Remarques sur les poésies de Malherbe

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G. Clouzot, 1909 - 429 pages
 

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Popular passages

Page 171 - ... le plus grand des rois, et qui m'es le plus cher, Si tu veux que je t'aide à sauver ton empire II est temps de marcher.
Page l - Poésies de François Malherbe, avec un commentaire inédit, par André Chénier, précédées d'une notice sur la vie de Malherbe, et d'une lettre sur le commentaire. Seule édition complète publiée par MM.
Page 368 - C'est un point arrêté, que tout ce que nous sommes Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sous la tombe nous serre, Et les mieux établis au repos de la terre N'y sont qu'hôtes et passagers.
Page 178 - En leur ame encore affamée De massacres et de butins. Nos doutes seront éclaircies : Et mentiront les prophéties De tous ces visages pâlis , Dont le vain étude s'applique A chercher l'an climatérique De l'éternelle fleur de lis.
Page 259 - Louez Dieu par toute la terre, Non pour la crainte du tonnerre Dont il menace les humains ; Mais pour ce que sa gloire en merveilles abonde, Et que tant de beautés qui reluisent au monde Sont des ouvrages de ses mains.
Page xlix - Poésies de Malherbe. Rangées par ordre chronologique : Avec la vie de l'auteur et de courtes notes, par AGMQ (Meunier de Qucrlon).
Page 169 - Nous parlons de nous-même avec toute franchise; La fausse humilité ne met plus en crédit. Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer, je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue; Et mon ambition, pour faire plus de bruit...
Page 271 - Je ne saurois brûler d'autre feu que le sien. Je ne ressemble point à ces foibles esprits Qui, bientôt délivrés comme ils sont bientôt pris, En leur fidélité n'ont rien que du langage : Toute sorte...
Page 315 - Revenez , mes plaisirs , ma dame est revenue ; Et les vœux que j'ai faits pour revoir ses beaux yeux, Rendant par mes soupirs ma douleur reconnue * , Ont eu grâce des cieux. Les voici de retour ces astres adorables Où prend mon océan son flux et son reflux ; Soucis , retirez-vous , cherchez les misérables : Je ne vous connais plus.
Page 319 - Ces bois en ont repris leur verdure nouvelle ; L'orage en est cessé, l'air en est éclairci, Et même ces canaux ont leur course plus belle Depuis qu'elle est ici.

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