. missement.

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pas

de vo

Ces trois jours-là, l'injection n'ayant pas été faite après le repas du matin, celui-ci est rejeté par le vomissement.

26 déc. Injection après le repas du matin, n'a pas vomi. Injection après le repas du soir, n'a pas vomi.

L'injection n'ayant pas été pratiquée après le repas de midi, il y a eu un vomissement insignifiant.

--

27 déc. Injection après le repas du matin, a vomi une gorgée. Injection après le repas de midi, a vomi une gorgée.

Pendant toute la journée du 27, la malade s'est plainte de douleurs d'estomac et a eu des nausées.

La provision de solution à injecter étant épuisée, on ne recommence les piqûres que le 29 décembre, mais cette fois après chacun des trois repas. Il est à remarquer que Mile T..., n'ayant subi le 28 aucune injection, a vomi complètement ses trois repas, tandis que du 29 décembre au 3 janvier 1890, soumise aux injections tri-quotidiennes, elle n'a plus vomi du tout, excepté un jour une gorgée.

Le 3 janvier à midi, après s'être copieusement restaurée le matin, elle vint me voir; malgré un voyage en voiture de 12 kilomètres, elle n'a pas vomi. Les pupilles sont excessivement dilatées; le traitement a déterminé de la constipation.

Nous ordonnons de ne plus pratiquer qu'une injection tous les trois, tous les quatre ou tous les cinq jours, après le repas de midi ou après celui du soir, et avec une solution contenant, pour la même quantité d'eau de laurier cerise, moitié moins de morphine et d'atropine.

Le 4 janvier, pas d'injection le soir; pas de vomissement. Le 5 janvier, pas d'injections; pas de vomissements.

Le 6 janvier, une injection après le repas de midi; a vomi une gorgée après le repas du matin, n'a pas vomi après celui de midi ni du soir.

Le 7 et le 8 janvier, pas d'injections; a vomi une gorgée le 7 après le repas du matin, et le 8 a vomi l'œuf qu'elle avait pris pour son souper.

Le 9 janvier, une injection après le repas de midi; a vomi une gorgée après le repas du matin.

Du 10 janvier au 2 février, on continue les injections, une tous les trois jours après le repas de midi : pendant tout ce laps de temps (23 jours) les vomissements ne reparaissent après aucun des trois repas, mais la malade a des douleurs d'estomac aussitôt qu'elle a mangé. On la croyait bien guérie, lorsque les 3, 4, 5 et 6 février, elle se met de nouveau à vomir son repas du matin; toutefois, elle conserve celui de midi et celui du soir. Or, on n'a pratiqué d'injection qu'une fois dans ces trois journées, et après le repas de midi. Če retour offensif des vomissements ne lut que passager : du 7 au 22 février, quinze jours durant, les trois repas passèrent à merveille; comme précédemment, une seule injection quotidienne avait été faite tous les trois jours après le repas de midi.

A partir du 20 février, l'injection de midi ne devait plus être pratiquée que tous les quatre jours, c'est-à-dire pour la première fois que le 24; mais le 23, en l'absence de l'injection quotidienne, un vomissement survint après le repas du matin. Les 24, 25, 26, 27 et 28 février, le vomissement matinal revint après le repas; durant ces quatre jours, on n'avait fait qu'une piqûre, le 24, à midi.

Le 1er mars, dès le matin et toute la journée, Alice T.... se plaignit d'avoir dans les bras de violentes douleurs qui lui arrachaient des larmes. « Elle a commencé à se tordre, m'écrit la mère le 6 mars, en disant qu'elle avait mal dans les bras; elle a eu de grosses crises de nerfs. Ces symptomes inaccoutumés avaient-ils leur raison d'être dans une intoxication, ou bien attestaient-ils la nature hystérique du pylorisme que nous combattions? Toujours est-il qu'effrayée, la mère prit sur elle de cesser quelque temps les piqûres. Mais, le 2 mars, le repas du matin fut vomi; celui du matin et celui de midi furent vomis le 3; le 4 et le 5, il n'y eut, il est vrai, aucun vomissement, et j'ai appris, le 17, que les vomissements n'ont pas reparu : le poids d'Alice T....... a augmenté de dix kilogrammes.

...

