Bulletin archéologique, historique et scientifique

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Page 171 - Ton traictoit tousjours la paix, et estoit à « accorder des ostages. Et ce qui differoit de passer « outre , estoit à ce que ses gens fissent leur profict : « toutesfois il fut defendu de ne rien brusler, et n'a« on pas bruslé en tout six ou sept villages.
Page 169 - Sanserre, apres avoir adverty le Roy qu'il attendroit huict jours secours. Il avoit donné temps aux Suisses et forces de Piedmont d'arriver ; le Dauphin menace de bataille l'Empereur, ayant despendu temps et argent devant une bicoque ; l'Anglais, ne voulant quitter Bologne, manquant à la promesse d'assieger Paris, l'Empereur entend à la paix.
Page 185 - ... jours prochain et d'abondant ont accordé lesdits procureurs à savoir ceux dudit seigneur Empereur que leur maître le plus tôt que convenablement faire se pourra et en présence de tel qu'il plaira audit seigneur Roi très chrétien députer, jurera solennellement sur la croix, saints évangiles de Dieu et canon de la messe et sur son honneur d'observer et accomplir pleinement et réellement le contenu esdits articles et le semblable fera ledit seigneur roi très chrétien aussi que la commodité...
Page 81 - Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, par l'abbé Joseph NADAUD, curé de Teyjac, publié sous les auspices de la Société archéologique et historique du Limousin , par l'abbé A.
Page 57 - ... aujourd'hui parmi les Sociétés savantes celle de Soissons à laquelle chacun de nous s'honore d'appartenir. M. De La Prairie lit un rapport sur le 3* volume des Monuments historiques du département de l'Aisne par M. Edouard Fleury et s'exprime ainsi: MESSIEURS, Dans notre séance de février j'ai déposé sur le Bureau le 3* volume des Antiquités et Monuments du département de l'Aisne par M.
Page 26 - ... pleine sève , tant la température avait été douce jusqu'alors, et se prolongea tout un mois. Presque tous les produits de la campagne, dans toute la France, furent détruits : les oliviers, les vignes, les arbres fruitiers gelèrent sur pied; les blés d'automne gelèrent également, et ceux qui restaient dans le commerce s'élevèrent aussitôt à un prix excessif, dans la prévision d'une prochaine famine, et par la nécessité d'en réserver une grande part à ensemencer de nouveau les...
Page 171 - Robert pour estre au devant de luy ; st estoit nostre délibération (s'il fust marché plus avant) que nous allions camper au pont de Charenton et de là au marché aux porceaux, où l'on s'estoit fortifié un camp. Et estoit la ville si...
Page 83 - Les juges ordonnés par le roi pour juger souverainement et sans appel les procès des réformateurs des eaux et forêts de France au siège de la table de marbre du palais à Paris.
Page 161 - Charles-Quint, après avoir pris Ligny, Saint-Dizier, Epernay et Château.Thierry, marcha sur Soissons par Villers Cotterêts et quoiqu'il eut défendu de rien brûler, les gens de sa suite mirent le feu au château de Chevreux, où il était venu loger le vendredi 12 septembre 1544, et qu'il quitta dans la journée pour aller établir son quartier général dans l'abbaye de Saint-Jean-des.Vignes ; CharlesQuint avait une armée de 80,000 hommes logés à Vauxbuin, Courmelles, Berzy, Ploisy et Vignolles...
Page 170 - Roy, scachant la prise de Bolongne par l'Anglais, envoye M. d'Annebault à l'Empereur pour la paix desirée des deux parts; Sa Majesté pensoit avoir beaucoup fait de sauver son royaume , et l'Empereur son armée ruinée. Le Roy en fut adverty ; mais son sang estoit refroidy de vieillesse et fortune passée. La paix se fait : l'un se contente de paroles , l'autre d'en donner. L'Empereur continue ses artifices , promet Milan , sa fille ou sa niepce à M. d'Orleans , dans...

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