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ples, prouver que Sévère Alexandre prenait le titre de fils de Caracalla, et de petit-fils de Septime Sévère. »

/ / / / / / / / / / ANTONINI ////// FILIO. DIVISE //////

POTI. IMP. CAESARI

MARC. AVREL. SEVE

RO.ALEXANDRO.Plo

|| LICI.AVG.PONTIF
// XİM.TRIB. POTES
// P. P. CON
////// ROCON
///////// ES. P

(Domino nostro divi)| Antonini (magni)/ filio_divi Se(veri ne)poti imperatori) Cæsari | Marc(0) Aurel(io) Seve(ro) Alexandro pio) | (fe)lici Aug(usto) pontif(ici)|(ma)xim(o) trib(unicia) potes(tate) | p(atri) p(atriae) con(suli/..... (p)rocon(suli Elusat)es publice).

<< A notre maitre l'empereur César Marcus Aurélius Sévère Alexandre, pieux, heureux, Auguste, fils du Dieu Antonin le Grand, petit-fils du Dieu Sévère, souverain pontife, revêtu de la puissance tribunitienne pour la..... fois, père de la patrie, consul... fois, proconsul, les Elusates ont, des deniers de la cité, élevé cette statue. »

No 13.

Musée de Toulouse, no 192. Marbre trouvé à Eauze, et donné par M. Doat. H. 045; L. 0m39. L'L de IVLIAE, à la première ligne, réduite par la cassure du marbre à sa branche horizontale; l'E de la quatrième ligne incomplet en-bas Dans son Catalogue du Musée de Toulouse, p. 82, M. Roschach a mal interprété cette inscription, ainsi que le prouve

le passage suivant, emprunté à M. Allmer, Revue épigraphique du Midi de la France, p. 212-13.

« La statue de Mammée, et celle de Sévère Alexandre rappelée par l'inscription précédente, avaient sans doute été élevées en même temps et placées auprès l'une de l'autre. C'est en raison de ce voisinage, que, dans l'inscription du piédestal de la statue de l'impératrice mère, on aura cru pouvoir se contenter de la succinte désignation qui donne à l'empereur, déjà désigné tout au long dans l'inscription du piédestal de sa propre statue, les seuls noms de Sévère et d'Auguste.

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L'inscription parait complète; si on y eût donné à Mammée, outre la qualification de « mère de Sévère Auguste, » celles qu'on lui donnait aussi de mère des camps, du Sénat, de la Patrie et de tout le genre humain, » le mot matri aurait dû prendre place avant les noms de son fils, afin de précéder la série des régimes mis à la suite. Il se pourrait cependant qu'une huitième ligne ait contenu les mots Elusates publice.

« Il faut noter l'orthographe irrégulière devant Mammeae pour Mammaeae. »

// LIAE
/// MEAE

///VSTAE

/ ERI // // STI

/// RI

(Tu)liae | (Mam)meae | (Augustae | (Sev)eri (Augu)sti | (mat)ri.

« A Julia Mammea, mère de l'empereur Sévère Auguste. »>

No 14.

Fragment exhumé en 1881, dans les déblais de la gare

d'Eauze, et publié par M. Allmer dans la Revue épigr. du Midi de la Fr., p. 239. Il semble, dit-il, être ici «< question de la domus divina, et peut-être aussi de l'ordo sanctissimus. »

« Cette inscription, m'écrit M. A. Lavergne, doit peut-être se compléter par un autre fragment, où l'on reconnait le haut de trois ou quatre lettres surmontées d'une moulure.

« Ces deux fragments offrent une même particularité. Ils portent une inscription à leur revers, et qui prouve que la matière a servi deux fois. Les lettres du revers sont beaucoup plus grandes et plus belles. Mais il me semble impossible d'en tirer un sens.

