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on déjeunerait dans ce village. Puis on se rendrait à Gisors, où l'on arriverait à 2 heures. De 2 à 4 heures, visite à l'Église, au Château, au Musée et aux Maisons anciennes de Gisors. A 4 heures, conférence au Théâtre, où l'on entendrait M. le Président, M. le Secrétaire général, M. l'abbé Blanquart et M. Louis Passy. Dîner à 6 heures, retour à 9 heures. Prix des repas et des voitures 12 francs. Il serait sollicité, de la Compagnie du chemin de fer, une réduction sur le prix des places.

L'Assemblée approuve à l'unanimité ces dispositions.

Il est question, ensuite, d'un projet d'excursion à l'Isle-Adam pour le mois de septembre.

M. l'abbé Grimot dit, à ce sujet, que l'Hôtel-de-Ville de l'IsleAdam est mis à la disposition de la Société, et qu'il regrettera de ne pouvoir conduire ses collègues sur tous les points intéressants de la région, à cause de leur éloignement relatif; ces regrets se manifestent surtout à propos du magnifique monument mégalithique trouvé récemment à Arronville, et qui développe 12 à 13 mètres dans œuvre, et environ 17 mètres avec les parois et l'entrée, de telle sorte que, sauf en Bretagne, il ne s'en rencontre aucun d'une telle dimension.

M. le Président remercie M. le Curé de l'Isle-Adam, et ajoute qu'une troisième excursion très intéressante devrait être organisée dans l'ancienne France, à Gonesse, par exemple.

M. Aigoin, trésorier, rend compte, dans les termes suivants, de la situation financière :

MESSIEURS,

J'ai à vous rendre mon compte pour l'année 1883: compte aride, mais heureusement assez court pour ne pas fatiguer trop longtemps votre attention.

RECETTES

Premièrement. Solde en caisse au 31 décembre 1882. .

Deuxièmement. Recettes proprement dites:

1o Arrérages de 2 rentes 3 % amortissable, l'une de 15 et l'autre de 30 fr., ci.

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45 »>»>

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2,890 >>>>

230.10

2,945 »» 2,945 »»

Retrait de fonds déposés chez M. Marié, banquier.

Total général de la recette.

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Nos dépenses d'impressions ont été relativement considérables. Cela s'explique par la circonstance que, en 1882, nous n'avions payé aucune dépense de cette nature, ainsi que je vous l'avais fait remarquer dans mon compte rendu de l'année dernière. Il a fallu combler l'arriéré.

En résumé, notre situation au 31 décembre 1883 était celle-ci. Notre actif se composait :

1o Du restant en caisse à cette époque, ci

2o De notre crédit chez M. Marié.

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3o Du capital de 45 francs de rentes amortissables (prix

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49 54 1,092 65

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Je vais maintenant vous donner un aperçu de notre situation actuelle :

Le restant en caisse au 31 décembre 1883 était de .
Les recettes, depuis cette époque, se sont élevées à.

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49 54 1,501 96

1,551 50

509 40

1,042 10

Nous avons en caisse aujourd'hui.

Pour établir notre avoir actuel, il faut ajouter à cette

somme:

1o Notre crédit chez M. Marié, qui est le même qu'au 31 décembre dernier, ci.

2o Le capital de nos deux rentes sur l'Etat 3o Et les sommes restant à recouvrer sur nos sociétaires, tant sur les années antérieures que sur l'année

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1,092 65 1,219 70

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Les comptes présentés par M. Aigoin sont approuvés à l'unani

mité.

M. Depoin, secrétaire-général, donne lecture du tableau statistique des membres de la Société.

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M. le Secrétaire général ajoute qu'à ces ressources fixes il y a lieu d'ajouter :

1o Le produit des droits d'entrée et des cotisations nouvelles des membres qui pourront être admis dans le cours de l'année ;

2o Le produit de la vente des publications anciennes aux nouveaux membres, et des tirages à part qui ont été faits de la Bibliographie et de la Numismatique.

La Société aura à réaliser de ce chef, cette année, en raison des ventes déjà consenties, un minimum de 300 fr.; il lui restera en magasin environ 250 exemplaires de la Bibliographie et 250 exemplaires de la Numismatique, représentant, au prix net, 1,600 fr. environ. Ces volumes sont d'un écoulement certain dans un assez court espace de temps.

M. Tavet, archiviste, fait un rapport sommaire sur l'état de la bibliothèque. Environ 100 volumes ont été reçus depuis la dernière assemblée générale. M. l'Archiviste ajoute qu'il se propose de demander à Mmes Le Charpentier et Thomas, de vouloir bien donner à la bibliothèque de la Société, des exemplaires des ouvrages publiés par nos regrettés confrères.

M. le Président annonce qu'il a reçu, comme hommage fait à la Société, deux plans de Taverny, offerts par M. Le Bailly, conseiller municipal.

Il est procédé aux élections pour le renouvellement du Conseil. Sont élus administrateurs, à l'unanimité des votants : MM. l'abbé Grimot, Aigoin, Pâris, Jouarre, Henri Lebas. L'assemblée nomme associés correspondants, sur la proposition du Conseil :

M. Léon Gautier, professeur à l'Ecole des Chartes;

M. Hippolyte Blanc, ancien directeur au Ministère des Cultes, auteur de la Bibliographie des Corporations;

Le T.-R. P. Camille de la Croix.

