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dans les premières années du XVI.-Catalogue d'églises appartenant à cette dernière époque et au XV. siècle.. Infériorité des monuments du XV., comparés à ceux du XIII. et du XIV. siècle.-Un mot sur l'esprit qui animait alors les artistes. Retour aux formes antiques au commencement du XVI. siècle. -Style dit de la renaissance. Les productions de ce nouveau style ont été plutôt civiles que religieuses et ne doivent pas être décrites ici. Décadence rapide de l'architecture ogivale dans la seconde moitié du XVI. siècle. On en voit encore des exemples au XVII., où elle cesse définitivement d'être employée. Conclusion.

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Page 201, ajoutez après le premier paragraphe :

Dans le musée du Mans, on voit sur un chapiteau provenant de l'église St.-Nicolas d'Angers, aujourd'hui détruite, une femme ayant le sein gauche sucé par un serpent et le sein droit dévoré par un reptile à longue queue couvert d'écailles. Comme on remarque

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une bourse pendue du côté gauche du personnage, on pourrait croire que l'on a voulu représenter l'avarice.

M. Branche vient de décrire un chapiteau de l'église de Mirat (Auvergne), sur lequel on voit, selon lui, la représentation des sept péchés capitaux, qui seraient indiqués par la partie du corps à laquelle sont attachés les crapauds ou les serpents. Ainsi, lorsqu'ils semblent ronger la tête, M. Branche y voit le symbole de l'orgueil si c'est le cœur, il pense que le sculpteur a voulu symboliser l'envie ou la colère; suivant le même raisonnement, l'estomac indiquerait la gourmandise, les parties sexuelles la luxure, les pieds la paresse.

Page 209, après le 4. paragraphe :

Peut-être a-t-on voulu figurer le Christ triomphant par ce cavalier toujours placé en Poitou (1) dans la partie la plus apparente et la plus honorable des églises (Melle, Parthenay, Civray, Airvault, Aulnay, etc.). A Parthenay-le-Vieux, on voit dans le tympan qui fait pendant à celui où se trouve le cavalier (le tympan du portail de droite) l'image de Samson, terrassant un lion; or on regardait Samson comme précurseur du Messie, et ce rapprochement de Samson et du royal personnage à cheval, semble donner quelque poids à la supposition précédente : il faut du reste faire de nouvelles études sur ces figures, et je m'en occupe en ce moment. M. l'abbé Voisin me fait remarquer que dans la représentation de l'entrée du Christ à Jérusalem, telle qu'on la voit dans plusieurs bas-reliefs, on distingue souvent, pour ainsi dire sous le pied de l'ani

(1) Dans toutes ces facades d'églises (Airvault, Civray, Parthenay) le cavalier occupe le côté gauche du portail, et l'on sait que ce côté était regardé comme le plus honorable, peut-être parce que la tête du Christ mourant était inclinée de ce côté : c'est le côté de l'évangile.

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