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Personnel des maîtres et maitresses.

avaient justifié de la possibilité de l'emploi des subventions dont l'allocation leur avait été antérieurement annoncée.

En 1859, la part de l'Etat n'avait été que de 19,250 fr., et celle du département de 5,679 fr. 07 c.

C'est donc, pour l'année 1860, une augmentation de 20,591 fr. 60 c.

Des livres ont été aussi distribués, en 1860, aux élèves indigents, dans 407 écoles, appartenant à 270 communes. La dépense s'est élevée à la somme de 2,485 fr., se composant des 1,000 fr., annuellement volés pour cette destination, et des 1,485 fr. alloués à MM. les Délégués cantonaux, pour frais de bureau et libéralement abandonnés par eux.

Le personnel employé dans nos 1,236 écoles, tant publiques que libres, se compose ainsi qu'il suit :

Instituteurs publics titulaires...... 389

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Ce personnel peut encore être subdivisé ainsi, en ce qui concerne les écoles publiques :

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Laïques.

Institutrices spéciales de filles :

Membres d'associations religieuses.

235 446

La situation morale est très-satisfaisante. A peu près tous les Instituteurs et les Institutrices donnent l'exemple d'une conduite honorable, et entretiennent avec les Autorités civiles et religieuses des rapports convenables.

Aussi, l'Administration n'a-t-elle éprouvé d'autre difficulté que celle du choix, pour proposer à S. Exc. le Ministre de l'Instruction publique, d'accorder, à quelques-uns de nos Instituteurs et Institutrices, les distinctions honorifiques dont suit l'énumération :

2 médailles d'argent et un rappel de médaille d'argent ; 6 médailles de bronze et 3 rappels de médaille de bronze; 13 mentions honorables et 2 rappels de mention honorable. Cependant, l'Administration s'est trouvée dans la nécessité de prononcer la révocation de trois Instituteurs, et d'infliger, officiellement, onze réprimandes (8 à des Instituteurs, 3 à des Institutrices).

Malgré les démissions données, en 1860, par 20 Instituteurs publics et 28 Institutrices (principalement par raison d'âge ou de mauvaise santé ), l'Administration n'a éprouvé aucun embarras pour remplir les vides, à mesure qu'ils se produisaient. Les trois écoles normales lui ont fourni un nombre suffisant de maîtres et de maitresses brevetés, et elle a même pu continuer de remplacer progressivement les adjointes non brevetées, par d'autres qui l'étaient, et offraient, d'ailleurs, plus de garanties d'aptitude et de moralité.

Le minimum de traitement garanti était de :
600 fr. pour les Instituteurs titulaires;
500 fr. pour les Instituteurs suppléants;

500 fr. pour les Directrices d'écoles mixtes de re classe ; 400 fr. pour les Directrices d'écoles mixtes de 2o classe. En faisant entrer en ligne de compte le produit des classes d'adultes et les indemnités allouées à 268 Instituteurs qui remplissent les fonctions de Secrétaire de mairie, on trouve, pour l'année 1860, les résultats suivants :

Instituteurs titulaires dont le traitement est resté au minimum de 600 fr.... ..

Instituteurs titulaires dont le traitement a dépassé : 600 fr., sans s'élever au-dessus de 650 fr..... 650

A reporter.....

20

93

700 fr.

89

202

8888

Situation

morale

du

personnel.

Recrutement des Instituteurs et des Institutrices.

Revenu scolaire des Instituteurs et des Institutrices.

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36

108

16

Suppléants dont le traitement a dépassé 500 fr.. Directrices d'écoles mixtes de 2e classe, dont le traitement a dépassé 400 fr....

Directrices d'écoles mixtes de 1re classe, dont le traitement a dépassé 500 fr.....

Les Directrices d'écoles publiques de filles, au nombre de 446, n'ont pas encore, comme vous le savez, de minimum de traitement assuré. Néanmoins, l'Administration a continué d'user de tous ses moyens d'influence pour déterminer les Conseils municipaux à leur garantir 400 fr., 350 ou au moins

300 fr.

La moyenne du traitement des Institutrices a été, pour l'année 1860, de 482 fr. Elle n'avait été, pour l'année 1859, que de 460 fr.

