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117. Sceau du couvent [des Récollets?] de Saint- Yrieix, xvn siècle (no 860). 118 et 118 bis. Sceau et contre-sceau de l'abbaye de Solignac, 1260 (n" 861). 119 et 119 bis. Sceau et contre-sceau d'Archambaud, abbé de Solignac, 1304, 1312 et 1317 (no 862). 120 et 120 bis. Sceau et contre-sceau d'Aymeric Guerrut, archevêque de Lyon, 1236-1246 (n° 869). 121. Sceau de la mairie de Limoges, 1773 (n° 874)

Pl XI.

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Sceau rond (55mm), appendu à des provisions de l'office de notaire en la ville et juridiction de Sadillac (en Périgord), données à Me Pierre Pauli par Bernard Charon, conseiller du roi, maître des requêtes ordinaires de son hôtel en son Etat de Navarre, vicechancelier et garde des sceaux pour Sa Majesté en ses comté de Périgord et vicomté de Limoges (Bergerac, 10 décembre 1606). Légende. HENRIC. DEI. GRA. REX. NAVARRE. COMES. PETRAG. VICECOMES. LEMOVIC.

(Henricus, Dei gratia rex Navarre, comes Petragoricensis, vicecomes Lemovicensis).

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Dessin. Ecu tiercé en pal, à un chef (1). - Le chef parti de trois traits, soit quatre quartiers: au 1, Navarre; au 2, Bourbon; au 3, Albret (écartelé de France et d'Albret ancien); au 4, Foix. Le tiercé au 1, coupé de Béarn et d'Armagnac; au 2, Evreux, au 3, écartelé en sautoir en chef et en pointe d'Aragon, à dextre de Castille, à sénestre de Léon. Sur le tout du tout, Bigorre. — Couronne royale fleurdelysée. L'écu embrassé de deux bran

ches de laurier.

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OBSERVATIONS, Il est à noter que le titre de roi de France n'est pas mentionné, bien que l'acte auquel le sceau est appendu et dont la date est de 1606, soit postérieur à l'avènement d'Henri de Navarre au trône de France (1589). A la vérité, c'était comme successeur des rois de Navarre, et non comme successeur des rois de France, que ce prince possédait le comté de Périgord et la vicomté de Limoges. Néanmoins nous pensons que cette circonstance n'eût pas empêché la mention du titre royal de France, qui avait une si grande prééminence sur tous les autres. La véritable explication nous paraît être que le sceau qui était encore en usage en 1606 avait été confectionné à l'époque ou Henri IV n'était encore que roi de Navarre. C'est ce que démontre d'ailleurs la ressemblance qui existe entre ce sceau et d'autres sceaux d'Henri III, roi de Navarre (voir notamment le n° 6672 de l'Inventaire des sceaux de Clairambault).

(Bibliothèque nationale, mss. Carrés de d'Hozier, dossier Charon, t. 173, fo 132).

(1) Le chef occupe un tiers environ de l'écu.

SUPPLÉMENT A LA SÉRIE II

VILLES

No 574.

LIMOGES (Mairie de).

Sceau ovale (24mm sur 22), plaqué sur un visa accompagnant un acte relatif à une redevance due à l'hôpital, ledit visa en date du 25 avril 1773.

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LIMOGES.

Légende. Dessin. Ecu ovale, de gueules, au buste de saint Martial nimbé, accompagné des lettres S (à dextre) et M (à sénestre), au chef d'azur chargé de trois fleurs-de-lys (d'or), celle du milieu un peu plus élevée que les deux autres à cause du format de l'écu, qui est posé sur un cartouche embrassé, dans sa partie inférieure, par deux rameaux. La légende est inscrite au-dessus du cartouche. Bordure de grènetis.

(Archives de l'Hôpital général de Limoges, liasses des anciennes rentes).

Voir figure 121.

OBSERVATIONS. - « Ce cachet diffère surtout des anciens sceaux de l'hôtel de ville en ce que le visage du patron de Limoges, qui en est la pièce principale, est jeune, imberbe, et ses cheveux moins longs et un peu en désordre. Les lettres S M sont en caractères romains et non en caractères gothiques, suivant la tradition. Nous ne croyons pas que ce cachet ait été longtemps en usage; nous n'en connaissons du reste qu'un seul spécimen » (Note de M. L. Guibert),

SUPPLÉMENT A LA SÈRIE III

SEIGNEURS ET FAMILLES SEIGNEURIALES

No 575. CHAMBORANT (Pierre de) (1), sieur de Drou (sic) (2).

Cachet ovale (22mm sur 18), plaqué sur une quittance de gages donnée par Pierre de Chamborant, sieur de Drou, capitaine-colonel des 50 suisses ordonnés pour la garde de Monseigneur, frère du roi (6 novembre 1576).

Pas de légende.

Dessin.

Ecu ovale à un lion (3) (d'or, au lion de sable armé et lampassé de gueules). Fleuron au-dessus de l'écu.

(Bibliothèque nationale, mss. Pièces originales, Chamborant (4).

N° 576. L'AGE (5) (Meilhot de), écuyer.

Sceau rond (18mm), appendu à une quittance de gages, du com

(1) Né en 1545; fils de Pierre de Chamborant, seigneur de Droux et de la Clavière, et de Philippe de Loubes; sous-gouverneur de la Grosse-Tour de Bourges; conseiller, chambellan et colonel de la garde suisse du duc d'Alençon et son lieutenant-général au gouvernement du Berry; chevalier de l'ordre; marié à Anne de La Forêt, fille de N. de La Forêt, baron d'Ars, et de Claude de Chenevelles.

(2) Aujourd'hui commune de Droux, canton de Magnac-Laval, arrondissement de Bellac.

(3) Les armes sont très effacées; toutefois on croit distinguer le lion. (4) Autre sceau plaqué sur une quittance du 4 décembre 1576, mais portant des armes qui ne sont pas celles de la famille de Chamborant: ovale, de 18mm sur 16; sans légende ; écu à deux lions affrontés (Pièces originales, Chamborant).

(5) D'après Nadaud (Nobiliaire, t. I, p. 2 et 3), le fief de L'Age était situé près du Dorat, et la famille qui en avait pris le nom portait pour armes d'or, à la croix de gueules, ce qui donne lieu de penser que Meilhot de L'Age appartenait à cette même famille. C'est sans doute la même terre qui est nommée ailleurs l'Age-Meilhot (Nadaud, Ibid., p. 658 et 659).

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