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Enfin, le résumé suivant complète les renseignements que je suis en mesure de vous donner sur les Sociétés qui se sont divisé le département:

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Je ne puis que m'applaudir de voir une somme aussi élevée offerte comme une récompense aux laborieux travaux de l'agriculture et de l'horticulture. Le nombre croissant des concurrents qui se sont fait inscrire, pour y participer, m'est un sûr garant que vous tiendrez, de plus en plus, à encourager les améliorations; c'est pourquoi j'ai porté, au budget de 1862, comme subventions aux associations agricoles, des sommes égales à celles que vous aviez réparties entre elles pour l'exercice courant.

La ferme-école de Martinvast figure au même titre et pour une somme de 300 fr. parmi les établissements agricoles qui me paraissent mériter vos encouragements. Vingt-un élèves composent son personnel qui, vous l'avez constaté dans vos dernières délibérations, reçoivent une bonne et saine instruction, sous l'habile direction du père d'un de vos honorables collègues, M. le Général Comte du Moncel, que l'âge a seul forcé de renoncer à prendre part à vos travaux.

Les céréales se sont maintenues dans les hauts prix de l'année dernière, ainsi que cela ressort du tableau comparatif annexé à ce rapport; c'est que, Messieurs, la récolte de 1860 a été faite dans des conditions mauvaises, par suite des pluies abondantes qui ont désolé le pays.

Ces mauvaises conditions ont elles-mêmes réjailli sur la récolte de 1861, car, l'on a constaté que quelques champs de blé ont manqué, à cause de la médiocre qualité de la semence et que les froments sont, en général, clair-semés. Mais, pour peu que le beau temps continue de nous favoriser, le rendement en grains suppléera vraisemblablement au défaut de gerbes.

Ferme-école.

Prix

du froment.

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Vente

des grains au poids.

Domestiques agricoles.

Livrets.

C'est à ce maintien du prix élevé des céréales qu'il faut attribuer le statu quo dans le mode de vente des grains. Mais si, depuis votre dernière session et malgré les vœux que vous avez consignés dans votre délibération du 34 août 1860, aucune modification n'a été apportée aux règles établies pour ce commerce, la question n'en a pas moins fait un pas, puisque le Sénat, dans sa séance du 25 juin dernier, a décidé qu'une pétition tendant à la substitution de la vente au poids à la vente à la mesure serait renvoyée à M. le Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics. Ce renvoi, fait par un des grands corps de l'Etat, ne saurait manquer d'exercer une certaine influence pour la prompte solution de la question dans le sens que vous poursuivez avec tant de persévérance, convaincus que vous êtes qu'elle profitera aux consommateurs et les soustraira aux fraudes qui se commettent trop souvent à leur préjudice.

Comme ils l'ont fait les années précédente, les Conseils d'arrondissement persistent à demander qu'assimilés aux domestiques des villes, les domestiques des campagnes soient astreints à l'obligation d'être munis de livrets. J'ai l'honneur de déposer leurs délibérations sur votre bureau. Ces documents n'apportent, sans doute, aucun fait nouveau; ils n'en méritent pas moins d'être enregistrés comme une preuve de la

difficulté qu'éprouvent les propriétaires et fermiers à forcer leurs domestiques à tenir leurs engagements. Je les soumettrai, comme je l'ai déjà fait de vos propres déterminations, à M. le Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, sans me dissimuler que la question à laquelle ils se rattachent étant un des problèmes des plus difficiles, ne saurait provoquer qu'une solution mûrement et longuement réfléchie.

Ce rapport ne vous donnera que peu de renseignements sur les richesses minérales du département.

Les travaux de recherches de la mine, de mercure de La Chapelle-en-Juger sont restés interrompus, sans qu'on puisse les considérer, cependant, comme abandonnés.

