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CERDONI

PROCVLAE

LIB

Cerdoni Proculae / liberto).

« A Cerdon, affranchi de Procula. »

No 18.

Fragment d'inscription gravée sur une tablette de marbre blanc, et conservée au Musée d'Eauze. Haut. 021; larg. 016. Elle a été trouvée récemment à Eauze, dans la première tranchée du chemin de fer, au bord de la route de Condom. M. Piette l'a publiée le premier dans sa Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, p. 4. Elle est aussi dans le Bulletin de la Société des Antiquaires de France de 1881, p. 82-83. Sans doute, il s'agit ici d'un affranchi libe(rto).

T
PHO

LI BE

No 19.

Tablette de marbre blanc. Haut. 041; larg. 0m70. Les plus grands caractères ont 0m07 de hauteur; les plus petits ont 003. Les mots sont séparés par des points. Trouvée, vers le milieu du siècle dernier, parmi les ruines d'un bâtiment situé sur le tumulus de Daryacos, qui s'élève dans une prairie, non loin de La Ciotat. Elle est maintenant placée devant la porte extérieure du château de Boutet, appartenant à mon vieux camarade, le marquis d'Arcamont, et sert d'égoût à l'eau du toit. L'abbé Daignan du Sendat la signale dans ses manuscrits, Mémoires pour servir à l'histoire des villes du diocèse d'Auch, p.497. Il donne deux lignes de plus en haut : TL au-dessus de TAL, et c. plus haut au-dessus de c.

D'après lui, cette pierre était chez M. Desberou ou Desberon, à Eauze, 1762. Chaudruc de Crazanes l'a publiée pour la première fois, mais inexactement, dans les Mémoires de la Soc. arch. du Midi de la France, III, 387-88. Mieux vaut le texte donné par M. Piette, Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, et surtout par le Bulletin de la Soc. des Antiq. de France de 1881, p. 91. Il parait, dit le Bulletin, que cette inscription avait autrefois une première ligne, dont les lettres auraient été supprimées pour la retailler en rectangle. Cela est conforme aux indications du manuscrit de l'abbé Daignan du Sendat.

C. IVL. TALSCONIS. F. TARROS

IVL1A. CODA1.FIL. ACCATEN. Vx
C. IVLIVS. PAVLLVS. F

T. IVLIVS. SABIN VS. F

C(aius) Iulius) Talsconis filius) Tarros! Iulia Condai filia) Accaten ux(or)| C(aius) Iulius Paullus f(ilius) | T(itus) Iulius Sabinus filius).

<< Caius Iulius Tarros, fils de Talscon, Iulia, fille de Condaius, épouse d'Acaténus, Caius Iulius Paullus, fils, Titus Ialius Sabinus, fils. »

No 20.

Fragment d'une tablette de marbre blanc, conservée au Musée d'Eauze. Inscription trouvée dans cette localité en 1880, dans les ruines d'un bâtiment à colonnettes (?), aussi en marbre blanc. Hlaut. 018; larg. 017. M. Piette l'a publiée le premier, dans sa Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, p. 7-8, mais d'une façon défectueuse, réparée dans le Bulletin de la Société des Antiquaires de France, 1881, p. 90. Les lettres de SILV, première ligne, sont précédées d'un fragment de lettre qui parait ètre le bas d'un 1. A la quatrième ligne, A et м sont liés. Il en est de même de x et de A. La première

lettre était un E ou un F; la seconde un ; la troisième était probablement un A.

ISILV///
SIVEBA ///

CONIS ////

DAMCIXA//

FIA|||||

No 21.

Fragment de marbre trouvé à Eauze, quartier de Las Plaços, par le cultivateur Lamor, qui le conserve chez lui. Publié pour la première fois par M. Piette, Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, p. 9, et ensuite dans le Bulletin de la Soc. des Antiq. de France de 1881, p. 90. La lettre N de la seconde ligne est mutilée. Les lettres de la troisième le sont également. Il n'en reste que la partie supérieure. Ces lettres sont T et I.