FORMULAIRE DU PRATICIEN

OBSTÉTRIQUE

I. Préparation de la gaze iodoformée pour l'usage obstétrical. M. Bar préfère à la gaze iodoformée du commerce celle qu'il fait préparer dans son service par le procédé suivant :

1° Employer des bandes de tarlatane, larges de 15 centimètres, les rouler, et, pour enlever l'apprêt, les faire bouillir pendant une demi-heure dans l'eau phéniquee à 5 0/0;

2° Après expression, les immerger jusqu'à imbibition parfaite dans la glycérine phéniquée;

3° On les exprime de nouveau et on les roule dans la poudre

d'iodoforme.

Ces bandes sont très imprégnées d'iodoforme. Divisées par le milieu elles servent aux tamponnements vaginaux et utérins .

La gaze au rétinol iodoformé est obtenue en passant ces bandes, préalablement bouillies dans la solution pheniquée, sur une pâte ainsi formulée :

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ALLEMAGNE. Société de médecine berlinoise (17 et 21 janvier 1891). I. Hémophilie rénale. II. La valeur thérapeutique de la lymphe de Koch. ANGLETERRE. Société de pathologie de Londres (20 janvier 1891). III. Gastrite subaiguë et anémie. ETATS-UNIS. Académie de médecine de New-York (18 décembre 1890). IV. De la valeur diagnostique de la papillite. I. Hemophilie rénale.-Dans le cas observé par M.Senator, il s'agissait d'hémorragies rénales rebelles, chez une jeune dame de 19 ans, malade depuis plus de deux ans et cachectisée au dernier point. Aucun autre symptôme dans un autre organe ne pouvait expliquer les hématuries, si ce n'est l'hémophilie qu'on retrouvait du reste chez les sœurs et le père de la patiente sous forme d'épistaxis. L'exploration cystoscopique de la vessie faite par Nitze démontra que le sang provenait seulement de l'uretère droit; c'était donc dans le rein droit seul qu'il avait son origine. On décida la néphrectomie qui fut exécutée par Sonnenburg. Le rein semblait sain à l'œil nu, on l'enleva cependant et les suites opératoires furent assez satisfaisantes pour permettre l'exeat au bout de quatre semaines. L'urine encore sanglante le jour et le lendemain de l'opération, ne l'a plus été dans la suite. A l'examen microscopique le rein semblait parfaitement normal. Le rein gauche restant fonctionna pour l'autre, la quantité d'urine ne diminua pas et l'urée était à plus de 16 grammes.

On a publié dans ces deux dernières années deux cas semblables, un de Sabatier et un de Scheele; dans les deux cas, la néphrectomie amena la guérison.

M. Senator developpe cette opinion, que l'hémophilie n'est nullement une maladie constitutionnelle, un trouble général de la nutrition, mais une affection localisée à tel ou tel organe, par prédisposition héréditaire. Le trouble général admissible serait plutôt un état plethorique qui faciliterait l'hémorrhagie là où les vaisseaux seront moins résistants. D'où les succès opératoires. II. G.

II. La valeur thérapeutique de la lymphe de Koch. L'enquête continue sur cette question, et elle ne semble pas favorable. M. EWALD l'avance discrètement, il est vrai, mais cette discrétion est de nature à confirmer encore plus les témoignages réservés des autres cliniciens.

Il a pratiqué sur 114 malades de son service, à l'hôpital Augusta, des injections représentant 32,000 milligrammes de la fameuse lymphe; 41 malades ne sont plus en observation: cinq ayant succombé et 36 ayant quitté l'hôpital. Deux des décès sont peut-être imputables aux injections:.dans l'uni, celui d'un phtisique, on observa, après ces dernières, une abondante hemoptysie suivie de la mort; dans l'autre, même accident et formation d'une caverne nouvelle dans le poumon gauche: il était en traitement pour infiltration tuberculeuse du poumon droit.

Les signes d'amélioration observés sont purement subjectifs; car, à l'auscultation et à la percussion, aucune atténuation des signes physiques n'a été constatée, même après plusieurs mois. C'est pourquoi M. Ewald reconnait que, dans aucun cas, il n'a, jusqu'à ce jour, oonstaté de guérisons réelles.

Parmi les accidents consécutifs, et en dehors des phénomènes congestifs, M. Ewald a noté la production de la fièvre chez des malades qui, antérieurement, en étaient exempts. Ájou ons qu'il ne donne aucune interprétation définitive de ce fait clinique.

