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La copie de Borghesi donne, 1. 5-7

GALL. NAI

SISPI

NOI

« Les lignes 5-7, comme Bormann m'écrit, n'ont jamais été exécutées, ce qui est curieux à noter. Il n'y a non plus aucune trace de lettres destinées pour le lapicide, fait d'autant plus curieux, que l'inscription est terminée dans les autres parties. Peut-être le modèle n'était-il pas précis ; et plus tard on aura oublié l'exécution, ou on aura rejeté la pierre comme non valable. A vrai dire, il est plus naturel de supposer une relation au census, quoique d'autres suppléments, par exemple, no[m(ina) volon!orio(rum] accepit), ne soient pas entièrement à rejeter. Mais, quoiqu'il y ait eu écrit originellement à cet endroit, assurément le district Lactora n'a pas été nommé, et il est plus qu'arbitraire de changer ou de modifier un texte encore existant. En conséquence, tombent aussi les conjectures que Renier a ajoutées à sa restitution de l'inscription; et jusqu'à de nouvelles découvertes, on devra regarder l'inscription de Minicius Italus comme le témoignage le plus ancien de l'existence du district Lactora. »

Ainsi s'exprime M. Hirschfeld, dans le mémoire que j'utilise, et que je complète par la traduction partielle d'une lettre inédite du même érudit, adressée à M. Alfred Schoene : « Le praefectus tironum Galliae Narbonensis, est une singularité unique. Cf. Borghesi, ŒŒuvres, VIII, p. 543 : « ufficio militare ch'è facile à concepire, benchè mi sia da altra parte sconosciuto. Sans doute, c'était un officier sous le commandement duquel étaient mises les recrues levées récemment dans la Gallia Narbonensis. Probablement il s'occupait de leur instruction militaire, jusqu'au moment où elles étaient rangées définitivement dans les cohortes ou légions

auxiliaires régulières. Peut-être aussi était-il employé au recrutement même. L. Volusénus a été præf. tir. sous Auguste. »

Restitution et traduction.

L. Voluseno L. f(ilio) Clu(stumina tribu) Clementi tri(buno) militum) praefecto) equit(um) praefecto) tir(onum) Galliae Nar(bonen)sis (praefecto)........ /accepit missus a divo Aug( sto) hic cum | mitteretur a Ti(berio) Caes(are) Aug(usto)/ in Egypt(um) ad iur(is)dict(ionem)/ decessit provinc(ia) | Aquitania.

« A. Lucius Volusénus Clémens, fils de Lucius, inscrit dans la tribu Clustumina, tribun des soldats, préfet de cavalerie, préfet des recrues de la Gaule Narbonnaise, préfet..... il a reçu, ayant été envoyé par le divin Auguste. C'est en ce pays, alors même qu'il était envoyé par Tibère César Auguste, en Égypte, pour y exercer les fonctions de juridicus, qu'il mourut, étant dans la province d'Aquitaine. >>

No 3.

Gruter, 667, no 10.

CONDITVS. HIC. AMOR. EST. DICTVS. DE. NOMINE. PATRIS

HEV. MISERI. PATRIS. CONDITVS. HIC. AMOR. EST

GALLIA. QVEM. GENVIT. DE. GENTE. NOVEMPOPVLANA
ITALA. TERRA. TEGIT. GALLIA. QVEM. GENVIT

NOBILIS. INGENIO. DOCVIT. IVS. INCLYTA. ROMA

OPPETIIT. FATIS. NOBILIS. INGENIO

LAESERIS. HIVNC. TVMVLVM. SI. QVISQVAM. IN. TARTARA. PERGAS
ATQVE. EXPERS. TVMVLI. LAESERIS. HVNC. TVMVLVM.

Conditus hic amor est, dictus de nomine patris.
Heu! Miseri patris conditus hic amor est.
Gallia quem genuit de gente Novempopulana,
Itala terra tegit Gallia quem genuit.

Nobilis ingenio docuit ius inclyta Roma
Oppetiit fatis nobilis ingenio.

Laescris hunc tumulum si quisquam in Tartara pergas, Atque expers tumuli laeseris hunc tamulum.