M. le Secrétaire général donne lecture des statuts nouveaux rédigés d'après le texte adressé par le Ministère de l'Intérieur, en vue de la reconnaissance de la Société comme établissement d'utilité publique.

Sur la proposition du Conseil, l'assemblée, à l'unanimité, adopte, par article et dans leur ensemble, les statuts.

L'assemblée décide, à l'unanimité :

1° Qu'elle sollicite, de M. le Ministre de l'Intérieur, en faveur de la Société Historique et Archéologique de Pontoise et du Vexin, la reconnaissance légale comme établissement d'utilité publique;

2o Qu'elle délégue M. Seré-Depoin, président de la Societé, el M. Joseph Depoin, secrétaire général, pour poursuivre cette reconnaissance, et qu'elle leur donne tous pouvoirs pour consentir les modifications au texte des statuts qui pourraient être demandées par le Gouvernement.

M. Depoin donne lecture d'une circulaire adressée aux Sociétés savantes par M. Léon Palustre, directeur de la Société Française d'Archéologie, sollicitant des souscriptions en faveur du monument de Sanxay.

La Société vote une somme de 100 francs; plusieurs membres s'inscrivent aussi pour diverses souscriptions.

M. Depoin présente, au nom de M. Fichot, une restitution de l'abbaye de Maubuisson, d'après les documents iconographiques qui ont été remis à cet artiste. Il est décidé que ce dessin sera gravé et reproduit dans les Documents, comme illustration.

M. Depoin annonce qu'un photographe de Paris, M. Barrès, se propose de venir à Pontoise pour prendre les vues des monuments qui intéressent la Société. Il est dressé une liste des monuments à photographier; M. Depoin la communiquera à M. Barrès et lui demandera ses prix.

M. Germain Lefèvre-Pontalis remet à l'assemblée le texte de la Coutume du Vexin, dont il est si souvent parlé dans les Chartes du xive siècle, et qui vient d'être découvert par M. Blondel et publié dans la Nouvelle Revue Historique (8e année, mars-avril 1884, n° 2).

L'assemblée décide que le texte de cette coutume sera reproduit, avec des notes et éclaircissements, dans les Mémoires.

Il est donné lecture de lettres du R. P. Walther Langenegger, du couvent des Bénédictins d'Engelberg (Suisse), s'intéressant aux publications que la Société prépare sur Saint Gautier et l'abbaye

de Saint-Martin, et de M. Leland Cossart, de Madère, souscrivant aux publications de la Société dans lesquelles il est question de sa famille.

M. Tavet communique un estampage d'un fragment de plaque funéraire en marbre, provenant des Ursulines de Pontoise. On y lit: Marie de... Religieuse... de Chelle... Les armes sont : d'azur au chevron de... chargé en chef de deux étoiles de...

M. Henri Lebas communique au Conseil l'inscription relevée par lui, d'une plaque trouvée dans le soubassement de la Maison-Rouge, appartenant à Mme Simon, à Saint-Martin :

Telemachi adolescentis Godefridi Caroli Henrici a Turre Arverniæ, Turenni principis, tum indigenarum tum exterorum in Galliâ magistri equitum summi, Carolus Godefridus pater, Dei gratiâ dux Bullioneus serenissimus, in amicitiæ et munificentiæ pignus erga nati unigeniti Mentorem ANDREAM Michaelem de Ramsay equitem oratum Scoto-Britannum has ædes extrui jussit anno salutis MDCCXLJ.

On lit dans l'Etat de la France des Bénédictins, éd. de 1748 : Godefroy Ch. Henry de la Tour d'Auvergne, prince de Turenne, colonel général de la cavalerie légère de France, en survivance de M. le comte d'Evreux, son père; grand-chambellan de France en survivance de M. le duc de Bouillon, son grand-père, né le 26 janvier 1728, et marié le 28 novembre 1743 à Louise de Lorraine, fille du prince de Pons, dont un fils, né en 1746.

Charles Godefroy, duc de Bouillon, son père, né le 16 juillet 1706, s'était marié le 2 avril 1724 à Marie-Charlotte Sobieska; elle mourut en Pologne, à 43 ans, le 8 mai 1740. Elle eut deux enfants : Godefroy Charles-Henry, ci-dessus, et Marie-Louise - HenrietteJeanne de la Tour d'Auvergne, née le 12 août 1725, mariée le 19 février 1743 au duc de Rohan-Montbazon.

MM. Tavet et Depoin communiquent, ce dernier au nom de M. l'abbé Gauthier, curé de Saint-Cyr-l'École, le texte de la légende de Saint-Quentin, reproduite sur des volets du rétable de Nucourt, aujourd'hui dispersés et accrochés aux murs de l'église.

MM. l'abbé Grimot et Tavet se proposent de faire une visite à l'église de Nucourt pour examiner plus amplement ces volets.

L'assemblée apprend avec plaisir que M. l'abbé Gauthier, auteur du Pouillé de Versailles, prépare une Topographie du département de Seine-et-Oise, et que la Commission des Antiquités et des Arts a mis à l'étude une Epigraphie du département.

A ce sujet, M. Depoin annonce que M. l'abbé Barret, curé d'Amblainville, met à la disposition de la Société un manuscrit in-fo du

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