Les injections de la lymphe de Koch procureraient-elles des améliorations plus durables que l'emploi d'autres agents médicamenteux?

Oui, d'après M. Ewald; mais ces améliorations ont été antérieurement réalisées par des moyens thérapeutiques plus classiques. Est-il besoin de faire remarquer combien une telle restriction atténue l'importance de cette affirmation?

III. Gastrite subaiguë et anémie. — Ce fait anatomo-pathologique confirme en partie les notions récemment acquises sur le rapport de l'anémie et de la chlorose avec les troubles profonds de la nutrition et les maladies de l'estomac.

Un individu atteint de tous les symptômes d'une anémie pernicieuse succombe sans toutefois avoir présenté d'accidents gastriques. A l'autopsie, on trouve l'amincissement des parois et des lésions de la muqueuse stomacale: atrophie fibreuse des glandes, dilatation des vaisseaux, bacilles dans les veines lymphatiques des zones de muqueuse enflammée.

Bref, l'anémie pernicieuse était indéniable au point de vue clinique; la gastrite subaiguë ne l'était pas moins au point de vue anatomo-pathologique; comment ne pas voir un rapport de causalité entre l'une et l'autre de ces altérations? Ce fait est donc un argument en faveur de la doctrine des anémies et des chloroses d'origine stomacale, par ralentissement de la nutrition.

IV. De la valeur diagnostique de la papillite. On connait l'importance diagnostique des altérations papillaires visibles à l'ophtalmoscope. M. BULL confirme cette opinion et les travaux de ses devanciers, en rappelant que cette affection se produit, soit par propagation d'une névrite optique descendante avec dégénérescence, soit par des modifications de la pression intra-crânienne.

Dans les tumeurs cérébrales et les méningites, on observe une papillite par propagation; elle est alors le signe diagnostique d'une affection centrale. Elle est encore de même origine dans les cas de kystes hydatiques cérébraux, d'anévrysmes intra-craniens et de méningites de la base. Par con tre, fait clinique à retenir, on l'observe moins dans la méningite de la convexité.

La papillite qui est accompagnée de glycosurie doit faire encore soupçonner une tumeur cérébrale. En effet, la glycosurie s'observe dans ces dernières, et on comprend aisément la va

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M. POTHERAT. Trélat s'est occupé de cette question, il était partisan d'une opération spéciale, celle d'Alexander, qu'a du reste étudiée particulièrement M. Schwartz. Dans le cas de non adhérences, Trélat faisait l'opération d'Alexander après curage; en autre cas il s'abstenait, et plaçait un pessaire.

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M. ROUTIER. L'opération d'Alexander n'arrive pas à redresser l'utérus, car la traction ne peut réduire la déformation.

M. SCHWARTZ. · L'opération d'Alexander ne donne pas de résultats dans les cas d'adhérences, même après mobilisation. Elle n'est bonne que dans les cas de retro-version et rétroflexion mobiles et réductibles. Lorsque, dans les cas de la première catégorie, le pessaire n'est pas supporté, on peut cependant avoir recours à l'opération.

M. ROUTIER n'a pratiqué qu'une fois l'Alexander. Il est de venu partisan des pessaires sous l'inspiration de Bouilly, et en a obtenu de bons résultats.

M. POTHERAT. - Il ne me paraît pas possible de provoquer dans l'Alexander la flexion utérine en suivant la pratique de Trélat.

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SOCIÉTÉ MÉDICALE DES HOPITAUX

Séance du 30 janvier 1891

Présidence de M. le Dr LABBÉ.

Transmission de la fièvre typhoïde. — M. FÉRÉOL lit une observation de M. Dionis des Carrières (d'Auxerre), sur un fait de transmission de la fièvre typhoide dans une ferme pendant neuf ans, par l'eau d'un puits, contenant le bacille d'Eberth.

Sur treize femmes ayant habité la ferme de Guerchies pendant les neuf années, il y eut six cas de fièvre typhoïde et pas de décès. Sur vingt et un hommes, il y eut dix fièvres typhoides et trois décès. Dans des eaux du puit incriminé M. Pouchet trouva le bacille d'Eberth. Il n'est donc pas douteux que ces eaux, qui servaient à l'alimentation, aient été le véhicule des germes pathogènes.

