Histoire de Soissons, par H. Martin et Paul-L.-Jacob, Volume 2

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Popular passages

Page 2 - ... confié, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi , et de maintenir de tout son pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi.
Page 531 - Quelques jours après, le 25 février, une ordonnance royale reconnaissait l'innocence des princes de Condé et de Conti et du duc de Longueville, et les rétablissait dans toutes leurs charges et dans leurs gouvernements.
Page 253 - ... moult réjoui de son retour ; et le mandèrent à l'hôtel d'Artois le duc et la duchesse; et là lui dirent en signe de grand amour : « Sire de Coucy, nous confions grandement en vous et en votre sens. Nous faisons Jean notre fils et héritier entreprendre un voyage. A l'honneur de Dieu et de toute chrétienté puisse être ! Nous savons bien que sur tous les chevaliers de France vous êtes le plus usité et coutumier en toutes choses. Si vous prions chèrement et...
Page 610 - ... s'attacher au faux point d'honneur de ne vouloir rien céder, et sans préférer ce faux point d'honneur à une utilité réelle. ; « Je dois rendre ce témoignage à tous les ambassadeurs plénipotentiaires, avec qui j'ai conféré, qu'ils ont fait paraître tant de modération, et des dispositions si favorables pour l'œuvre salutaire qui nous rassemble , qu'on a tout lieu d'espérer une heureuse issue du congrès. Ils ont déjà donné d'avance, des preuves de leur sagesse et de leur complaisance...
Page 183 - ... ferai tout mon pouvoir de vous et de monseigneur votre fils conduire, et de vous et lui remettre en votre état en Angleterre, à l'aide de vos amis qui delà la mer sont, ainsi que vous dites; et je , et tous ceux que je pourrai prier, y mettrons les vies ; et aurons gens d'armes assez , s'il plaît à Dieu, sans le danger du roi de France.
Page 202 - Sire, venezvous-en, il est temps, ne vous perdez mie si simplement; si vous avez perdu cette fois, vous recouvrerez une autre. » Et l'emmena le dit messire Jean de Hainaut comme par force. Si vous dis que ce jour les...
Page 587 - ... encore les auteurs que nous venons de citer ; ceux-ci sur tout attiraient les regards d'une jeunesse galante et joyeuse : » Amour pour bien régler notre célèbre fête A voulu nous donner des lois, II a mis bas son arc et son carquois. A pris le vir et l'arbalète. Mais il se plaît tant au métier Et se sert de vos traits avec tant d'artifice Qu'il pourra bien quitter son ancien exercice Et se faire arbalétrier (1). Ce furent les Soissonnais qui remportèrent le prix par deux coups de broche...
Page 76 - ... d'argent et posé sur un plat. Après cette bénédiction solennelle, le prêtre asperge d'eau bénite les futurs époux, les encense, puis, s'adressant aux assistants, il dit : « Bonnes gens, nous avons fait les bans trois fois de ces deux gens (les époux) et encore les faisons-nous ; que s'il ya aucun ou aucune qui sache empêchement par quoi l'un ne puisse avoir l'autre par la voie du mariage, si le dys (sic). •> Les assistants répondent : « Nous n'y savons que bien. » Le prêtre prend...
Page 247 - ... seigneurs ; ce fut un grand temps leur intention de l'assaillir ; et étoient sur les champs bannières et pennons ventilants, et chacun sire entre ses gens et dessous sa bannière. Là se remontroient entre ces seigneurs de France honneurs et richesses , ni rien n'y avoit épargné de grands états. Et là fut le sire de Coucy et ses états volontiers vu et recommandé; car il avoit coursiers parés et armoyés et...
Page 609 - EExc. combien je suis sensible à la condescendance qui les a portées à se rendre à Soissons pour y tenir le Congrès. Le but qu'on s'y propose est d'aplanir tous les intérêts qui sont en contestation , et d'écarter tout ce qui pourrait tendre à une rupture.

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