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En descendant par la Combe-de-Blaye on pourra récolter les espèces suivantes dans les moissons :

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Dans les marais de Méouse, près du Buech, nous trouverons :

Typha minima Hopp.

Polygala exilis D. C.

Scirpus setaceus L.

maritimus L.

Lotus tenuis Kit.

Plantago serpentina Vill.

Erythraa pulchella Horn.

Myricaria germanica Desv.

Asparagus officinalis L.

FOSSILES VÉGÉTAUX DES TUFS CALCAIRES DE MEXIMIEUX,

par M. Ant. Magnin.

M. Magnin présente à la Société des empreintes végétales provenant des calcaires d'eau douce de Meximieux (Ain). Géologiquement, ces calcaires appartiennent au pliocène; d'après les recherches de MM. A. Falsan, Gaudin et surtout de M. de Saporta, la Flore dont ces calcaires ont conservé des vestiges nombreux et en bon état, était une flore analogue à la flore actuelle des îles Canaries; elle était caractérisée par la prédominance des Laurinées, des Palmiers, des Ficus; on y remarquait le Nerium oleander, qui croît maintenant en Palestine, un bambou, nommé par M. de Saporta Bambusa lugdunensis, etc.; M. Magnin montre des empreintes de ces diverses plantes et termine en indiquant par quels moyens les paléontologistes arrivent à la détermination d'échantillons souvent réduits à des fragments de feuilles, par l'étude minutieuse de leur nervation.

SÉANCE DU 19 FÉVRIER 1874

Correspondance. M. Achille Prost remercie la Société de son admission comme membre titulaire.

HERBORISATION DE LA SOCIÉTÉ SUR LES BORDS DU GARON Compte-rendu par M. Debat.

L'herborisation a commencé au sortir de Saint-Genis-Laval, en traversant le territoire de Chaponost pour aboutir au moulin du Barrail, sur le Garon. Chemin faisant, une petite pente rocheuse située au bord de la route nous offre en abondance le Racomitrium canescens fructifié, et un assez grand nombre d'hypnacées communes, ainsi que d'autres mousses des familles voisines, entre autres quelques touffes rares de Cylindrothecium Montagnei malheureusement stérile. Un peu plus loin, au bord des prairies, on trouve de nombreux spécimens de Pottia truncata mélangé à l'Anacalypta lanceolata. L'année dernière nous avions rencontré sur des blocs isolés, à cette même place le Grimmia funalis. Il nous a échappé cette dernière fois. Au pied des murs, le long des haies, on récolte çà et là le Fissidens adianthoïdes et quelques Bryum communs. Au point où commence la descente vers le Garon se trouve une espèce de carrière dont les parois offrent une mousse qu'on est assez étonné d'y voir, c'est le Bryum alpinum. Toutefois cette

