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mandement de Jean de Blanville, capitaine souverain en Saintonge et en Poitou (Paris, 10 mai 1338).

Légende (en gothique). ...HELIE.. DE LA...

Dessin. Ecu portant une croix, au lambel de cinq pendants. (Bibliothèque nationale, mss. Clairambault, t. 3, p. 23).

No 577. LOMÉNIE (N. de) (1), marquis de Brienne.

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Cachet ovale (26mm sur 22), plaqué sur l'enveloppe d'une lettre adressée au Parlement de Navarre (Bordeaux, 23 août 1787).

Pas de légende.

Dessin. - Cartouche écartelé aux 1 et 4, d'or, à deux vaches passantes (d'or, à deux vaches passantes de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, qui est de Béarn); aux 2 et 3, à un lion rampant; sur le tout, un écusson indistinct, à un chef chargé de trois losanges (Loménie). Couronne de comte. Supports, deux lions, celui de dextre assis, celui de senestre passant. Le cartouche entouré de guirlandes de fleurs.

(Archives départementales des Basses-Pyrénées. P. RAYMOND, n° 733).

N 578. PÉRUSSE (Anne de) (2), cardinal de Givry.

Sceau rond (46mm), matrice plate munie d'un appendice saillant. (Entre 1575 et 1586) (3).

Légende. - ANNAS. DE. GIVRY. MONAS. STI BEG. MOLIS. ET. PVLT. ABBAS.

(Annas de Givry, monasteriorum Sancti-Benigni, Molismi et Pultariorum abbas).

(1) Commandant en chef de la Navarre et du Béarn.

(2) Né le 29 mars 1546; fils de Jacques de Pérusse, seigneur des Cars, et de Françoise de Longwy, dame de Givry; fut connu sous le nom de Givry; abbé de de Saint-Bénigne de Dijon, de Molesmes, de Pontières, de Barbery et de Champagne; évêque de Lisieux en 1586; cardinal vers 1596; évêque de Metz en 1608; mort le 19 avril 1612.

(3) Notre sceau, dont la légende ne porte point d'indication d'évêché, fut gravé antérieurement à 1586, époque à laquelle Anne de Givry fut appelé à la dignité épiscopale; d'un autre côté, ce fut seulement en 1575 qu'il devint abbé de Molesmes, titre qui figure sur le sceau. Ce petit monument fut donc gravé entre 1575 et 1586.

Dessin. Ecu écartelé bande d'or, qui est de Longwy); aux 2 et 3, Pérusse. Une crosse en pal derrière l'écu. La légende est entre deux filets. Bordure d'oves extérieure.

aux 1 et 4, à une bande (d'azur, à la

(Comte DE SOULTRAIT, Notice sur les sceaux du cabinet de Madame Febvre, de Macon, Paris, 1854, p. 63)

N 579. PÉRUSSE (N. de) (1), comte des Cars (1778-1779).

Cachet ovale (26mm environ sur 22), plaqué sur des lettres adressées à Mme de La Vernouille par le sieur Landraud, qui paraît avoir été chargé des affaires de « M. le Comte » des Cars (Les Cars, 4 décembre 1778, 5 juin 1779).

Pas de légende.

Dessin.

Ecusson rocaille aux armes. Couronne ducale. Supports, deux sauvages, l'un assis, l'autre debout.

(Communiqué par M. Sengensse, vice-président au tribunal de Tulle).

No 580. - VILLOUTREYS (N. de).

Cachet ovale (21mm sur 17), plaqué sur une lettre à M. de SaintJust (La Meynardie, 29 octobre 1756).

Pas de légende.

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Dessin. Sur un cartouche, deux écussons ovales accolés, celui de dextre aux armes de Villoutreys; celui de sénestre à trois lions couronnés, 2 et 1. Couronne de comte.

(Archives de la famille de Cescaud, au château de Saint-Just. Communiqué par M. Dujarric-Descombes, vice-président de la Société archéologique du Périgord).

(1) Probablement Marie-François de Pérusse, comte des Cars, né le 8 octobre 1709, fils de Louis-François de Pérusse, comte des Cars, et de MarieFrançoise-Victoire de Verthamon; capitaine de cavalerie au régiment de Toulouse, maréchal-de-camp; marié, par contrat du 2 septembre 1736, à Emilie Fitz-James, fille de Jacques Fitz-James, duc de Berwick, et d'Anne Bulkeley.

Nous avons donné, sous le n° 188, la description, malheureusement bien imparfaite, d'un sceau dont nous avons vainement recherché un exemplaire original, et dont il ne subsiste qu'un croquis informe conservé à la Bibliothèque nationale. Nous l'avons classé ainsi qu'il suit :

PEMBROKE (N., comtesse de), dame de Beynac et de Champagnac.

Mais il aurait dû être inscrit sous l'intitulé suivant :

CHATILLON (Marie de), épouse d'Aymar de Lusignan, dit de Valence, comte de Pembroke, seigneur de Bellac, Rancon et Champagnac.

