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C'est-à-dire Aux Dieux Mânes d'Albinus, fils d'Ambillus, et à Laevina, fille d'Aucasus, sa femme, tombeau fait de leur vivant dans leur (fonds).

Cette inscription, en trois fragments, se trouve chez Mm. Desmares, canton de Jegun (Gers). H. 017; L. 0-29. Les arètes supérieures et inférieures des jambages quelquefois prolongées de telle sorte, que L de ALBINI, la première L et 1 final de AMBILLI, l'I final de AVCASI, le T de ET et de FECIT présentent la figure d'un c. Au con'raire, E de FECIT offre celle d'un F.

Inscript. n° 68.

Il devait y avoir sur la pierre

ONESI/CRATIS et non pas ONESICRATE.

Inscript. no 69. - Le féminin Orguarra a djà paru dans l'inscript. 51. - Taurinus Deri filius, etc.

Inscript. 75. Une F après HERRI.

... osa Herr() / (filia) et Taro(s) | Herri filius). Inscript. n° 77. - J'ai donné, d'après M. Allmer, le fragment 1, comme suit :

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M. Collard, qui l'a dessiné, et m'a envoyé le dessin :

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M.Collard a l'habitude d'être fort exact dans ses reproductions. J'y ajoute un fragment inédit trouvé chez M. Monédé (au Hallai, près d'Auch), et qui fait partie de ma coltection. Il a été recueilli par M. Collard, sur le même emplacement que le précédent.

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« A la première ligne, le reste de н, ou I, ou м, suivi d'un A 2o ligne o, un point, et F ou н 3° ligne, deux hauts de lettres. Marbre blanc, »

Inscript. n° 80, un o après la partie droite du v.

Inscript. no 82; sigle figulin no 4, le petit i final est tombé

trop bas.

n° 5, les deux têtes humai

nes sur le dessus de

la lampe, et non sur côté.

n° 22, (L)VCAN, au lieu de

L(VCAN).

no 26, NAI au lieu de NA I///

no 31, OTOLCA, au lieu de

OLTOCA.

Inscript. no 86, p. 122. 3e ligne, au lieu de CRRYSAN, lire CHRYSAN//

CIVITAS AQVENSIUM.

Inscript. n° 87. C'est l'inscription célèbre d'Hasparron, sur laquelle j'ai besoin de revenir assez longuement. Et d'abord je demande à fournir, autant que me le permet

l'outillage insuffisant de l'imprimeur, un texte préférable à celui que j'ai donné plus haut.

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J'ai déjà dit, à propos des inscriptions n• 1 et no 2, que des savants avaient rapproché ces trois textes, pour en tirer un système, qui se réduit en somme à ceci. L'inscription de Minicius Italus, atteste incontestablement que, sous le règne de Trajan, il existait une circonscription financière, dite provincia Lactorae. Toujours selon de ces érudits, cette province aurait été à peu près la même que l'Aquitaine de César, et la future Novempopulanie. L'érection de cette province remonterait donc à Auguste, et l'inscription de Hasparren serait là pour l'attester. Enfin, celle de L. Volusenus Clemens, prouverait que les ordres de l'empereur auraient été mis sur-le champ à exécution.

Mais la note de M. Hirschfeld (V. inscript. n° 2), écarte cette dernière hypothèse. Reste donc l'inscription de Hasparren, que M. Desjardins (Géogr. hist. et adm. des Gaules, II, 361), avait d'abord acceptée comme faite sous Auguste. Ce savant a depuis modifié son opinion première, par trois hypothèses nouvelles, que j'ai le devoir d'examiner.

La première se trouve consignée dans un article intitulé Inscription d'Hasparren, inséré dans la Revue Archéologique de juillet 1882, p 22-30, avec un dessin réduit, en forme de fac-simile. Ici, M. Desjardins déclare que la forme de certaines lettres révèle une origine peut-être « post rieure à Constantin. Mais il considère comme infiniment probable que les faits r latés dans l'inscription n'ont pas été inventés, que l'Aquitaine obtint, sous Auguste, non pas l'autonomie, mais un nom officiel, tiré du groupe ibérien au nord des Pyrénées.

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Quant à l'objection résultant de la paléographie,qui attribue incontestablement l'inscription au Bas-Empire, voici la supposition par laquelle M. Desjardins entreprend d'y échapper. « Il aurait été fait au premier siècle une inscription disparue certainement, et qui constituait un souvenir si intéressant pour la Nove populana du ive siècle, puisqu'elle rappelait l'origine de son nom, et avait préparé longtemps d'avance la création même de la province, dédoublement de l'Aquitaine d'Auguste, on dût reproduire dans un monument nouveau, copie plus ou moins fidèle de celui qui avait disparu, et on dût le faire enfin à Hasparren, au Ive siècle, et peut-être reproduire ailleurs dans la nouvelle province cet ancien titre historique de ses origines, comme on fit à Rome mème pour la colonne Duilienne, pour les chants des frères Arvales, et pour tant d'autres monuments historiques des bas temps de l'empire.

M. Desjardins est revenu sur le même sujet dans le Bulletin du Comité des travaux historiques (Archéologie, 1883, p. 163-73). L'article intitulé L'Inscription d'Hasparren et les Novempopuli, est accompagné d'un autre dessin de grandeur naturelle, fait d'après un estampage qui aurait pu être plus exact, et sur lequel je m'expliquerai tout à l'heure.

«

Ici, M. Desjardins déclare qu'à la vue de l'estampage, la forme des lettres rendit absolument impossible l'attribution

du monument au premier siècle; elle le fit descendre, à première vue, jusqu'au temps de Diocletien et de Constantin. » Enfin, cette gravure avait dû être exécutée à la fin du siècle. Mais l'a teur n'en persistait pas moins à croire encore que le texte était du r" siècle, et que, dans un interêt facile à concevoir, on avait voulu le reproduire comme un précieux souvenir national au moment, sans doute, où le remaniement provincial de Dioclétien venait de consacrer, par la création de la Novempopulana, une répartition nominale déjà ancienne, réclamée et prévue depuis longtemps. »

A cette seconde hypothèse, devait bientôt en succéder une autre, et je crois la condenser exactement comme suit.

Sur les dix-sept peuples ou cités nommés dans Ptolémée, et constituant « l'Aquitaine administrative, il n'y en a que quatre imputables à l'Aquitaine et ethnographique (Ptol. 1, vi et vii). Les douze autres sont gaulois.

Or, ces cinq peuples seraient :

1° Les Tarbelli (Tápbeddot ), qui occupaient un territoire équivalent à peu près aux diocèses de Dax et de Bayonne, tels qu'ils existaient encore au moment de la Révolution ;1

2o Les Vassarii (Oúacápio:), cantonnés dans le Bazadais, tel qu'il existait avant l'adjonction de la partie sise sur la rive gauche ; 2

3° Les Datii (Aarto), que je crois impossible de localiser exactement ;

4o Les Ausci ( Ävio), dont le territoire devait être le

'Les identifications ne sont pas de M. Desjardins. J'en réclame la responsabilité.

J.-F. B. *V. J.-F. BLADÉ, Notice sur la vicomte de Bazaume,

75 et s.

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