notre seigneur Gordien étant consul pour la seconde fois, avec Pompeianus, le six des ides de décembre. » Inscription du 8 décembre 241 après J.-C. No 124. Musée de Lectoure. Marbre trouvé dans cette ville, vers 1540. H. 0m88; L. 0 45. Inscription publiée pour la première fois, mais inexactement, par Gruter, I, p. XXX, no 5. Crazan. nes, Mém. de la Soc. des Ant. de France de 1837, p. 140. Septième ligne ND, huitième OR, liés en monogrammes. Première ligne gravée sur l'attique. Guttus à gauche, patère à droite. | TRAIANIO* NVNDINIO D' N' GORDIANO.II.ET ΡΟΜΡΕΙΑΝ Ο COS VI ID DEC S(acrum) Matri) d(eum). | Iul(ia) Nice tau/ropolium ac/cepit hosti(i)s suis, sacerdote) Tra anio Nundinio, domino) nostro) | Gordiano II et / Pompeiano / consulibus), VI id(us) decembres). Autel à la Mère des dieux, Julia Nice a reçu ce taurobole fait de ses propres victimes, par le ministère du prêtre Trajánius Nundinius, notre seigneur Gordien étant consul pour la seconde fois avec Pompeianus, le six des ides de décembre. » Inscription du 8 décembre 241 après J.-C. N° 125. Musée de Lectoure. Marbre trouvé dans cette ville, vers 1540. H. 0m82; L. Om 42. Inscription publiée pour la première fois par Gruter, I, p. XXX, no 3. Sa leçon laisse à désirer, de même que celle de Crazannes, Mém. de la Soc. des Ant. de France de 1837, p. 150-51. La première ligne gravée sur l'altique de l'autel. Inscription enfermée dans un encadrement de moulures. Guttus à gauche, patère à droite. Sacrum) M(atri) d(eum). / G. Iulius) Secun/dus tauropo/ lium accepit | hosti(is) suis, | sacerd(ote) Tra/ianio Nun-! dinio | domino) nostro) | Gordiano II | et Pompeiano | co(n)s(ulibus), VI id(us) dec(embres). << Autel à la Mère des dieux. Gaius Julius Secundus a reçu ce taurobole, fait avec ses propres victimes, par le ministère du prêtre Trajanius Nundinius, notre seigneur Gordien étant consul pour la seconde fois avec Pompeianus, le six des ides de décembre. » Inscription du 8 décembre 241 après J-C. No 126. Musée de Lectoure. Marbre trouvé dans cette ville, vers 1540. H. 0m 64; L. 0 32. Quatrième ligne VR liés; septième ligue VNT liés. On remarquera que, dans cette inscription, tous les E affectent la forme d'un F, particularité qui n'est pas rare dans le sud-ouest de la Gaule. Quatrième ligne VR, septième NT, liés en monogrammes. Inscription publiée pour la première fois, mais incorrectement par Gruter, I, XXX, no 5. La leçon de Crazannes, Mém. de la Soc. des Ant. de France, p. 153-54, laisse aussi beaucoup à désirer.- Avant dernière ligne, première haste de н très haute. Inscription dans un cadre de moulures. Patère à gauche, guttus à droite. Sacrum) | Magnae) M(atri. | Aprilis, Repenti/ni filius, et Satur/nina Taurini / filia) tauropoli/um acceperunt, sacerdote | L. Accio Rem..., hostiis | suis. « Sacrifice à la Grande Mère. Aprilis,fils de Repentinus, et Saturnina, fille de Taurinus, ont reçu ce taurobole fait avec leurs propres victimes, par le ministère du prêtre L. Accius, Rem..... N° 127. Musée de Lectoure. Cippe funéraire en marbre, trouvé dans cette ville en 1873. H. 0m 83; L. 047. Publié pour la première fois par M. Charles Robert, avec un remarquable dessin, Cinq inscriptions de Lectoure. Inscription encadrée de moulures. Patère à gauche, guttus à droite. D(is) M(anibus) | T. Aeli(i) Leo/nis, | procura/toris (Au)gus/(t)orum. << Aux Mânes de Titus Aelius Leo, procurateur des Augustes. »> D'après ses titres, dit M. Allmer, Titus Aelius était vraisemblement un affranchi d'Antonin le Pieux. Les empereurs dont il fut procurateur doivent être Marc-Aurèle et Vérus, qui ont régné en commun de 161 à 169, ou bien Marc-Aurèle et Commode de 177 à 180. - En l'absence de cursus honorum antérieur et de l'absence de désignation de la procuratelle remplie par Aelius Leo, il y a lieu de penser qu'il était procurateur, non pas de la province à laquelle appartenait Lectoure, c'est-à-dire la province d'Aquitaine, d'ailleurs ordinairement jointe à la Lyonnaise, et la plus considérable des Gaules, mais de quelque bien du patrimoine impérial en Aquitaine. » Lectoure formait déjà peut-être un district séparé du reste de l'Aquitaine. Il y a encore à observer que les noms Titus Aelius prouvent que l'in scription n'est pas antérieure à Hadrien; que la mention Augustorun ne permet pas de faire remonter le document au-delà du règne de Marc-Aurèle et de Vérus, à moins qu'il s'agisse d'une procuratelle remplie sous deux empereurs successifs. No 128. Musée de Lectoure. Fragment en pierre du pays, découvert en 1877, dans les substructions d'un mur romain, qui, au moyen-âge,servait encore de rempart. H. 0m 45; L. 0m 33. Première ligne, o et м incomplets; seconde ligne, premier v et L incomplets; troisième ligne, ELORI pour FLORI; qua. trième ligne, T et L incomplets; cinquième ligne, R incomplet. Inscription publiée pour la première fois, mais inexactement, par Barry, Bull. de la Soc. arch. du Midi de la France de 1878, séances du 19 juin 1877 au 19 mai 1878, p. 13. M. Allmer l'a mieux donnée dans sa Revue épigr. du Midi de la France de 1848, p. 36-37. Le dessin publié par M. Charles Robert, Cinq inscriptions de Lectoure ne laisse rien à désirer. (Iovi) Optimo) M(aximo) (pro sal)ute M. lul(ii) | Flori, |(Sa)turnius C(aii) l(ibertus)|(cum/fil)ia Monita. « A Jupiter très-bon, très-grand, pour la santé de Julius Florus, Saturnius, affranchi de Caïus, et sa fille Monita. » No 129. Musée de Lectcure. Autel en pierre du pays, découvert par M. Camoreyt, en 1881, dans les substructions du mur |