C

RVN

TI

No 22.

Fragment trouvé en 1881, dans les travaux de déblaiement. de la gare d'Eauze, it communiqué par M. Lavergne.

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Dans un manuscrit des Archives départementales du Gers, faussement attribuée au P. Montgaillard, l'auteur donne une inscription gravée sur une plaque rectangulaire de bronze, trouvée au xviie siècle, dans un champ voisin des ruines de

l'ancienne cathédrale d'Eauze, à la Ciotad. D'un côté, on lisait le nom de la ville

ELVSAS

gravé sur une bande allant en diagonale, de l'angle gauche supérieur du rectangle à l'angle droit inférieur. De l'autre, on voyait une louve allaitant deux petits enfants, Romulus et Rémus. L'auteur de l'article inséré dans le Bulletin de la Société des Antiquaires de France, 1881, p. 92-93, émet des doutes sur l'antiquité de cet objet. « Il me paraît douteux, malgré la forme des caractères, que cette inscription remonte à l'époque romaine. »

No 24.

Millin, Voyage, VI, 1re part, 447-48-49, et Dumège, Monum. relig. des Volces. Tectos.,197,338,353, ont publié les inscriptions de trois autels en l'honneur d'ABELLIO, LAHE, et...RDOSSI. Le sculpteur toulousain Lucas, qui avait possédé ces marbres, affirmait qu'ils venaient d'Eauze. La vérité est qu'ils avaient été apportés des Pyrénées, par le chevalier de Lassalle, ainsi que l'a prouvé l'abbé Magi, Remarques d'un Russe sur la Colonie et le Capitole de Toulouse, brochure in-8°, 1781.

No 25.

« Un morceau intéressant nous fut communiqué en 1832. Il avait été trouvé à Eauze, l'ancienne Elusa. C'était un caillou de deux pouces de diamètre, et aplati. Sur ses deux faces étaient deux inscriptions latines en relief; l'une portait RIVVS OMNIA RVIT, et l'autre RIVVS OMNIA FOVET. On s'est demandé comment ces inscriptions ont pu ainsi être appliquées sur ce corps dur. Les uns ont pensé que les lettres ont été formées à l'aide d'un instrument, et par voie de réduction; mais les autres, en plus grand nombre, sont d'avis que, les lettres une fois formées avec un corps gras, le caillou a été

mis dans un liquide qui avait la propriété de le dissoudre. Nous ignorons quelle pouvait être la destination de ce silex.»> Corne, article de la Revue d'Aquitaine, I, 73. Je ne sais ce qu'est devenu ce caillou, dont Corne parle en des termes si précis, que le doute n'est guère possible. Il serait cependant plus que téméraire de faire remonter jusqu'à l'époque galloromaine les deux inscriptions dont s'agit.

N° 26.

N.-B. On m'avait dit qu'il existait au Musée d'Eauze des bagues gallo-romaines portant des chatons inscrits. J'ai pu me convaincre du contraire, et constater aussi que les fragments de poteries conservés dans ce dépôt ne porte t le nom d'aucun fabricant.

Je ne donne pas, sous la rubrique Metropolis Civitas Elusalium, l'inscription conservée au Musée de Toulouse sous le no 191, et commençant par ces mots : TVTELAE LOCI HVIVS (sic), etc. Tout porte à croire qu'elle appartient à la Civitas Ausciorum, et c'est là qu'il faut la classer.

L'inscription chrétienne commençant par QVIETVS CVRATOR..., est réservée pour mon Recueil d'Inscriptions de la Gascogne depuis le commencement du moyen-âge jusqu'à la fin du XIe siècle.

CIVITAS AVSCIORVM.

N° 27.

S.D.S.D.

Fragment de sculpture aujourd'hui perdu, et découvert près d'Auch, sûr le mont Nerveva, dans un antique édifice que l'on croit avoir été un temple d'Apollon. Chaudruc de Crazannes, Mémoire sur un bas-relief représentant Hercul

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