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Viv(us) Taurinus Deri fil(ius)/ sibi et Orguarrae | Tauri | filiae) uxor et Sambo | Tauri filiu)s suis here / dum m(emoriam) Di habeant Abar | cereus (fecit) moniment(um) meum latum pedibus) x. II(oc) m(onumentum) nostros) h(eredes) n{on) s{equitur) n(ec) h(eredes) h(er dum).

De son vivant, Taurinus, fils de Derus, a fait élever ce monument pour lui et Orguarra, fille de Taurus, son épouse, et pour Sembo, membres de sa famille. Que les Dieux se souviennent de nos héritiers. Abarcereus a fait mon monument, large de dix pieds. Ce monument ne passe pas à l'héritier, ni aux héritiers des héritiers.

N° 52.

Musée d'Auch. Marbre. Haut. 0m20; Larg. 0m40; Épaiss. 003. Seconde ligne, RA liés, et deux N à la fin du second mot. Inscription publiée pour la première fois par Chaudruc de Crazannes. Mém. de la Soc. Arch. du Midi de la Fr. III, 380-83. Reproduite par Dumège, Arch. Pyrénéenne, III, 420-21. Ces deux épigraphistes lisent à la première ligne TAVRINNI. M. Lavergne préfère TAVTINNI, et je me range à son avis.

VIV

SEVERA TAVTINN

I.F.SIBI.ET.SVIS

Viv(a) Severa Tautinn ! I filia) sibi et suis.

"De son vivant, Severa, fille de Tautinnus, pour elle et les siens. »

L'absence de D. M. en tête de l'inscription, a fait supposer qu'elle était chrétienne.

No 53.

Musée d'Auch. Marbre trouvé en exécutant les travaux de la gare. Haut. Om17; Larg. 0m20; Épaiss. 005. Après l'r de la troisième ligne, une feuille cordiforme.

QV
QVARTI

F. VXOR'

SVIS

No 54.

CIVI | | | | |

IVSCO IVG

KARISSIME

C'est tout ce qu'on peut lire sur un autel en marbre blanc, conservé à la Bibliothèque municipale d'Auch. Haut. 052; Larg. 0-32; Épaiss. 017. La dernière lettre de l'avant-dernière ligne est mutilée. Tout porte à croire que c'est un G.

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Moitié d'une plaque de marbre sans ornements, trouvée à Auch, vers 1868, chez M. Couget, libraire à Auch, place

Saliuis. Haut. 0-20; Larg. 0m15; Épaiss. 005. L'A de VIVA (E), à la première ligne, réduit à l'extrémité inférieure de son jambage gauche; le point après ois, à la seconde, contenu dans l'o; le jambage droit, à la fin de la troisième, reste d'une lettre qui pouvait être un в, un E, une F, un p, ou une R. Inscription publiée pour la première fois par M. Allmer, Revue épigraphique du Midi de la France, no 12, p. 183-184. No 13, p. 208, corrections.

Viva(e) Oiso Oll....... | filiae....... | C(aius) Iul(ius) Coer (anus?)......

A vivante Oiso, fille d'Oll..., Caius Iulius Coeranus...» Il se peut, dit M. Allmer. « que COER soit plutôt le commencement de coeravit pour curavit, très-vieille orthographe, dont on rencontre postérieurement à Auguste quelques exemples. >>

No 56

Inscription découverte aux environs d'Auch, et publiée par Barry, Mémoires de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse, 4 série, tome II, p. 296 (1852). Je ne sais ce qu'elle est devenue; et Barry n'en indique pas les dimensions. Première ligne, o mutilé; troisième ligne, la partie supérieure de L manque; cinquième ligne, N légèrement mutilé; sixième ligne, la partie inférieure de F manque.

/os

SYNEROS
LEZBIAE C. CON

NALI. LANIPEN

/NTISTIAE. RVFI

FLORAE. FILIAE

Tout en s'abstenant de restituer et de traduire l'inscription, Barry se livre à des considérations oiscuses, mêlées de quel

ques remarques moins étrangères au sujet, et que je résume, sans toutefois m'en porter garant. /// // os de la première ligne, serait certainement la fin du mot vivos, si commun dans les inscriptions tumulaires de la Narbonaise. Ce monument, funéraire en effet, est érigé par un certain SYNEROS, encore vivant. Pour qui ce monument était-il? LEZBIA est la première destinataire indiquée. Cette femme aurait été la contuberNALIS ou concubine de Syneros. LANIPEN, c'est-à-dire lanipenda ou lanipendia, est un surnom indiquant que Lezbia fut fileuse ou tisseuse de laine. Barry voit dans Antistia une parente de Syneros, sa sœur peut-être, affranchie Rufus ou Rufinus.

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Cippe en marbre blanc, trouvé le 29 mai 1867, dans le couvent des Ursulines d'Auch (ancien prieuré de Saint-Orens). Il y est encore. Haut. 0m72; Larg. Om60; Épaiss. 043. Le mot FLAMINIS est dans une couronne de 0-42 de diamètre intérieur. Publiée pour la première fois par M. l'abbé Canéto, avec fac-simile, dans le Congrès scientifique de Pau, tome II, p. 175-78, et la Revue de Gascogne de 1875, 219-28.

C(aii) Antisti(i) Se| veri | fla | mi | nis | (corona). • Couronne de Caius Antistius Sévérus, flamine..

Ainsi lit et traduit M. l'abbé Canéto. M. Lavergne me semble dans le vrai,quand il préfère: (Dis Manibus)/ C. Antisti(i) Se | veri | fla | mi | nis. « Aux Deux Mânes de C. Antistius Sévérus, flamine. » La couronne serait là pour honorer le défunt.

N 58.

Marbre blanc, incomplet et en trois fragments, de l'hôtel de Commarque, à Auch, place Salinis. Haut. 0m35; larg. 0-65; épaiss. Om10. L'inscription a été déjà publiée par M. l'abbé Cazauran, Bulletin épigraphique, 2o année, no 1, p. 28, et Épigraphie gallo-romaine du Gers.

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Felix Igilli f(ilius) sibi (et) | Attaiorig(is) f(ilio) patri......../ Facundi.... iussit in.... | Cupita faciendum curavit). Il serait téméraire de tenter la restitution complète d'un texte dont nous n'avons pas certaines parties essentielles.

No 59.

Hôtel de Commarque, à Auch. Marbre blanc. Haut. Cm38; larg. 0-48. Première ligne, une feuille après HIC; troisième ligne, au-dessus de SERVS, le monogramme du Christ. Publié pour la première fois par M. de Laurière, dans le Bulletin monumental de 1881, p. 884. M. l'abbé Cazauran en a donné le fac-simile, grandeur naturelle, dans son Épigraphie galloromaine du Gers, et une réduction dans le Bulletin épigraphique, 2o année, planche II, p. 28. La croix tient ici lieu du monogranme du Christ entouré d'un double cercle elliptique. La plupart des lettres de cette inscription semblent avoir été retouchées. Elles apparaissent dans leur forme primitive, qui est celle du ve siècle, à la fin de la première ligne, au commencement de la seconde, à la fin de la quatrième, et dans toute la cinquième. Une feuille de lierre décorative figure entre HIC et AD.

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