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A Diélette, le gite de fer est l'objet de sondages que les circonstances de lieux sont loin de favoriser. Il faut, en effet, Messieurs, pratiquer un puits de reconnaissance sur des rochers que la mer couvre et découvre à chaque marée et ce n'est, jusqu'à présent, qu'à marée basse que s'effectue le creusement du trou de sonde. Néanmoins, les résultats de cette recherche ont paru suffisants au permissionnaire pour le déterminer à renouveler une demande définitive en concession. J'ai soumis sa réclamation à M. le Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics auquel il appartient de statuer. Il est à désirer que les travaux qui se poursuivent, en ce moment, soient couronnés de succès. Le Gouvernement y trouverait la preuve de l'opportunité d'autoriser la concession, et notre département pourrait espérer, dans une exploitation fructueuse, voir se développer une grande et féconde industrie.

Les études entreprises par les mêmes Ingénieurs pour dresser la carte géologique agronomique du département ne sont pas non plus suffisamment avancées pour qu'un fragment de ce travail soit mis sous vos yeux.

Dans son rapport, que je vous communique, M. l'Ingénieur ordinaire explique comment le temps constamment pluvieux qui a régné, l'année dernière, s'est opposé à la reconnaissance des contours des terreins si variés que renferme notre circonscription, contours fort difficiles à déterminer de l'aveu même des hommes de science, qui se sont occupés de la géologie de la Manche; comment il est résulté de ce retard que les fonds mis successivement à la disposition du service des mines, en 1860 et en 1861, n'ont pas été ou ne pourront pas être employés durant les exercices correspondants; comment, enfin, il paraît superflu de comprendre, dans le budget de 1862, des allocations nouvelles pour la carte géologique.

Dans de telles conditions, et tout en réservant l'avenir, je me suis abstenu de faire figurer, dans mon projet de budget, aucun crédit relatif à cet objet.

Richesses minérales.

Carte

géologique agronomique.

Engrais industriels.

Administration des haras impériaux.

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Et cette absence de crédit n'empêchera pas M. l'Ingénieur ordinaire des mines de procéder, comme il l'a, du reste, déjà fait, aux essais nécessités par la mise à exécution de l'arrêté préfectoral du 24 août 1860, régiementant la vente des engrais industriels. Ces essais ont lieu dans le laboratoire organisé à vos frais pour l'analyse des échantillons que M. l'Ingénieur Massieu doit nécessairement faire pour la rédaction exacte de la carte qu'il est chargé de dresser.

La situation de l'Administration des haras avait fixé votre attention. Vous appelliez de vos vœux des dispositions qui, maintenant l'intervention directe de l'Etat pour l'amélioration de la race chevaline, assurassent et développassent l'existence d'une Administration qui vous paraissait avoir rendu des services. Une décision impériale a été rendue dans le sens que vous désiriez. Il vous appartient, Messieurs, d'exprimer les sentiments de gratitude dont vous êtes animés. L'expression en sera d'autant plus vive que S. M. l'Empereur a daigné confier, comme vous-mêmes l'aviez itérativement demandé, la haute direction des haras à son premier Ecuyer, sous l'autorité du Ministre d'Etat.

Les effets de la nouvelle organisation ne se sont pas fait long-temps attendre. Des arrêtés des 10, 12 et 44 février 1861 ont posé les règles de l'intervention de l'Etat; des circulaires aux Inspecteurs généraux ont expliqué ces règles, et vers quel but elles tendent. Elles le définissent ainsi :

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« Créer un système mixte d'intervention directe et indirecte, conserver les haras pour l'exemple, l'amélioration, et pour » être la sauvegarde de la remonte de notre cavalerie; » mener le commerce de luxe sur nos marchés, par l'abaisse» ment des barrières; - établir les encouragements sur une "grande échelle primes et courses de toutes sortes; appel » au concours de l'industrie privée, par de nombreuses et importantes approbations d'étalons; subventions dans les grands centres, aux écoles de dressage et d'équitation, pour » arriver à produire un grand mouvement que nous appelle>> rons une révolution équestre et commerciale, en donnant, » par un meilleur élevage, une valeur plus marchande aux chevaux français. "

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Concours Un premier pas a été fait. Cette année, des allocations de pouliches. importantes ont été accordées au département, non seulement pour les concours de pouliches et de poulinières, mais encore pour les courses de Saint-Lo et d'Avranches. De l'état que je place sous vos yeux, il résulte qu'à eux seuls, les concours de pouliches ont reçu sur les fonds de l'Etat la somme importante de 4,500 fr., qui a été répartie en 19 primes.

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