La Société se réunit en comité secret pour discuter le rapport de M. Rendu sur les projets de réforme du concours des hôpitaux et de l'enseignement médical présentés par M. Huchard, H. M.

ACADÉMIE DE MÉDECINE

Séance du 3 février 1891

Présidence de M. le Dr TARNIER

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Blessure du cerveau, M. LEDENTU lit l'observation d'un malade qui s'était tiré un coup de revolver à la région temporale droite, en arrière de la ligne courbe temporo-frontale. Le malade présente de l'aphasie sans paralysie de la langue, de l'hémiplégie faciale du côté de la blessure, de la parésie du membre supérieur de ce même côté. Il s'agissait donc d'une lésion du lobe gauche du cerveau: après avoir traversé le lobe droit, la balle était allée se loger dans le lobe gauche. L'absence de la paralysie de la langue démontrait que la balle n'était pas fixée dans la région, centre du langage articulé, mais qu'elle était en haut et en avant de ce centre.

Au bout de deux jours, il y eut des convulsions épileptiformes de la face et du membre supérieur. Leur apparition tardive était due à une action à distance du projectile. Une pneumonie se déclara, et le malade succomba. M. Ledentu se lcue de ne pas avoir fait, dans ce cas, la trépanation qui n'était pas indiquée.

Il n'y avait pas, en effet, de collection sanguine, la balle ayant passé au-devant de l'artère méningée moyenne. L'autopsie prouva que l'opinion de M. Ledentu sur le siège de la balle était exacte.

Chirurgie du foie. — M. ROUTIER lit l'observation d'une malade qui, prise d'ictère subit, eut, au bout de deux jours, des coliques hépatiques. Son état devenant grave, le foie débordant les fausses côtes et la région de la vésicule étant douloureuse, M. Routier fit une laparotomie sus-ombilicale. Les parois de la vésicule n'étaient pas distendues. La palpation des voies biliaires ne fit pas constater de calcul. Cependant, sous l'influence de cette sorte de massage des voies biliaires, tous les symptômes s'améliorèrent et la malade guérit.

M. BICHAMP lit une note sur la coagulation du lait.

Dépopulation de la France. M. L. COLIN partisan, comme M. Le Fort de l'isolement et de la désinfection des varioleux, réclame en outre la vaccination et la revaccination obligatoires.

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1° Constitution d'un jury (toujours de nombre impair) dans lequel, dans un but d'influence décentralisable facile à comprendre, serait introduit un professeur dans la matière de l'enseignement auquel il y a à pourvoir, de l'une des autres Facultés de médecine, pour l'adjoindre au jury formé dans les Facultés où la chaire est vacante;

2o Rapport sur les titres et travaux de chaque candidat par un des membres du jury désigné par le sort, rapport présenté et lu en public, avec conclusion motivée, suivie du vote immédiat, relativement à la conservation ou à l'élimination du candidat, ou à la place qu'il paraît mériter dans le classement relatif de présentation;

3o Une leçon faite publiquement sur un sujet au choix du candidat, dans la matière de l'enseignement auquel il aspire à

se consacrer.

Les dispositions de ce projet, dont la vérification est facile, se justifient d'elles-mêmes, et il est aisé d'en entrevoir les résultats pratiques et les avantages. Un de ces avantages, qui s'offre de prime abord, et dont l'importance capitale ne saurait être méconnue, c'est d'écarter, d'éliminer d'emblée les compé. titeurs non autorisés, par la production possible de titres afférents particulièrement à l'enseignement qui ressortit à la chaire

vacante.

D'un autre côté, en rendant publiques les appréciations motivées de ces titres, et en faisant se produire au grand jour, en pleine lumière, le jugement sur le mérite relatif des candidats, au point de vue de leurs titres et de leurs travaux antérieurs, le projet réduit à leur minimum, s'il ne les écarte pas complètement (prétention que nul projet ne saurait avoir), les influences proprement (?) humaines, extra-scientifiques et de favoritisme; les droits de l'équité se trouvent, de la sorte, sauvegardés, en même temps que les intérêts de l'enseignement, qui ne sont plus sacrifiés et subordonnés aux questions d'intérêt personnel.

