Introduction générale à l'histoire du droitH. Tarlier, 1829 - 445 pages |
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Popular passages
Page 129 - Mettez dans mon esprit ce charme et cette douceur que je sentais autrefois, et qui fuit loin de moi. Vous n'êtes jamais si divines que quand vous menez à la sagesse et à la vérité par le plaisir.
Page 128 - Mais il s'en faut bien que le monde intelligent soit aussi bien gouverné que le monde physique. Car, quoique celuilà ait aussi des lois qui par leur nature sont invariables, il ne les suit pas constamment comme le monde physique suit les sciences.
Page 126 - Transporter dans des siècles reculés toutes les idées du siècle où l'on vit , c'est des sources de l'erreur celle qui est la plus féconde. A ces gens qui veulent rendre modernes tous les siècles anciens, je dirai ce que les prêtres d'Egypte dirent à Solon : «0 Athéniens, vous n'êtes que des enfans '! • CHAF.
Page 126 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 183 - Le juge qui refusera de juger sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice.
Page 129 - Divines Muses, je sens que vous m'inspirez, non pas ce qu'on chante à Tempé sur les chalumeaux , ou ce qu'on répète à Délos sur la lyre : vous voulez que je parle à la raison; elle est le plus parfait , le plus noble et le plus exquis de nos sens.
Page 150 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 112 - Non pro eis autem rogo tantum, sed et pro eis, qui credituri sunt per verbum eorum in me, ut omnes unum sint, sicut tu, pater, in me et ego in te, ut et ipsi in nobis unum sint, ut credat mundus, quia tu me misisti.
Page 125 - LES lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses : et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois ; la Divinité" a ses lois; le monde matériel a ses lois; les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois; les bêtes ont leurs lois; l'homme a ses lois.
Page 135 - C'est un très-grand bonheur pour le prince et pour l'État qu'il y ait beaucoup de philosophes qui impriment ces maximes dans la tête des hommes. Les philosophes, n'ayant aucun intérêt particulier, ne peuvent parler qu'en faveur de la raison et de l'intérêt public. Les philosophes rendent service au prince en' détruisant la superstition , qui est toujours l'ennemie des princes.