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MEHU, VIVIAN-MOREL, CUSIN, DEBAT: Discussion sur

l'Espèce. THERRY: Excursion cryptogamique à

Seyssuel

MAGNIN Sur quelques parasites du Lierre.

et MOREL: Discussion sur le Ranunculus albicans.
MINGAUD: Sur l'Arbutus unedo. MAGNIN: Obser-
vations cryptogamiques

-

CUSIN Dispersion du Pterotheca. DEBAT: Fructi-
fication du Marsilea quadrifolia.

MERGET: Suite des recherches sur les gaz.
VIVIAN-MOREL, CUSIN, MAGNIN: Plantes des environs
MERGET: Continuation des études sur

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CUSIN Herborisations à Charbonnières et au Grand-

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Camp. MATHIEU et SAINT-LAGER: Herborisation
au Garon et au Colombier du Bugey.

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-

-

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CUSIN Herborisation à la Grande-Chartreuse.
MERGET Suite des études sur les gaz.
VIVIAN-MOREL: Indications de plantes.

-

CUSIN: Herborisation aux Echeyx. MERGET: Suite
des études sur les gaz

TRABUT Note sur quelques plantes du Valais.

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Page 8, au lieu de Clem. alba, lisez Clem, vitalba.

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INTRODUCTION

La Société botanique de Lyon a pris naissance dans le courant d'avril de l'année 1872. Le projet conçu par quelques botanistes désireux de voir s'établir des liens plus étroits entre ceux qui, à Lyon ou dans les environs, cultivent les mêmes études, fut bientôt mis à exécution, et grâce au zèle des diverses personnes dont on sollicita le concours, la nouvelle Société franchit facilement la période d'organisation. Après un peu plus d'un an d'exercice, elle se voit en mesure de publier les résultats de ses travaux. Nous souhaitons que ce premier volume réponde aux espérances de ceux qui se sont intéressés à nos débuts et reçoive un accueil favorable de la part des autres sociétés savantes.

Quel que soit, du reste, le jugement que l'on portera sur ces premiers essais d'une Société naissante, nous croyons devoir donner quelques renseignements sur le rôle qu'elle s'est attribué, sur le programme qu'elle a cru pouvoir se tracer.

Animés tous d'un ardent désir de propager le goût des études botaniques, nous avons pensé qu'il fallait s'adresser surtout aux jeunes gens dont l'intelligence s'ouvre facilement aux charmes de la nature. Aussi nous les accueillons avec empressement parmi nous, alors même qu'ils ne possèdent encore aucune notion scientifique, pourvu qu'ils fassent preuve de zèle et de persévérance. Pour leur faciliter l'acquisition des connaissances premières, la Société a institué des herborisations spéciales à l'usage des débutants, des conférences sur les principes élémentaires de la botanique et, grâce au concours dévoué de ceux de nos membres qui se consacrent à cette aride éducation, nous

sommes heureux de constater, après expérience faite, que cette propagande intelligente obtient de bons résultats.

En essayant ainsi de créer en vue de l'avenir une pépinière de botanistes, nous espérons avoir droit à la sympathie de tous les amis de la science; mais il est certain qui si la Société botanique de Lyon se renfermait exclusivement dans ce rôle initiateur, elle ne devrait point aspirer à prendre rang parmi les sociétés savantes. La publication actuelle prouvera, croyons-nous, qu'elle n'a point abdiqué ses droits à ce titre. Dans la mesure de ses forces, elle abordera les nombreux problèmes de la Botanique descriptive, de l'Organogaphie et de la Physiologie végétale; elle étudiera la distribution géographique des plantes, leurs rapports avec la contitution géologique du sol, etc. Il est vrai que sous ces deux derniers points de vue ses richesses doivent être généralement renfermées dans le bassin spécial du Rhône (partie française); mais ce bassin offre une variété que l'on rencontre rarement et, par suite d'une configuration exceptionnelle, des espèces méridionales s'y trouvent presque côte à côte avec celles qui hantent les glaciers et les neiges éternelles.

Pour mener à bonne fin ce vaste travail, nous avons fait appel aux lumières de nombreux correspondants, et leurs renseignements, s'ajoutant aux nôtres, formeront, avec le temps, un ensemble de documents assez complet pour être consulté avec fruit par les futurs explorateurs.

En ce qui concerne la Botanique descriptive, de récentes et sagaces observations ont élargi le cadre des espèces connues. Dans cette voie, un botaniste lyonnais, M. A. Jordan, s'est acquis une réputation méritée. Nous comptons mettre à profit les travaux et les indications de ce maître habile.

Les recherches d'Organographie et de Physiologie constituent le côté le plus ardu des études botaniques. Il faut posséder, en premier lieu, un certain nombre d'appareils et d'instruments, dont

A

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quelques-uns sont d'un prix assez élevé. Elles exigent, en outre, des expériences d'une assez longue durée pour la plupart, et enfin, indépendamment de ces conditions matérielles, qu'il ne lui est pas toujours facile de réaliser, l'observateur doit être doué d'aptitudes spéciales, privilége des intelligences les mieux partagées. Les travaux que nous publions aujourd'hui prouvent que les hautes questions de la Botanique sont, de la part de plusieurs de nos membres, l'objet de sérieuses études, et nous avons le ferme espoir que, pour beaucoup d'entre nous, leur exemple ne restera pas stérile.

La Société poursuit, d'ailleurs, en vue de ces importantes et difficiles questions, la réalisation d'un projet que diverses circonstances ont forcé d'ajourner jusqu'à ce jour. Il s'agit de la création, aux frais de la ville, d'un laboratoire spécial affecté aux études organographiques et physiologiques végétales. Des instruments convenables et un terrain d'expériences seraient annexés à cet établissement, qui, sous certaines conditions réglementaires, serait ouvert au public travailleur, et rendrait incontestablement les plus utiles services à la science.

Enfin, pour ne laisser aucune partie du domaine botanique inexploré, plusieurs de nos membres encouragent par tous les moyens en leur pouvoir l'étude des plantes cellulaires, ces humbles mais si intéressants représentants du règne végétal, qui, par une indifférence peu explicable chez les amis de la nature, sont trop généralement délaissés ou méconnus. Les belles journées d'hiver, saison favorable à la végétation cryptogamique, sont utilisées par des herborisations spéciales. Des conférences élémentaires feront connaître aux commençants les principaux éléments de l'organisation et les principes de la classification en cryptogamie, et, d'ici à quelques années, nous espérons voir cette section importante de la Botanique prendre une place honorable à côté de la Phanérogamie.

Nous venons d'indiquer à grands traits le programme que s'est imposé la Société botanique de Lyon. Elle n'a point, évidemment, la prétention de le parcourir dans tous ses détails; mais s'inspirant de l'exemple de ses aînées, confiante dans leur bienveillant accueil, elle a foi en son courage, et compte ne pas rester indigne d'une cité où la Botanique fut toujours en honneur et cultivée avec succès par des hommes dont nous nous honorons de suivre les traces et les féconds enseignements.

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