Les théories de l'inconnaissable et les degrès de la connaissanceE. Thorin, 1883 - 224 pages |
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Common terms and phrases
absolument acte adéquate affirmer âme Aristote attributs Bossuet c'est-à-dire cause Causes finales certitude chap chose concept conclusion conditions connais connaissance de Dieu connaître contradiction corps cosmologie criticisme critique d'ailleurs d'autres degré Descartes dire distinction doctrine donne éléments elle-même états de conscience force forme formule humaine Ibid idéal idées dernières inconnaissable inconsciente indéterminée infinie intelligible intuition Kant l'absolu l'âme l'entendement l'espace l'esprit l'éternité l'être l'existence l'expérience l'homme l'idée l'induction l'infini l'unité Leibniz limites logique lois Magy Maine de Biran matière ment métaphysique modifications monade monde monisme morale mouvement nature négatif nisme non-moi non-seulement noumènes objet organisme panthéisme passer pensée perception externe phénomènes philosophie physiologie Platon pose positivisme possible principe priori prop psychologie puissance pure qu'un quantité raison réalité réel relatif représenter rien sance sciences positives scientifique scolastique sens sensations serait seulement Spencer Spinoza subjective subjectivisme substance sujet suppose suprême symbole théisme théorie de l'Inconnaissable thèse tion transcendantale vérité vibrations vrai
Popular passages
Page 177 - ... des idées de la chaleur et du froid, et d'autres choses semblables : car, au contraire, cette idée étant fort claire et fort distincte, et contenant en soi plus de réalité objective qu'aucune autre, il n'y en a point qui de soi soit plus vraie, ni qui puisse être moins soupçonnée d'erreur et de fausseté.
Page 65 - Et c'est dans les perceptions insensibles que se trouve la raison de ce qui se passe en nous , comme la raison de ce qui se passe dans les corps sensibles consiste dans les mouvements insensibles.
Page 117 - Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin plein de plantes, et comme un étang plein de poissons. Mais chaque rameau de la plante, chaque membre de l'animal, chaque goutte de ses humeurs est encore un tel jardin ou un tel étang.
Page 31 - J'entends par Dieu un être absolument infini , c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.
Page 135 - ... élevons infiniment au-dessus de tous les autres êtres de la nature, et non pas à n'avoir rien de commun avec eux. Si l'on ne peut, sans contradiction, chercher à concevoir quelque nature mitoyenne entre l'esprit et la matière, entre le simple et le composé, l'actif et le passif, il faut bien que toutes les âmes, sans exception, depuis la première jusqu'à la dernière, aient la même essence, qu'elles soient, pour ainsi dire, de la même étoffe; il faut bien aussi qu'étant toutes également...
Page 34 - ... tantôt sous l'autre. De même, un mode de l'étendue et l'idée de ce mode ne font qu'une seule et même chose exprimée de deux manières. Et c'est ce qui paraît avoir été aperçu, comme à travers un nuage, par quelques Hébreux qui soutiennent que Dieu, l'intelligence de Dieu, et les choses...
Page xv - Il ya, par exemple, grande différence entre imaginer le triangle et entendre le triangle. Imaginer le triangle, c'est s'en représenter un d'une mesure déterminée, et avec une certaine grandeur de ses angles et de ses côtés ; au lieu que . l'entendre...
Page 20 - L'unité de la conscience qui sert de fondement aux catégories est prise ici pour une intuition du sujet en tant qu'objet, et la catégorie de la substance y est appliquée. Mais elle n'est que l'unité dans la pensée et par elle seule aucun objet n'est donné...
Page 117 - ... qui fait le centre d'une substance composée (comme par exemple, d'un animal), et le principe de son unicité, est environnée d'une masse composée par une infinité d'autres monades, qui constituent le corps propre de cette monade centrale suivant les affections duquel elle représente, comme dans une manière de centre, les choses qui sont hors d'elle.
Page 37 - ... réels, en allant, suivant la série des causes, d'un être réel à un autre être réel, sans passer aux choses abstraites et universelles , ni pour en conclure rien de réel, ni pour les conclure de quelque être réel; car l'un et l'autre interrompent la marche véritable de l'entendement.