MARTI TIB CLAVDIVS SOTERICVS PRO DOMESTICO / ILIO SVO V'S L M (Deo) | Marti, Tibe(rius) Claudius | Sotericus, pro Domestico | (filio suo / v(otum) s(olvit, l(ibens) m(erito). Au Dieu Mars, Tibérius Claudius Sotericus, pour Domesticus son fils. Avec reconnaissance, en accomplissement de son vou. » APPENDICE. Sous ce titre, je donne ici, affectées de chiffres romains, les inscriptions plus ou moins suspectes, où notoirement fausses. Toutes, sauf une seule, n'existent pas, et n'ont jamais existé probablement en nature. La plupart ont été publiées d'après les deux manuscrits de Beaumesnil, déjà signalés dans ma Bibliographie. Je reproduis de mon mieux ces prétendus fac-simile, de même que certains autres. textes empruntés à d'autres ouvrages imprimés ou inédits. Au besoin, je fournis les éclaircissements nécessaires; mais ici, je me crois dispensé de restituer et de traduire. Rien à signaler. INSCRIPTIONS GÉNÉRALES. CIVITAS ELVSATIVM. Rien à signaler. CIVITAS AVSCIORVM. I Manuscrit appartenant à M. Monédé, propriétaire au Hallai, près d'Auch. L'auteur anonyme y a consigué quelques prétendues découvertes épigraphiques. L'inscription ci-dessous, au moins suspecte. aurait été découverte, en 1845, à Saint-Martin, près d'Auch, par le jardinier Doucet. CIVITAS AVSCIORVM. Marbre formant la partie supérieure d'un sépulcre, trouvé à Auch en 1794. Filhol, Annales de la ville d'Auch, 44. Inscription fausse. VENTIS GENVA FLEXI CIVITAS AVSCIORVM. III J'ai copié exactement dans Filhol, Annales de la ville d'Auch, p. 103, cette inscription, que l'auteur donne comme ayant été trouvée à Auch, dans la plaine du Gers, en 1827. Inscription suspecte à raison de son orthographe et de son fournisseur. DIIS MANIBVS IV CIVITAS AVS IORVM. - Manuscrit Beaumesnil (chez M, Albert Lenoir), p. 41, portant des inscriptions d'un monument trouvé en Guienne, dans le diocèse d'Auch. » C'était, dit-il, un marbre blanc tout d'une pièce, de sept pieds de long sur deux pieds cinq pouces de large et vingt-cinq pouces de haut non compris le couvercle, le tout hors œuvre. CIVITAS AVSCIORVM. V Manuscrit appartenant à M. Monédé. Inscription fort suspecte. Le manuscrit porte qu'elle aurait été trouvée à Coujet, près du Garros, commune d'Auch, en 1842. CLARO MATER FECIT VI Filhol, Annales de la ville d'Auch, 103, affirme que cette inscription se trouvait au dessus d'un tombeau, découvert à Auch, dans la plaine du Gers, en 1287. Il ajoute que l'inventeur vendit sa trouvaille, que j'ai vainement recherchée. Inscription au moins suspecte. HICIACET' ALBINVS CVM ORTODIA CONIVGE SVA VII Estampage de Barry, communiqué à M. Allmer par Privat, imprimeur à Toulouse, et sans doute destiné au recueil épigraphique à joindre à l'Histoire générale de Languedoc. M. Allmer a bien voulu m'envoyer à ce sujet une note,portant que l'inscription, faisant partie de la collection Borel, de Cologne, à Auch, aurait été estampée par l'abbé Canéto, dont l'envoi remonte au 2 janvier 1852. Inscription suspecte, à cause des points surmontant les I. CIVITAS AVSCIORVM. D M M⚫ MACRİNVS PATRI VIII M. Allmer m'a aussi communiqué une autre inscription suspecte, ayant de tout points la même origine que la précédente. Je copie fidèlement. CIVITAS AVSCIORVM. Manuscrit appartenant à M. Monédé. L'inscription aurait été trouvée à Auch ou aux environs. CIVITAS LACTORATIVM. X Manuscrit Beaumesnil (chez M. Albert Lenoir), p. 105 « Fragment d'un autel élevé pour le salut de Septimus Severus et d'Antonin Caracalla, son fils ainé, consacré à la Mère des Dieux. Ledit antel et vou faits par la ville de Lectoure, de l'autorité du décurionnat, dont les officiers en exercice sont nommés decuriones. » « Ilaut d'une colonne de marbre gris, où se lit en initiales les mots suivants: Sacrum Manibus Maxima, en l'honneur de Gordien ou de sa mère Mater Maxima. » Manuscrit Beaumesnil (chez M. Albert Lenoir), p. 108. S M M Inscription très suspecte. CIVITAS LACTORATIVM. XII Inscription publiée pour la première fois, d'après le manuscrit de Baumesnil appartenant à M. Albert Lenoir, par Chaudruc de Crazannes, Dissert. sur le taurobole, dans le t. III des Mém. de la Soc. des Antiq. de France, p. 156. |