Marie de Châtillon, fille de Guy de Châtillon, comte de Saint-Pol, et de Marie de Bretagne, avait épousé en 1320 Aymar de Valence, fils de Guy (ou Guillaume) de Lusignan, et de Jeanne de Montchausey. Il faut probablement lire Bellac au lieu de Beynac.

La maison de Châtillon portait de gueules, à trois pals de vair, au chef d'or.

ÉTUDE

SUR LA

TOPOGRAPHIE D'UN DIPLOME DE L'AN 626

La Bibliothèque nationale possède la copie d'un document latin provenant du cartulaire de La Chapelle Aude, aujourd'hui perdu, et relatif à un partage de terres situées dans les environs de Royère, partage daté du règne de Dagobert Ier. Le texte latin de ce document a été récemment reproduit par M. Julien Havet à la suite de son étude Questions mérovingiennes, les origines de Saint-Denis.

Désireux de faire l'application de ce partage, qui contient trois lots principaux et deux lots supplémentaires, mais trop peu familier avec le latin barbare et amphigourique dans lequel est écrit ce vieux titre, nous priâmes MM. Julien Havet et Antoine Thomas de vouloir bien faciliter notre tâche en nous donnant une traduction. Nous les en remercions aujourd'hui.

Avons nous réussi dans notre tentative? Aux lecteurs d'en juger.

Partage de terres en Limousin entre la dame Théodila, d'une part, et Maurin, Audégisèle et consorts de l'autre.

Jarjavaly, vendredi 20 juin 626.

Placuit atque convenit inter viro illustri Landegisilo qui advicem illustræ matronae Teudilanae, Gabregabalio in territorio Lemovicino sitim ad terram demensurandam vel dividendam inter partem jamdictae matronae et Maurino et Audegiselo vel consortes eorum, juxta ut praeceptio gloriosissimo domno Dagoberto regi ad viro inlustri Baronto comite data edocet. Pars memoratae matronae, prosequente jam dicto viro Landegiselo, duas partes, juxta convenientia praesentialoquebatur, recepit. Hoc est, tabula prima, de loco illo ubi terminus qui ad viros illustris Gainoaldo et Baronto

comitisex ordinacione dominica fuerat circuitus, de loco illo ubi terminus qui de versus Rovaria monasterio venit, ubi cubito versus Ebrolocino facit, et deinde per ipso termino usque in fluvio Ausonae et deinde per ipso fluvio usque rio quae est Salmagnaria et votodio Lupiniano, et per alio latus de juxta ipsa villa Fornolus, per canale quae versus palude quod est super Salmagnaria, vadit, usque memorato loco ubi terminus ipse cubitum facit, unde prius tabula ipsa mota fuit. Simili modo et alia tabula ad parte jam dictae matronae Teudilanae de versus villa Fornolus usque ad terminum vallariense usque decusas quod per demensuracione ubi decusas positas sunt, et de illo loco per latus similiter signa vel decusas terminato ordine per loco quid dicitur ad pratellus, et de illo loco ad Castaneolo, ad petras duas, et deinde ad fonte Morsorsa, de illo vero loco ad Cumba ubi de fronte ubi decusas positas sunt, cum mansiones quod dicitur Alpini, quod ipse Maurinus vel consortes sui tenuerunt, et factus illos ubi Maretemus servus ipsorum mansisse visus est. Itaque acceperunt Maurinus et Audegiselus vel consortes eorum tertia tabula, quod abuno latere subjungit ad suprascripta tabula, et a fronte ad terminum qui de versus Rovaria, vel de palude ubi fons Varatum consurgit, per ipsum terminum usque ubi cubitum facit et deinde inantea versus palude super Salmagnaria aripennos octo, ubi signa posita sunt, et de alio latus per me-morato rio Varatione usque ad terminum Valarense, in qua pagina sunt mansiones Concisa, Veterina et Rotaricias. Et refusum est ad tabula prima, de pagina illa quæ de versus Rovaria monasterio de ipsa rem indiviso re manserat, ad parte supradicta matrona Theudilane, quod est inter Varacione et alio rio qui de versus ipso monasterio consurgit, una cum silva vel culturas, aripennos sexcentos, et quod desuper resedunt accepit. idem [Au] degiselus aripennos CCXX et ad parte jam dictorum ad tabula inter ipsos rios per loca ubi decusas positas sunt usque ad Rotaricias. Et proeo quod tabula jam dicto Maurino versus termino Vallarense longior fuisset, ubi Recisolena factus fuerat et sogas octo reciperat, refuderunt a parte suprascriptae matronae Teudilane juxta villa Fornolus factus ille ubi Bitus servus jam dictorum mansisse visus est. Quas tabulas per jam dicta vel demensurata loca, cum silvas, culturas vel prata, unaquaque parte constante ad integra accepisse et adinvicem sibi tradisse. Juxta itaque partes, per Patrem et Filium et Spiritum sanctum, vel per salutem principum cujus nunc potestatem regimur, nulla pars contra parte de suprascriptis, aut heredibus eorum nullo umquam tempore esse ventus. Quod si qua pars de placito resillire voluerit aut contra suprascripta definitione ambulare conaverit inferat parte statuta serv[anti] una cum fisco auri libras decem, argento pondo viginti, et hac conven

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