Voici, du reste, quelle a été, en 1860, la situation des écoles de filles, sous le rapport du revenu :

Institutrices dont le revenu a été inférieur à 300 fr. 46
Institutrices dont le revenu a atteint..

300 fr.

51

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Institutrices dont le revenu a dépassé. 1,200 fr.

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Ce revenu a été composé, pour l'année 1860, de la manière suivante :

Prélèvements sur les budgets communaux, centimes
extraordinaires, fondations, legs

et donations, etc.. Rétribution scolaire...

Subvention de l'Etat..

Ensemble..

87,444 07

449,126 25
40,980

217,550 32

Pour la répartition de la subvention de l'Etat, l'Administration a cru devoir, comme d'usage, tenir compte de la capacité des Institutrices, en les classant, en conséquence, par catégories.

Cette subvention, répartie ainsi, à titre de stimulant et d'encouragement, a servi à porter :

A 400 fr. le revenu de 37 Institutrices.

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Le nombre des élèves-maîtres a été, dans l'année scolaire Ecole normale 1859-1860, de 65, se subdivisant ainsi :

de Saint-Lo.

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Les 24 élèves de 3e année ont tous obtenu le brevet de capacité 22 en août 1860 et 2 en mars dernier. Ils ont été placés 10 en qualité d'Instituteurs suppléants, les autres comme maitres - adjoints. L'Administration n'a eu aucun ajournement à prononcer parmi les élèves de 1re et 2e année, à l'occasion des examens de passage. Les 21 admis en septembre dernier ont justifié, à tous égards, le choix qui avait été fait d'eux.

Du reste, les nombreux renseignements que nous possédons nous permettent d'affirmer que, d'année en année, l'école normale de Saint-Lo remplit, de mieux en mieux, le but de son institution.

Nous n'avons aussi que de bons renseignements à donner Ecoles préparasur les cours préparatoires d'Institutrices.

A Coutances, directrices, maîtresses zélées et capables; élèves laborieuses et généralement intelligentes; succès aux

examens.

Les 14 élèves de 3e année occupaient les 11 premiers rangs sur la liste des 27 aspirantes déclarées, en août 1860, dignes du brevet de capacité.

toires d'Institutrices d'Avranches et de Coutances.

A Avranches, maîtres et élèves ont fait également de trèslouables efforts, mais avec des résultats de moindre valeur. Cependant, toutes les élèves de 3e année ont obtenu, soit en août 1860, soit en mars dernier, le brevet de capacité.

Dans les deux établissements, les élèves sont, pour le régime alimentaire et tout ce qui tient à l'hygiène, l'objet de soins donnés avec affection et dévoùment.

Le recrutement des élèves-maîtres s'est opéré sur un nombre restreint d'aspirantes (30 pour 20 places à donner), mais elles étaient bien préparées.

Pendant l'année scolaire 1860-1861, les écoles préparatoires d'Institutrices de Coutances et d'Avranches ont compté 65 élèves-maîtresses, réparties comme il suit :

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Ecoles stagiaires.

Commission

d'examen

Nos dix écoles stagiaires sont restées, comme les années précédentes, complétement stériles.

La Commission d'examen aux aspirantes au brevet de cades aspirantes pacité a rempli sa longue et laborieuse tâche, avec le zèle le plus honorable.

au brevet de capacité.

Classes d'adultes.

Elle a, dans ses deux sessions de 1861, examiné 35 aspirants et 81 aspirantes. Vingt-six des premiers et 72 des secondes ont été déclarés digues du brevet.

Nous avons compté, en 1860, 122 classes d'adultes fonctionnant régulièrement. Elles ont été fréquentées par 4,624 élèves, dont 782 payants et 842 gratuits, qui y ont reçu un enseignement ayant pour objet les matières obligatoires. La durée des cours a varié de 3 à 6 mois, le nombre des leçons de 3 à 6 par semaine, la durée de chacune entre 2 et 3 heures.

Ces cours continuent à produire de très-bons résultats. La somme de 1,500 fr., allouée par vous, pour cette œuvre moralisatrice, a été répartie, à titre de récompense ou d'encouragement, entre 68 des Instituteurs les plus méritants.

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