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barre, posé à cheval sur un grand 1. » Taillebois, Quelques sigles figulins trouvés chez les Ausci, dans le Bulletin de la Société de Borda de 1882.

N° 98.

L.P.

Marque de fabricant, appliquée sur certaines briques gallo-romaines extraites des remparts de Dax. Dompnier de Sauviac, Chroniques de la Cité et du Diocèse d'Acqs, 73.

N° 99.

L.S.C

Brique en quart de cercle, rayon 0m,63; ép. 0.853. Ces sortes de briques formaient des colonnes encastrées dans les murs romains de Dax.Initiales en creux séparées par des points. Lettres d'un beau module. V. De Mortillet, Marques de tuiles et briques du Musée de Saint-Germain dans le Musée archéolog. XI, 36.

N° 100.

Oïhénart (Notit. utriusque Vasconiæ, 468), signale, sans autres détails, une inscription romaine qui se trouvait autrefois dans une chapelle du Sablar, faubourg de Dax, sur la rive droite de l'Adour. « Supersunt enim in suburbano trans Atturrum amnem (qua ad D. Pauli Basilicam itur) reliquiæ veteres aquæductus, nec procul inde, in quodam sarello, antiquus lapis Romanis inscriptus litteris. »

N° 101.

C//////ERIVS.SILVANVS

Manuscrit de J. Thore, médecin en chef de l'hôpital militaire de Dax, cité par M Taillebois, Bulletin de la Société

de Borda de 1881, p. 224. Marbre blanc, trouvé à l'Ouest de Dax (Porte Notre Dame). Cette inscription est aujourd'hui perdue. c incomplet pourrait être un G, F uu T, et R un P ou un B. Ainsi, du moins, pense M. Taillebois.

C(aius Valerius Silvanus.

Caius Valérius Silvanus. »

N° 102.

« Il y avait avant la Révolution, sur la Place Cathédrale de Dax (forum vetus), une sorte de borne ou pierre milliaire qui, semblable au mille d'or du forum de Rome, aurait servi à compter les distances en s'éloignant de la cité. De temps immémorial, cette pierre était connue sous le nom de pierre de S-Guiraou. Chaque lieue gauloise étant marquée par une pierre, la troisième eut indiqué trois lieues, tertiis leucis; or, à 6 kil. de Dax est Tercis, autrefois Terciis : cette distance équivaut à une lieue et demie des notres, et, par conséquent, à trois lieues gauloises, ce qui tendrait à prouver que la pierre de S-Guiraou était une pierre milliaire, et que la quatrième, en allant vers le couchant, désignant trois lieues parcourues, était placée à Tercis, ainsi que l'indique la vraie étymologie de ce nom. Dans un carrefour où se croisent plusieurs chemins, près de Saubusse, on trouve un tronçon de colonne de marbre gris veiné de rouge qui, sans doute, a été placé là aux temps anciens comme une colonne milliaire. Sur la route de Saint-Palais e d'Oloron, à côté d'un petit pont d'où part un embranchement sur Eyre-Gave, on a trouvé une autre colonne en

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« La hauteur de cette colonne est de 1,90, sa circonférence 1m,30. L'extrémité en terre est fort dégradée, sur une hauteur de 0,80, et présente des creux et des saillies. » Note de Dompnier de Sauviac.

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marbre rougeâtre, dont la forme rappelle les colonnes milliaires. A part ces trois pierres, nous ne connaissons aucune pierre ou borne qui puisse, avec quelque vraisemblance, passer pour des pierres milliaires, et encore, pour ces deux dernières, n'est-ce de notre part qu'un soupçon. » Dompnier de Sauviac, Chroniques de la Cité et du Diocèse d'Acqs, 1 livraison, p. 50.— Il va sans dire que je laisse à l'auteur toute la responsabilité du passage ci-dessus, et des deux notes qui le complètent.

CIVITAS LACTORATIVM.

