Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

Hic ad innocentem et pere / grinum / Ursicinum /(vixit) an(nos) VIII m(enses) II d(ies) X. Ser(v)us Christi.

« Ici vous êtes près d'Ursicinus, innocent enfant qui n'a fait que passer sur la terre. Il vécut huit ans, deux mois, dix ours. Serviteur du Christ. »

No 60.

Inscription trouvée à Toujet (Gers), au midi du village, par M. Samazan, qui la garde chez lui. Haut., 047; Larg. 003. Publiée pour la première fois, en fac-simile de grandeur naturelle, par M. l'abbé Cazauran, dans son Épigraphie galloromaine du Gers. La plaque est en deux morceaux. Seconde ligne, NT liés; troisième ligne, ET liés, et haste de droite du second м à peu près détruite; quatrième ligne, partie gauche du second a détruite; cinquième ligne, т en partie détruit; sixième ligne, AV liés et détruits dans leur partie tout-à-fait inférieure.

VIV LAVRCO.
MONTANI. F. SIBI
ET.PRIMAE.MATRI

IVSTAE. FAVSTI.F.

VX. FESTAE. FIL.

O. LAVRINAE.F.L.P.E

Viv(us) Laurco | Montani filius) sibi | et Primae matri / Iustae Fausti filiae) | ux (ori) Festae filiae) | (defunctae) Laurinae loco) p(ecunia) e(mpto).

• De son vivant, Laurco, fils de Montanus, pour lui et

Prima, sa mère, pour Justa, fille de Faustus, son épouse, Festa, sa fille, décédée, a fait ériger ce monument. Emplacement (du tombeau) acheté à prix d'argent. »

N° 61.

Jardin du couvent des Ursulines d'Auch. Marbre rouge, engagé dans un mur. Haut. Om23; larg. 0m21. Mesures de M. Allmer Haut. 0-20; larg. Om20. Seconde ligne, o incomplet.

ΑΠ

ONNI

0. FIERI

PARATVS

ETHERE

No 62.

D. M.

BELIS. SIMAE

SECVNDVS

OIVGI

Trouvée à Auch, en 1852, et publiée par Barry, dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, Inscriptions et BellesLettres de Toulouse, 4° série, t. II, p. 295. Cf. Dumège, Archéologie Pyr. III, 422.

D(is) M(anibus) bel(l)issimae | Secundus / (c)o(n)iugi.

* Aux Dieux Månes. Secundus, à son épouse excellente. »

N° 63.

/NTISTIAE RVFI

Inscription trouvée à Auch, en 1852, et publiée par Barry. Revue de Gascogne, de 1866, p. 6. Je n'ai pu savoir ce que cette inscription est devenue.

(A)ntistiae Rufi

No 64.

J'ai trouvé, d'après les indications de M. l'abbé Sabatié, curé du Sempuy (Gers), trois inscriptions romaines au château d'Antras, commune de Jegun.

« La moins importante est gravée au coin d'une brique à rebords. J'ai omis d'en prendre copie.

<< La seconde se trouve sur deux fragments incomplets et biens frustes.

VIVA

N///

0

0. NACV

ET. VIVV

VXO

« Ces deux inscriptions sont de provenance inconnue. Feu M. Vidaillan, qui les a recueillies, était collectionneur. On trouve de tout dans son cabinet.

[ocr errors]

L'inscription suivante est beaucoup plus importante. Nous en savons exactement l'origine. Elle a été trouvée dans une tombe, au Gleisa de Sainte-Gemme, en l'année 1812, sous la tête de quelque cadavre déposé dans ladite tombe. La pierre a été remise à M. Vidaillan, propriétaire commune d'Antras, près Jegun (Gers). Cette inscription a été communiquée à Dumège. Sainte-Gemme, dont il s'agit ici, se trouve dans la commune du Sempuy, canton de Valence (Gers). La partie droite des à qui sont sans traverse, se prolonge au-dessus du point d'intersection. Cette particularité graphique se retrouve dans les м. Voici cette inscription sur trois fragments qui se raccordent, sans cependant former un tout complet.

D. M

ACBE.NI.AM.BIC. ELLIE

ET.CAEVDNAE

AVCASI.FIL.VXORI.S

VIVO FECITIN ///

D(is) Manibus) Acbeniam Biceli(a)e (filius) | Caedunae | Aucasi filiae) uxori s(ibi) / vivo fecit in... »

<< Aux Dieux Mânes. Acbeniam, fils de Bicelie, a fait de son vivant et pour Caeduna, fille d'Aucasus, son épouse...

« Il faut remarquer que le marbre est en trois morceaux, qu'une ligne inférieure au moins manque, car on voit encore des traces de cette ligne. Enfin, les caractères semblent indiquer une époque avancée. Et puis, les fragments qui nous restent sont bien détériorés. »

Lettre de M. A. Lavergne, du 27 octobre 1881.

No 65.

Cippe autrefois pourvu d'une base et d'un couronnement, actuellement brisé au bas, et détérioré du côté droit. Déposé dans l'ancienne église du Mas-d'Auvignon, canton de Lectoure (Gers). Haut., 0m18; Larg., 0m40. Publié pour la première fois par M. Allmer, Revue épigr. du Midi de la France, no 16, article 281.

D . M

TERTVL //

MANSVE //

/ IL

D(is) Manibus) | Tertul(li) | Mansue(ti) (f)il(ii).....

<< Aux Dieux Mânes de Tertullus, fils de Mansuetus ... »

N° 66.

ANTISTIAE

TALSEIAE

Fragment d'inscription tumulaire, provenant de la petite ville de Gimont, sur les limites de l'antique forêt de Bouconne. Cette inscription a été publiée par Barry, Revue de Gascogne, V1, 6, Deux inscriptions inédites des Ausciï.

[blocks in formation]

Ce marbre appartenait à M. Lacaze, de Monferrand près Gimont. Barry semble croire que l'inscription provient de Gimont, et qu'elle a été trouvée, comme la précédente, sur les limites de la forêt de Bouconne. Revue de Gascogne, VI, 5, Deux inscriptions inédites des Auscii. Cependant Barry ajoute en note: « Nous devons dire pourtant qu'une seconde inscription récemment découverte dans les papiers de M. Dumège, porte comme provenance le nom de Bédéchan, petit village dépendant aujourd'hui de Saramon, arrondissement d'Auch. Si l'inscription vient de Bédéchan, compris dans l'ancien diocèse d'Auch, il faudrait l'attribuer à la Civitas Ausciorum. » Première ligne, т incomplet. Quatrième ligne, vx liés.

Monferrand n'a jamais dépendu, comme Barry l'affirme à tort, du diocèse d'Auch, mais de celui de Lombez (district de Gimont), érigé en 1317, aux dépens de celui de Toulouse. L'inscription doit donc être attribuée à la Civitas

« PreviousContinue »