Le second fragment a été aussi trouvé en 1881, quand on déblayait l'emplacement de la fure gare d'Eauze. Dans une seconde lettre, M. Lavergne me parle d'un troisième fragment de la même inscription, qu'il n'a pas vu, et que M. Piette aurait chez lui. Pour le voir, je me suis rendu à Eauze. Mais M. Piette était absent. Ce fragment porterait le nom ancien d'Eauze. Première ligne, simples traces de l'i.

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Tombeau de marbre blanc, découvert par l'abbé Fouillat, au XVIIe siècle, et avant 1679, près d'une église située un peu au-delà du cimetière de Saint-Arnaud, à une lieue d'Eauze, ville située non loin de Cieutat, emplacement de l'antique Elusa Il fut conservé par ordre de l'Intendant de la Généralité dont Eauze dépendait, et transporté au château où il se trouve encore, à Mazères, commune de Barran (Gers), qui appartenait alors aux archevêques d'Auch. L'inscription enca

drée, occupe le milieu du tombeau couvert de sculptures curieuses. En dehors de la partie supérieure du cadre, D. M. séparés par une feuille cordiforme. Publié pour la première fois, en 1689, avec un dessin, par le P. Nicaise, Explication d'un ancien monument trouvé en Guienne, dans le diocèse d'Ausch. C'est là que l'ont pris Montfaucon, Crazannes, Dissertation sur un tombeau antique, etc. Il est à remarquer que Crazannes ne mentionne pas le mémoire de Nicaise. Monlezun, Histoire de la Gascogne, I, 67, a corrigé la traduction de Crazannes. Il affirme, à ses risques et périls, que l'inscription a été gravée à une époque voisine de celle où vivait Cornelius Fronto, professeur de Marc-Aurèle, et il en conclut que cet orateur pourrait bien avoir été originaire de l'Aquitaine. Quoi qu'il en soit, la correction du travail, l'exécution assez soignée des sculptures qui le décorent, prouvent assez qu'il est antérieur à la décadence des arts.

D. M.

AEDVNNIAE. HER

MIONES. FEMINAE.

RARISSIMAE. CON

IVGI. INCOMPARAB

AEMILIVS.FRONTO.

MARITVS. ET. POMPE

IVS.LEPIDVS. FILIVS

D(iis) Manibus) / Aedunniae | Hermiones feminae | rarissimae coniugi incomparab(ili) | Aemilius Fronto | maritus et Pompe | ius Lepidus filius.

<< Aux Dieux Mànes. A Aedunnia (fille ou affranchie) d'Hermiones, femme très-rare, épouse incomparable, Aemilius Fronto, son mari, et Pompeiius Lepidus, son fils. »

N° 16.

Gruter, Inscript. ant. 708, no 7, attribue cette inscription à Nimes. J'ignore si elle s'y trouve encore.

D. M.

L. TAVRINI

AVRELI. CIVI

ELVSENSI

ANNOR.XXIII

PARENTES

D(iis) Manibus) | L. Taurini | Aureli civi | Elusensi annor(um) XXIII | parentes.

« Aux Dieux Mànes de L. Taurinus Aurélius, citoyen d'Eauze, mort à vingt-trois ans, ses parents. >>

Le texte donné par Gruter est il pur? M. Allmer en doute. « Si ce texte est exact, ce qui me semble douteux, il y a à remarquer une transposition probable du cognomen et du gentilicium, etc. »

No 17.

Musée de Saint-Germain, n° 2.564. Tablette de marbre blanc des Pyrénées. Haut. 0m21; larg. 0m29; épaiss. 0m03. Simple encadrement. Les caractères des deux premières lignes ont 0TM04 de hauteur, à l'exception de l'i de la première ligne, qui n'a que 0m02, de l'o de la seconde ligne, qui mesure 003, et de son E final qui 0021/2. Les caractères de la troisième ligne out 003 de hauteur. Ils sont placés entre deux feuilles de lierre ornées de traits de fantaisie, ayant l'une la pointe en-bas, l'autre la pointe en-haut. Inscription découverte à Eauze, dans la première tranchée du chemin de fer, au sud de la route de Condom, et publiée pour la première fois, et inexactement, par M. Piette, Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, p. 3-4,

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