M. Laborde occupe, à la Faculté de Médecine de Paris, la situation officielle de directeur des travaux physiologiques. Le rappeler, c'est montrer que les réformes qu'il réclame ne sont ni subversives, ni révolutionnaires.

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Hôpitaux de Paris. - Concours de l'internat. - Ce concours s'est terminé lundi soir, 26 janvier 1891, par la nomination des candidats dont les noms suivent, par ordre de mérite : Internes titulaires. Binaud (William), Lepetit, Michon, Potel, Londe, Micbel-Dansac, Brodier, Charcot, Casenave, Durante, Mayet, Phulpin, Levi (Léopold), de Massary, Bouglé, Glantenay, Perrin, Halipré, Bernard (Félix), Jayle, Taurin, Dudefoy, Lebon, Richerolle, Fort, Walch, Donnet, Sée (Marcel), Bracquehaye, Hulot, Collinet (Edouard), Giresse, Malherbe, Bernardbeig, Manson, Reymond, Harou, Chaillou, Péron, Damaye, Gervais de Rouville, Magniaux, Bernard (Gustave), Poussard, Carrel, Besançon, Finet, Brésard.

Internes provisoires. - Martin (Albert), Lantzenberg, Daudet, Lefoux, Longuet, Danseux, Bodin, Dial, Jacquinet, Chabory, Guépin, Floersheim, Héan, Meslay, Courtey, Morin, Isidor. Touche, Follet, Riche, Binot (Jean), Trékaki, Bois, Meunier (Henri), Vau Iremer, Demantké, Banzet, Levy (Emile), Raffray, Mi Bonnier (née Cherchewsky, Esther), Galpin, Maupaté, Emerit, d'Hotman de Villiers, Fiquet, Fournier, Prieur, Gri haut des Fontaines, Ozanon, Diriart, Auclair, Navarro, Dutournier (Adrien), Escat (Louis), Condamé, Gellé, Steeg, Mangin-Bocquet, Marmasse, Benoit (Charles), Dauriac, Malbec, Magdelaine, Mège, Duvivier, Morallié.

Concours de l'externat.

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Ce concours vient de se terminer par la nomination, par ordre de mérite, de MM. Baudet, Boque, Terrien, Robineau, Chauveau, Dujarrier, Jolly (Justin), Savariaud, Combes, Long, Martin (Charles), Thoumire, Dominici, Lapeyre (Louis), Blanc, Brouardel, Daguillon, Deneux, Du Mesnil, Fauvel (Louis), Guinard, Hardel, Sourdille, Hémery, Leroy, Martin (Henri), Miquet, Papillon (Gustave), Binot, Chapte, Durante, Gallet-Duplessis, Giresse, Houzé, Walch, Ardouin, Cavasse, Luys, Mettetal, de Oliveira, Schmid, Brindeau, Latruffe, Roland, Rudaux, Cruzet, Hepp, Chabory, Collinet, Laut zenberg, Lenoble, de Massary, Meslay, Saguet, Banzet, Vaudremer, Caye, Cotta, Fauvelle (René), Leblanc, Le Dard, Lévy (Moise), Marie (René), Neveux, Baron, Casamayor, Catumeanu, Differdange, Grandguillot, Husson, Lenoir, Rabé, Anghelesco, Flandrin, Levis, Thomas (Jean), Claverie, Nordmann, Baraduc, Condamy, Demantké, Finet Monbouyran, Radiguet, Mio Kohan, MM. Malbec, Perrard de Rouville, Lévi (Léopold), Meunier, Aschkinazi, Baldet, Boudeau, Bruyère, Chantier, Grosjean, Guérineau, Guillemet, Letorcy, Millet (Charles), Chastanet, Delamare, Etchepare, Gibert, Plantier, Robineau (Albert), Hermary, Villatte de Penfeilhoux, Baruk, Guillemin, Mlle Leclerc, MM. Angerant, Gellé, Piaget, Renard, Théry, Zuber, Staicovits, Delansorne, Dolbeau, Farabeuf, Poux, Prévost (Charles-Auguste), Vanverts, Bartoli, Carnot, Charnaux, de Combes, Desveaux, Lefilliatre, Lesimple, Meslier, Mourlot, Saint-Martin, Tucker, Wateau, Mlle de Lesly, MM. Foubert, Jacob, Moundlic, Poix, Voronof, Auguy, Guerlain, Moreau, Gourichon, Boissier, Brunet, Didsbury, Petit (Clément), Plicot, Ran, Durville, Nogué, Chaillou, Lévy (Samuel), Behr, Cartier, Audrain. Baudré, Berg, Bonamy, Caboche, Delabost, Douriez, Dreyer-Dufer, Fays, Gentilhomme, Jacobson, Oppenot, Pasteau, Roger, Wintrebert (Maurice), Comte, Mlle Gorvitz, MM. Hao mont, Monteiro, Page, Auclair, Bournhonet, Lavergne, Sabatier, Mile Zlotowska, MM. Villière, Bouchacourt, Corbière, Gesland, Lefèvre, Le Juge de Segrais, Magdelaine, Lemariey. Ozanon Stojanovits, Wintrebert (Paul), Bruneau, Fuchs, Keller, Lachouille, Le Conte, Lefournier, Leroy, Maggiar, Millienne, Patay, Mlle Peltier, MM. Tanguy, Trastour, Coquet, Cougnot,