Ici, est renfermé celui qui fut l'amour du père dont il portait le nom. Hélas! Ici, est renfermé l'amour d'un malheureux père. Celui qu'enfanta la Gaule dans la nation Novempopulanienne, la terre italienne le recouvre, celui qu'enfanta la Gaule. Rome, noble par le génie, lui enseigna le droit; et il succombe aux destins, noble par le génie. Tu profanerais ce tombeau, si tu allais jusqu'à songer au Tartare; et tu serais indigne d'un tombeau, si tu profanais ce tombeau. »

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No 4.

N.-B. Je crois inutile de donner ici, à propos de l'Aquitanica tertia seu Novempopulana, les inscriptions relatives à la grande PROVINCIA AQVITANICA, telle qu'elle exista d'Auguste à Dioclétien. On les trouvera dans Orelli nos 189. 3692. 3651. 3659. 4910. 5480. 5530. 6642. 6907. 6929. Pour la PROVINCIA GALLIA AQVITANICA, voir le même Recueil. no 6945.

METROPOLIS CIVITAS ELVSATIVM.

N° 5.

Socle cylindrique, en pierre calcaire, très-poreuse, ayant peut-être servi à supporter une statue. Hauteur, 0-35; diamètre, 0 43. Trouvé à Eauze, quartier de Las Plaços, par le cultivateur Lamor, dit Céras, qui conserve cette inscription chez lui, au lieu de La Taste. Elle a été publiée pour la première fois par M. Piette, dans sa Note pour servir à l'épigraphie d'Elusa, p. 7 et 8, et ensuite dans le Bulletin de la Soc.

des Antiquaires de France, de 1881, p. 90. Le haut des cinq premières lettres de la première ligne est effacé, et on ne voit plus la trace de la lettre E, qui devait terminer FORTVNAE. A la dernière ligne, la petite lettre E est si détériorée, que l'auteur de l'article du Bulletin hésite à en proposer la restitution.

I OM ET FORTVNA/

AVG.

T.IVL.FIDELIS ET

I (ovi) o(ptimo) maximo) et Fortuna(e) | Aug(ustae) | Titus). Fidelis e(rexit) Iul(ius).

« Erigé par Titus Iulius Fidelis, à Jupiter, très-bon, trèsgrand, et à la Fortune Auguste.»

Il y a lieu de se demander, si le ET de la dernière ligne doit se traduire par erexit.

No 6.

Inscription sur marbre blanc, encadré de marbre noir. Elle est de forme trapezoïdale, et se trouve au Musée d'Auch. Hauteur, 0115; largeur à la base, 0-123; largeur au sommet, 0m110, Haut. des caractères, 0m011, à 0014. Le second 1 du mot INVICT à la première ligne n'a que 009. L'o du mot DEO n'en a que 0TM04, de même que l'ı du mot civ, à là quatrième ligne. Cette inscription fut trouvée à Eauze, au siècle dernier, et le président d'Orbessan lui consacra une Dissertation insérée dans le tome II de ses Mélanges. C'est là que l'a copiée Millin, Voyages, IV, 2′ part., p. 472. Le « Dieu invaincu » dont il est question ici, n'est autre que Mithra. PATER, à la dernière ligne, doit être pris dans le sens de Pater sacrorum, puisqu'il s'agit du culte de Mithra.

DE INVICT

SEX. VERVIC

EVTYCHES

VESTIARCIV

TREV. PATER

Deo invictio)! Sex(tus) | Vervic(ius) Eutyches / vestiar(ius) civ(is) | Trev(ir) pater (sɛcrorum).

<«< Au Dieu invaincu, Sextus Vervicius (ou Vervicanus) Eutyches, tailleur (ou garde d'équipement), citoyen de Trèves, père des sacrifices. »

Le nom des Treveri, peuple germanique, s'étendant du Rhin à la Meuse, fait Trevir au vocatif singulier. V. Salvien, Gubern. Dei, 6, 15.

No 7.

Inscription trouvée en 1881,-dans les travaux de déblaiement pour la gare d'Eauze. Marbre blanc. Haut. 013; larg. 0m12. Publiée pour la première fois par M. Piette, Note sur plusieurs inscript. récemment découvertes dans les ruines d'Elusa, 3.

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Autel en marbre blanc, trouvé à Eauze, dans la première tranchée du chemin de fer, au sud de la route de Condom.

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