Publications spéciales, Volume 28 |
Contents
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Common terms and phrases
Abeille actuelle æt æt aires amuïssement analogue ancienne apertures apicula apis assimilation atlas linguistique atone attesté Bloch Bruneau carte comparative considérés consonantique consonification consonne développement diachronique dial dialectales dialectes dialectologie différenciation différents diphtongaison diphtongue Edmont emprunts espagnol étymologie étymologie populaire exemple expliquer Faillite finale flexion forme gallo-roman gascon Gaule romane général géographie linguistique Gilliéron grammaticale Grammont groupe historique idiomes initiale l'Atlas linguistique l'auteur de l'Abeille l'époque l'étude l'étymologie populaire l'évolution l'idiome l'influence Landes langage langues indo-européennes langues littéraires langues romanes latin vulgaire lexicologie Ling logique lois phonétiques Meillet ment méthode géographique Meyer-Lübke MILLARDET moderne mots nasale nétique notion palatale parlers particulier patois phénomène phoné pilum principe problème prov provençal raison région roman commun s'est science sémantique sens série dominante seulement siècle subjonctif suffixe suivant superposition syllabe syntaxe tendance Terracher tion tique tonique tradition phonétique locale traitement type vélaire verbe vérité vocalique Vosges voyelle
Popular passages
Page 359 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 465 - FARAL, Recherches sur les sources latines des contes et romans courtois, Paris, 1913, pp. 189-303. 2 Cf. A. JEANROY, Les origines de la poésie lyrique en France, 3
Page 175 - ... devant celles qui vont suivre. A propos des patois d'abord, ou plutôt du groupement des patois, on nous déclare (ib., 53) que les quarante parlers considérés « forment des groupes géographiquement cohérents ». « En se reportant à l'une quelconque de nos cartes, nous dit-on encore (ib., 50), on appréciera facilement les liens de proximité géographique et de parenté sociale qui unissent ces patois dans les divers groupes. » Cette appréciation est aisée en effet. Une rapide vérification...
Page 381 - Sprachforschung, der ich anhänge und von der ich ausgehe, hat mich doch nie in der Weise befriedigen können, daß ich nicht immer gern von den Wörtern zu den Sachen gelangt wäre; ich wollte nicht bloß Häuser bauen, sondern auch darin wohnen.
Page 60 - C'est un grand abus de croire que la géographie linguistique, livrée à ses propres moyens, est toujours capable de donner, d'un fait déterminé, une explication véritable. Il ne faut pas confondre deux notions que la logique distingue soigneusement: la notion de preuve et celle d'explication. La méthode géographique explique à l'ordinaire des faits de nature géographique, soit présents soit passés. Elle n'explique qu'exceptionnellement les faits d'un autre ordre. Ce qu'elle peut faire...
Page 147 - Cette coïncidence est d'autant plus significative et facile à interpréter, qu'en italien, où l's finale était tombée dès les origines, l'inversion du sujet a été abandonnée bien plus tôt qu'en français. Pietro ama Paolo a, dès l'abord, tiré son sens de la place occupée par les deux substantifs relativement au verbe, tandis que cette place était, en vieux français, grammaticalement indifférente : Pierres aime Paul ou Paul aime Pierres. Elle l'est restée tant que Ys finale s'est...
Page 249 - L'auteur de \' Abeille n'est pas loin sans doute de voir les choses sous ce biais. Mais, dans l'appréciation des cas d'espèce, il n'a pas su toujours garder une impartialité suffisante. Aux solutions traditionnelles les plus satisfaisantes — mais qui sans doute ont le tort d'être traditionnelles — il en préfère souvent d'autres, dont le seul mérite — tout imaginaire — semble être la nouveauté. Que respirer soit savant, et soupirer populaire, comme le veut le Dictionnaire général,...
Page 119 - Abeille prodigue à la géographie « qui n'est peut-être, nous dit-il (p. 6), qu'une humble servante de la linguistique, mais une servante qui souvent fait marcher la maison en l'absence fréquente des autres membres, et dont la voix doit toujours être écoutée même en leur présence...
Page 310 - ... on doit suivre la théorie de la syllabe comme fil conducteur. Un fait est avéré. Tant que oi a été prononcé oy, avec un o en fonction vocalique, il n'ya pas eu réduction de la diphtongue. Cette réduction n'a commencé à intervenir qu'à partir du moment où, vers 1300, le deuxième élément a pris pour lui la valeur vocalique : oè et mieux wè. C'est en effet vers cette époque que le peuple de Paris commença à réduire wè à è, surtout à l'origine après consonne -(- r : drete...
Page 336 - Un des principaux mérites de M. Gilliéron, parmi tous ceux qu'une critique impartiale ne peut manquer de lui reconnaître, est d'avoir tourné l'attention des linguistes vers l'étude méthodique et raisonnée de ces phénomènes et d'avoir voulu expliquer des faits, qui non seulement étaient restés sans explication jusqu'à lui, mais que personne n'avait sérieusement songé à expliquer d'une manière scientifique