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Rosa mollissima, Fries.

jundzilliana, Bess.

Alchemilla vulgaris, L.

Spiræa aruncus, L.

Knautia sylvatica, Duby.
Laserpitium latifolium, L.

Campanula Chaberti (1), Cariot.
Phyteuma orbiculare, L.
Atropa belladona, L.
Daphne mezereum (passé).
Mercurialis perennis, L.
Elymus europæus, L.

Au Golet du-Thiou (740), au-dessus de la cascade de Charabottes, après le passage dont les parois verticales sont garnies de Kernera saxatilis et de Erinus alpinus, on rencontre, à droite, sur le bord de la route, un bois humide où l'on peut récolter:

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Vers la croix, on peut abandonner la route d'Hauteville pour prendre le chemin à droite, en se dirigeant vers les marais de Cormaranche; on récolte sur les bancs de rochers qui découpent le sol:

Alsine Jacquini, Koch.
Genista pilosa, L.

Rubus saxatilis, L.

Calamintha alpina, Lamk.

Euphrasia salisburgensis, Funk.

Erinus alpinus, L.

Teucrium montanum, L.
Veronica spicata, L.

Allium fallax, Ræm. et Sch.

Enfin, on arrive aux marais de Cormaranche, qu'on peut visiter à la fin de la journée, mais dont l'exploration complète demanderait un plus long espace de temps; nous signalerons seulement sur leurs bords:

(1) C. Chaberti. C. anguloso-ciliata, Chabert; cette espèce, intermédiaire entre C. rapunculus et C. persicifolia, est remarquable par les dents cartilagineuses, hyalines et reaversées qui garaissent les angles de la tige, et par les sépales incisés à la base.

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En entrant à Hauteville, on trouve le long du chemin :

Trifolium ochroleucum, L.

Ribes alpinum, L.

Verbascum nigrum, L.

Et dans le village même (780):

Lappa tomentosa, Lamk.

Le lendemain, en montant de Hauteville à Mazières, on

trouve sur le bord de la route:

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Cette dernière au sommet de la route, au-dessus de la cascade, avant d'entrer dans la forêt.

Dans la forêt de Mazières, principalement autour de la chapelle :

Elymus europœus, L.

Geranium phæum, L. sylvaticum, L.

Geum rivale, L.

Lysimachia nemorum, L.
Ranunculus aconitifolius, L.

Rosa alpina, L.

tomentosa, Sm.

Carex sylvatica, Huds.
Cacalia petasites, Lamk.
Sanicula Europa, L.
Eryngium alpinum, L.

Valeriana montana, L.

tripteris, L.

Charophyllum hirsutum, L.
Rubus glandulosus, Bell.
Phyteuma orbiculare, L.
Epipactis nidus-avis, All.
Myosotis sylvatica, Hoffm.
Ranunculus spretus, Jord.
Actæa spicata, L.
Lonicera nigra, L.

Pyrola secunda, L.

Le long du chemin qui conduit à la ferme du Vély, on récolte abondamment l'Heracleum pyrenaicum, Lamk, qu'on peut retrouver aussi plus loin, vers le Golet de la Rochette.

Dans les pâturages entrecoupés de bouquets de sapins, vers

la ferme du Vély (1004"), on a :

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Il m'a toujours été impossible de mettre la main sur l'Hermi

nium clandestinum, G. et God.

Dans la partie plus humide de la prairie :

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qui n'y avaient pas encore été signalés.

Enfin, les parties tourbeuses renferment, entremêlées aux

Sphaignes, les belles espèces suivantes :

Drosera rotundifolia, L.

Vaccinium uliginosum, L.

Eriophorum alpinum, L.

vaginatum, L.

Bien que ces excursions aient été faites surtout au point de vue phanérogamique, cependant un certain nombre d'espèces rares de Mousses, de Lichens et de Champignons ont été récoltées : ce sera le sujet d'un travail spécial; je signalerai de suite l'Ulota crispa, B. et Sch., espèce d'Orthotrichum assez rare, que j'ai trouvée en abondance sur les troncs de sapins, à Mazières.

UN COUP D'EIL

SUR LE GRAND-CAMP

ET

SUR LES TERRES QUI L'AVOISINENT

Par M. L. CUSIN

Je ne viens pas ici vous faire la statistique de toutes les plantes qui croissent dans la localité qu'on appelle le GrandCamp, cet espace de terrain plat, généralement sablonneux, que limite d'un côté le parc de la Tète-d'Or, d'un autre le Rhône et sa digue, et d'un troisième côté le boulevard récemment établi qui enceint au midi et au levant le champ des courses et des évolutions militaires; je désire seulement appeler votre attention sur quelques bonnes plantes, la plupart méridionales que vous y rencontrerez comme je les y ai rencontrées l'année dernière et cette année.

Peut-être ces espèces auront-elles une existence éphémère, limitée au cycle de une ou deux végétations; peut-être leur apparition est-elle due à la station des soldats et aux fourrages amenés pour l'alimentation de la cavalerie. Je ne tranche pas la question, et, quoi qu'il en soit, il m'a semblé bon de consigner dans nos annales certains faits auxquels il pourra être utile de remonter plus tard.

Il m'a semblé utile aussi de rassembler quelques faits antérieurs qui ont quelques relations avec ceux qui nous occupent; je veux dire de signaler quelques espèces introduites qui ont existé déjà dans cette localité et qui ont à peine survécu aux bouleversements opérés.

Peu d'entre nous ont connu Estachy, ce botaniste infatigable,

qui a si longtemps exploré le Lyonnais avec son ami Chabert, et qui est décédé à Villeurbanne presque à la même époque que lui.

Je me demande ce qu'est devenu son herbier si riche en espèces et si précieux en localités citées? N'aurait-il pas dû trouver une bonne place dans les collections du Muséum de la ville? Celui de Chabert n'aurait-il pas dû aussi s'y rendre, pour laisser à votre jeunesse studieuse un monument et un exemple à consulter? Passons.

Estachy était devenu vieux; ses jambes lui refusaient les nombreux services d'autrefois; il se consolait en dessinant luimême ses plantes, en les cultivant dans son petit jardin. Avec quel amour il nous les montrait; avec quelle joie il nous les donnait lorsque nous allions le visiter dans sa retraite !

C'est dans ce jardin qu'il répandait les graines que lui envoyaient ses correspondants, et lorsque une espèce paraissaît envahissante, vite il en récoltait les graines qu'il allait répandre dans les terrains vagues des environs.

C'est à Estachy et à cette manière d'agir que nous devons l'introduction du Sison amomum à Montchat; du Salvia verticillata à Montchat et à Sans-Souci; de l'Isatis tinctoria, du Ptychotis Timbali, de l'Echinops banaticus, du Xanthium macrocarpum, sur la digue qui longe le Grand-Camp; du Bunias orientalis, du Biscutella intricata, dans les graviers de Cusset, à l'extrêmité de cette même digue.

C'est lui, dans la dernière année de sa vie, qui me conduisait dans les prés de La Vache pour y récolter le Stachys arvensis qu'il y avait récolté et que nous n'y avons plus retrouvé. Vous savez que notre collègue, M. Vivian-Morel, a su retrouver sa trace et nous en apporter des poignées.

C'est lui qui me montrait, il n'y a que quelques années, l'Ophioglossum vulgatum, ayant résisté à de nombreux bouleversements et conservant sa place légendaire à la Tête-d'Or.

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