MM. JACQUARD, professeur au collége de Saint-Thomas-d'Aquin, à Oullins (Rhône). LACROIX, pharmacien de 1r classe à Mâcon (Saône-et-Loire). Mme LASTIC-SAINT-JAL (de), à Saint-Galmier (Loire). MM. LEGRAND, agent-voyer d'arrondissement, à Bourges. MAURICE, pharmacien, rue Roanelle, 16, à St-Étienne (Loire). MÉHU (Adolphe), pharmacien de 1re classe, professeur à l'École normale de Villefranche (Rhône). MORAND, curé de Civrieux (Ain). MOULLADE (Edmond), pharmacien, place de l'Hôtel-de-Ville, au Puy (Haute-Loire). ОCHS, à Tenay (Ain). PAILLOT (Justin), pharmacien, faubourg des Chaprais, à Besançon (Doubs). PERRET (Horace) fils, à Saint-Genis-Laval (Rhône). PHILIPPE (Louis), vicaire à Miribel (Ain). PRUDON (Michel), pharmacien, à Uriage (Isère). RAINERY, à Voiteur (Jura). RICHARD, pharmacien, à Grenoble, cours Berriat. TEISSONNIER (C. de), à la Grand-Croix (Loire). TILLET, professeur au collège de Mongré, à Villefranche (Rhône). TRABUT, interne à l'Hôpital de Mustapha (Algérie). VOLLE (Léon), droguiste, à Aubenas (Ardèche). Sociétés correspondantes Société botanique de France. - d'Études scientifiques d'Angers. des Sciences naturelles de Nîmes. d'Agriculture, Sciences et Arts de la Haute-Saône. des Sciences physiques et naturelles de Toulouse. littéraire, scientifique et artistique d'Apt. Académie des Sciences, Lettres d'Aix (Bouches-du-Rhône). Société royale de Botanique de Belgique. botanique du Luxembourg. des zoologistes et botanistes de Vienne. botanique d'Edimbourg. PROCÈS-VERBAUX DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON SÉANCE DU 12 NOVEMBRE 1874 PRÉSIDENCE DE M. L. DEBAT La séance de rentrée est ouverte à sept heures trois quarts. Le procès-verbal de la séance du 6 août dernier est lu par le Secrétaire et donne lieu à l'observation suivante : Au sujet de la forme spéciale de Stachys palustris L. que M. V. Morel a citée dans le compte-rendu d'une herborisation à Cusset (1), M. Cusin annonce que M. Reverdy a trouvé à Pierre-Bénite une espèce intermédiaire entre les Stachys palustris L. et S. sylvatica L.; cette espèce se reconnaît à ses feuilles toutes pétiolées, acuminées; elle a été décrite par quelques auteurs sous le nom de S. ambigua Sm. (S. pàlustrisylvatica Schiede). M. Vivian-Morel répond que les Stachys trouvés par lui soit à Cusset soit au marais des Echeyts, ne se rapportent pas au S. ambigua, mais appartiennent au S. palustris L. dont ils sont probablement des formes critiques. M. Magnin, secrétaire, donne lecture de la correspondance: (1) Annales, t. II, p. 111. Dans l'alinéa du milieu de la page et commençant par ces mots : Dans la prairie voisine..... etc., une erreur de rédaction a fait attribuer au Teucrium scordium la phrase suivante qui se rapporte au Stachys palustris : Ce dernier m'a paru avoir... etc. 1° M. Legrand, de Montbrison, remercie la Société de l'envoi de ses publications; il offre en échange l'ouvrage qu'il vient de publier sous le titre de Statistique botanique du Forez. M. Legrand promet en outre une note sur une excursion faite à Pierre-sur-Haute à la recherche des Lycopodium annotinum L. et chamaecyparissus Al. Br. ainsi que des échantillons de ces espèces pour l'herbier de la Société, L'ouvrage de M. Legrand est confié à M. Cusin pour en faire un rapport à une prochaine séance. 2o Bulletin de la Soc. d'Études des Sciences naturelles de Nîmes, 2° année, n° 3. 3° Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault, t. Vl. 4° Revue savoisienne, n° 10. 5o Bulletin de la Société d'Agriculture de la Haute-Saône. 6o Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse, 8 année, n° 1. 7° Bulletin de la Société d'Études scientifiques d'Angers, 3o année. 8° Société botanique de France: N° 1 et 2 du Compte-rendu des séances de 1874 et fasc. B de la Revue bibliographique. M. SAINT-LAGER présente à la Société, de la part de M. Husnot, les Exsiccata que ce bryologue vient de publier sous le titre de Genera muscorum Europæorum, pour faciliter l'étude des Mousses; ils contiennent les types de tous les genres européens. L'idée de cette publication a été suggérée à M. Husnot par plusieurs de nos collègues qui, au mois d'août dernier, herborisaient avec ce savant dans les Hautes-Alpes. M. DEBAT donne lecture d'une lettre adressée de New-York par Me Bobart, qui propose à la Société de lui envoyer des plantes américaines. M. Debat est d'avis d'accepter cette offre, bien que la Flore du Nouveau-Monde ne fasse pas l'objet immédiat de nos études. M. le Président informe la Société de la perte qu'elle a faite par suite de la mort de deux de ses membres titulaires: M. Jules Forest et Henri Lorenti. Après les paroles de regrets témoignées à la mémoire de nos 3 deux collègues (1), M. le Président entretient la Société des diverses péripéties par lesquelles a passé notre demande de subvention au Conseil général; grâce aux démarches réitérées de notre Président et de plusieurs de nos collègues, une subvention de 200 fr. nous a été accordée, subvention bien modeste, mais que nous avons l'espoir de voir augmenter l'année prochaine (2). M. le Président termine en rappelant que la Société devra dans peu de temps renouveler son Bureau. Il engage les Sociétaires à se concerter, dès à présent, pour éviter les tours de scrutin qui occupent le temps des séances au détriment de communications souvent importantes. Communications : M. MÉHU dépose sur le bureau des spécimens d'une Renoncule aquatique, récoltée dans le grand fossé de la prairie de Bourdelans, près de Villefranche. Cette renoncule a déjà été signalée à la Société (3) sous le nom de Ranunculus confusus Gren. Godr. Mais cette détermination, acceptée tout d'abord sur des indications erronées, ne peut convenir à la plante de Bourdelans. La confrontation avec des types provenant de MM. Grenier et Martial Lamotte ne laisse aucun doute à cet égard. Il en est des Renoncules batraciennes comme des Roses. On ne saurait le plus souvent, pour les formes secondaires, arriver à une identification absolue avec les espèces décrites par les auteurs. Toutefois, la Renoncule, soumise à l'examen de la Société, paraît devoir être rapportée à cette forme du R. radians Revel, à carpelles glabres, dont M. Boreau signale l'existence à Thouars (4). La même plante a été observée depuis longtemps dans les fossés de Bâgé-le-Chatel (Ain) par notre collègue, M. Fr. (1) Annales, t. II, p. 154. (2) Dans sa séance du 23 août 1875, le Conseil général a accordé, à notre Société, une allocation de 500 fr. (3) Annales de la Soc. bot. de Lyon, 1873, p. 101. (4) Boreau. Fl. du Centre, éd. 3, t. II, p. 11. |