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Delaroche, Fosse, Guérin, Mauger, Riche, Tainturier, Trinité, Meyer, Faure, Herzenberg, Millet (Georges), Petit (René), Beaussenat, Courtey, Laforest, Rouques, Tressel, Dedieu, Iscovesco, Carrel, Alliot, Bernard, Bigeard, Bobier, Bourgeois, Choisnet, Flammarion, Kaminer, Maneste, Simon, Aubry (Emile), Fialon, Martin (Achille), Thibaud, Bruyer, Monscourt, Paquet, Derome, Cachan, Duchemin, Demarchena, Georgescu-Carpatianu, Céry. Hopenhen ller, Lardeux. Partenay, Mlle Scheinziss, MM. Spaleta, Bastard, Delthil, Faitout, Le Masson, Michaëlides, Altman, Barbier, Bonnet, Joly (Stéphane), Renon, Rémond, Nissim, Mlle Holtzel, MM. Kortz, Luton, Iliesco, Com. balat, Dos Santos, Markovitch, Brin, Clamouse, Lucas Mile Posternak, MM. Vassal, Lagnoux, Wolf, Manheimer, Béal, Peyré, Gay, Djelalian de Fayard, Changeux, Diniz, Gillé, Pecker, Potelet, Vernhes, Golesceanu, Tonnellier, Foucart, Darzens, Larroux, Dufour, Bergeron, Bouquet, Cosmabey, Hugonnet, Chaumier, Chevillot, Gay (Joseph), Mory, Martin (Jean), Prévost (René), Rosenblat, Durrieux, Gerson, Gotchaux, Hulmann, Barbellion, Lenief, Livy (Henry), Maugery, Carra, Poirson, Ratignié, Barbary, Fontoynont, Delbecque, Hardiviller, Schtein, Guay (Charles), Sicard, Bacquelin, Debains, Pinesse, Souesme, Thomas (Joseph), Contrastin, Paté, Derrien, Monsarrat, Durand. Sifflet, Virey, Normand, Grasset, Rosenbaum, Lauzeral, Marie Arguste), Tisserand, Pachabezian, Aubry (Justin); Chatenay, Van Bergen, Vic, Cunco, Sebilleau, Grunberg, Ghazarossian, Harlez, Lesné, Angot, Relle, Vandenhagen, Balli, Hagopow, Laffaille, Pressat, Delisle, Gayman, Girard, Vié, Mme Pom