Dans ma Lettre-Préface, j'ai remercié les érudits français et étrangers, dont le concours m'était indispensable pour former le présent Recueil. Parmi ces conseillers si autorisés et si bienveillants, figure M. Allmer, Correspondant de l'Institut. Les travaux imprimés et manuscrits de ce savant épigraphiste, m'ont plus particulièrement profité, comme on va le voir, en ce qui concerne les inscriptions de la Civitas Lactoratium.

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« La hauteur de cette colonne cylindrique est actuellement de 3 mètres. Elle n'a ni socle ni chapiteau; un cercle taillé dans le marbre la termine. Elle fut trouvée à 3 mètres de profondeur, à côté du pont. Quand les eaux étaient basses, on raconte qu'un corbeau allait se poser souvent sur la partie de la colonne qui émergeait. On employa plusieurs attelages pour la sortir de la vase, et elle cassa; il se pourrait donc que le socle fût demeuré dans la vase. On peut la voir dans le cimetière de OEyre-Gave, où elle supporte une croix. Note de Dompnier de Sauviac.

Pro salute et incolumi | tate domus | divinae_r(es)p(ulbica) Lactoat(ensium) tauropol(ium) fecit.

« Pour le salut et la conservation de la maison divine, la république des Lactoratenses a fait ce taurobole.

N° 106.

L'inscription ci-après, aujourd'hui perdue, était autrefois encastrée dans les murs d'un boulevard de Lectoure. Je la donne d'après un manuscrit conservé aux Archives départementales du Gers, et faussement attribué au P. Mongaillard. Cf. Du Choul, Discours sur la Religion des anciens Romains (édit. de 1556). p. 86.

M. D

POMP.PHILVMENE.QVAE. PRIMA. LACTORAE. TAVRƆPOLIVM. FECIT.

Gruter, I, p. xxix, no 11, publie l'inscription comme suit :

MATRI DEVM

POMP.PHILOMENE

Q. PRIMA. LACTOR

TAVROPOLIVM

FECIT

Cf. Chaudruc de Crazannes, Mém. de la Soc. Roy. des Ant. de Fr. de 1837, p. 151.

M(atri) Deum) | Pompeia) Philumene quae) prima Lactorae tauropolium, fecit.

« A la Mère des Dieux. Pompeia Philumène, la première, à Lectoure, qui ait fait un taurobole. »

M. Allmer cite un manuscrit des Archives municipales de Lectoure, où l'inscription est pareille au texte donné par Gruter, sauf qu'à la seconde ligne PHILOMEN est écrit PHILUMEN, et que LACTOR est écrit fautivement LECTOR. D'après M. Allmer, il faudrait peut-être, à la troisième ligne, F après Q, ce qui donnerait Quinti Filia.

N° 107.

Musée de Lectoure.' Autel en marbre, trouvé à Lectoure vers 1540. H. 0m76; L. 044. Inscription publiée pour la première fois, mais inexactement, par Gruter, 1, p.XXX, no 4. Est également inexacte, la leçon donnée par Chaudruc de Crazannes, Mém. de la Soc. des Antiq. de France de 1837, p. 141. M. Allmer remarque que le T de ET, à la huitième ligne, et le v et l'E de NOVEMB, à la dernière, sont liés en monogrammes. Tête de bélier à gauche, et de taureau à droite. Inscription encadrée de moulures.

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Sacrum Magnae) M(atri)./ Ant(onia) Prima tauropo- | lium fec(it) host(iis) suis, / sacerdotib(us) Zm/inthio Proc(u)liani et Pacio Agrippae,¡ (Pollione II et Apr)o II con(sulibus) XV kalendas) novemb(res).

A partir de l'inscription 107, les points séparatifs que j'ai eu auparavant le tort de mettre en-bas, et que l'insuffisance de l'outillage typographique ne permet pas de mettre au milieu des lignes, seront désormais tournés vers le haut.

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