espèce que son nom semblerait indiquer comme étrangère à notre région s'y trouve assez répandue; mais est rarement récoltée parce qu'elle n'y fleurit pas. Les capsules noirâtres n'apparaissent que dans les altitudes d'au moins 1,200 mètres. Toutefois le mode de végétation et la couleur des touffes sont assez caractéristiques pour qu'il y ait lieu de recueillir les échantillons même stériles. Une dépression dans ces mêmes rochers fournit des débris de Philonotis fontana desséchés. En descendant dans la vallée, on trouve une espèce de gorge d'un abord assez difficile. Les rochers qui en forment la paroi sont couverts dans la partie supérieure de Grimmia, appartenant surtout aux espèces pulvinata, leucophora, orbicularis, d'Hedwigia ciliata. Plus bas, les parties humides offrent le Rhynchostegium rusciforme, le Fontinalis antipyretica, ce dernier abondant dans tout le parcours du Garon; les hypnacées communes. Deux mousses que nous avions trouvées à d'autres époques, l'Hylocomium squarrosum, et l'Eurynchium crassinervium, n'ont pu être retrouvées. En revanche, nous avons signalé de nombreux tapis de Pterogonium gracile. Arrivés au bord du Garon, nous recueillons sur les pierres divers Rhynchostegium et Brachythecium, entre autres le Brachythecium populeum. Sur la face de la vallée exposée au nord, les Hypnacées, Thuidiacées, etc., communes dans nos vallons abondent sur tout le parcours. Inutile d'en relever la nomenclature. Une seule station mérite qu'on s'y arrête. Mélangés aux espèces communes on y trouve le Bartramia pomiformis, le Thuidium delicatulum fructifié, le Mnium hornum très-jeune, le Climacium dendroïdes, et un autre Mnium, qui malheureusement était trop peu développé pour être déterminé exactement. Le retour fait par des chemins assez secs n'a pas été fructueux. Nous n'y avons vu que Bryum cœspiticium et Encalypta vulgaris, etc. En somme, cette excursion est productive et des plus propres à développer le goût de la bryologie chez les jeunes botanistes. Le débutant y trouve une variété assez nombreuse de genres et d'espèces et le botaniste plus exercé peut y signaler la présence de plusieurs mousses assez peu communes dans les localités environnantes.

M. THERRY rend compte des espèces qu'il a recueillies dans cette herborisation, soit dans d'autres excursions particulières. Dans l'herborisation du Garon, que M. Therry a continué par le pont d'Alaï: Endocarpum fluviatile; Spirogyra quinina sous le pont d'Alaï; Valsa leucostoma, sur branches de peuplier; Diatrype stigmatea, sur une palissade d'Aubépine: Nummularia Bulliardi, sur branche morte d'Acer campestre; Melogramma Bulliardi, sur un Charme; sur une châtaigne gâtée, un Papulospora et le Sclerotium varium Pers. var. Castanea Grogniot.

M. Therry présente ensuite l'Agaricus glandulosus, Champignon étagé, trouvé ces jours derniers par M. Vivian-Morel, et dont l'échantillon présenté est complètement dépourvu des glandes citées par Bulliard et De Candolle; Polyporus ignarius,

etc; Schizogonium Boryanum, jolie algue, trouvée sur les détritus de la fabrique d'allumettes Coignet, à la Cité.

M. Therry continue l'exposition de ses recherches sur le développement du Stigeoclonium protensum, qui a fait le sujet d'une communication à la séance précédente. De ces recherches, M. Therry aurait acquis la conviction presque certaine que cette Algue n'est pas rameuse; les rameaux ne seraient autre chose que les propres spores de la plante, se fixant sur la plante même comme sur le premier support venu, pour s'y développer. Ce qui fait adopter cette interprétation par M. Therry, ce sont les différences que la ramification de cette algue présente avec celle des algues réellement rameuses, telles que les Cladophora: la présence du mucus qui enveloppe toute l'Algue doit aussi empêcher les spores de s'éloigner du lieu où elles sont nées. Ces résultats sont en contradiction complète avec les faits cités jusqu'à présent. M. Therry reconnaît du reste qu'ils appellent de nouvelles recherches.

M. SAINT-LAGER annonce l'envoi des Annales de la Société Botanique de Lyon à plusieurs Sociétés savantes. Une d'elles, la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault a déjà répondu en envoyant ses Annales de 1873. Cet envoi est accompagné d'une lettre de M. Aubouy, conçue en des termes très-bienveillants pour notre Société et promettant des renseignements très-intéressants sur la Flore de l'Hérault.

M. Saint-Lager donne ensuite quelques détails sur une excursion bryologique faite par lui dernièrement dans le Bugey et sur laquelle il donnera plus tard une notice lorsque ses observations seront plus complètes.

L'herborisation de la Société est fixée pour dimanche prochain à Rochecardon.

SÉANCE DU 5 MAI 1873

Correspondance :

M. Saint-Lager, vice-président, donne lecture :

1' D'une lettre du secrétaire-perpétuel de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix en Provence,

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