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NOUVELLES MILITAIRES

Nominations dans le corps de santé militaire (Réserve). Au grade de médecin aide-major de deuxième classe. MM. les D's Clément, Dunac, Conzette, Aussoleil, Chartier, Icard, Chardon-Fleuret, Lartet, Billoir, Digoy, Meneault, Nu. gon, Estor, Le Meignen, Ardouin, Mordret, Fauconneau, Bar, Richer, Rigault, Conil, Valentin, Bourdillon, Chauveau, Regnier, Ganivet-Desgraviers, Rodier, Wacquez. Nicolle, Clarot, Pottier, Fauvel, Malaper du Peux, Agut, Chaigneau, Heurteau, Marx, Eymery, Frécou, Givre, Lévêque-la-Croix, Faivre, Coffin, Rousseau, Béhagué, Oiry, Cronier, Paliard, Lauth, Meiffret, Epron, Vialatte, de Pénille, Hue, Martin, Daurios, Guénier, Dardel, Verniolle, Ryckewaert, Dourisboure, Moncorgé, d'Hotel, Mascarel, Cambours, Baudry, Hudelot, Béjot, Lorentz, Mollard, Moussaud, Ferrières, Parelle, Giraud, Fallot, Borde, Dorte, Bassin, Maurau, Hervé, Sérieux, Goudére, Petitpierre, Poirrier, Gars, Monin, Prévot, Lemaire, Faussillon, Toussaint, Rey, Pierrot, Crépet, Dubut, Landois, Hacot, Franche, Wargnier, Beynes, Guillot et Delbreil.

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Au grade de médecin-major de deuxième classe. MM les médecins aides-majors de première classe Riche, Guermon].rez, Hervieu, Decouvelaere, Duvernoy, Gailhard, Laurent, For. rand, Jousse, Senebier, Masson, Therre, Vigouroux, Carrère, Bouillet, Paraire, Pollet, Guillaumet, Weimant, Lesage, Fou cher, Maderay, Finot, Nitot, Marty, Gergand, Lepoutre, Pour rière.

Au grade de médecin aide-major de première classe. MM. les médecins aides-majors de deuxième classe Faure, Vaussy, Tartière, Boisson, Chatillon, Zimmerman, Flandin, Chuquet, Richard de la Prade, Roque d'Orbcastel, Boutiron, Sarrade, Longevial, Coste, Mosqueron, Pris, Aubry, Bessière, Magnan, Boursot, Grenier, Chatellier, Lafage, Gelis, Lemonnier, Ledé, Ludot, de Labarrière, Parahy, Rey, Colombe, Queyroi, Surjus, Angot, David, Sadrin, Ferrand, Evesque, Magnanon, Grosmolard, Patey, Sombret, Delaux, Duchateau.

Nominations dans le corps de santé de la marine. l'emploi de médecin auxiliaire de 2 classe: M. le Dr Jacquin.

VARIÉTÉS

A

La Société du dispen

Ce que coûte un dispensaire, saire gratuit du II arrondissement vient de publier le rapport de son premier exercice. Le nombre des enfants traités a été de 696 pour le service médico-chirurgical et 120 pour le service dentaire moyennant une dépense totale de 4693 francs. Chaque présence revient à cinq centimes au point de vue des médicaments et tout compris à 38 centimes. C'est un exemple à imiter et ce sont des chiffres à méditer en ce temps où on reconnait l'urgence de modifier l'organisation parisienne du service médical de charité.

Influence des climats chauds sur la nutrition. - Tout récemment, dans les Virchow's Archivs, M. Glogner a démontré que la loi de Braco n'est pas applicable aux Europens habitant sous les Tropiques. Il n'existe plus un rapport entre leur poids et leur taille. L'embonpoint est moindre parce que la graisse est moins abondante. Ce fait est en rapport avec l'alimentation moins riche en substances grasses. De plus leur température moyenne est d'un demi-degré plus élevé qu'en Europe. Enfin, autre remarque, la déperdition du calorique est plus rapide chez les Indigènes dont la peau est pigmentée plus fortement que chez les Européens. Ce fait expliquerait la sensibilité plus grande des premiers aux changements atmosphériques et la difficulté de leur acclimatation en Europe. Une bibliotèque de médecin en 1609. · Voici l'inventaire de la bibliothèque de Richard Hunot, en son vivant médecin et bourgeois de Saint-Ouen de Caen », d'après un do. cument publié daus l'Année médicale du 15 septembre dernier. Le 27 janvier 1609, Guillaume Le Bailly, sergent royal ■ fit inventaire par répertoire des lettres, pièces d'escriptures, ensemble de quelques livres demeurez du décez de deffu.ct M• Richard Hunot, d'aultant que j'en ay trouvé tant dens l'une des armares, ung buffet que dens ung petit coffret. » L'inventaire établit de nouveau l'excellente situation du défunt; quant à la bibliothèque, elle est bien peu volumineuse :

Item ung grand livre couvert de blanc, intitulé Les pourtraictz anatomiques de toutes les parties du corps humain, gravés en tailles douces;

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