Correspondance de Bossuet, Volume 6Hachette, 1912 |
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a. s. Collection a. s. des initiales abbesse actes âme amour assure avez avril BENIGNE Bossuet Bresson Caffaro charité Chevreuse choses chrétienne cœur comédie concile de Bâle concile de Trente confession copie Coulommiers crois croyez décembre Deforis demande désire dire divin donner doute écrit éditeurs éditions Époux Faremoutiers Fénelon Fille François de Sales Germigny J'ai reçu janvier Jésus-Christ Jouarre Journal des savants juin l'abbaye l'abbé l'Abbesse l'âme l'amour l'Église l'Époux l'esprit l'oraison Lachat laisser Ledieu Leibniz lettre mande Maximes Meaux ment Mlle Mme Cornuau Mme d'Albert Mme DE Beringhen Mme de Luynes Mme de Saint-Bernard Mme DUMANS Mme Guyon Mme votre sœur monastère Monseigneur Monsieur mourut n'ai Notre-Seigneur octobre parler péchés peine pensées personne Phelipeaux plaît à Dieu quiétisme raison règle religieuse réponse reste Revue Bossuet s'il plaît saint Paul Saint-Lucien séminaire de Meaux sentiments sera seulement Sœur Cornuau Suscription trouve vérité Versailles veut Villers-Vicomte volonté
Popular passages
Page 283 - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page 279 - Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées ; ce que vous avez appris, reçu et entendu, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le.
Page 268 - Ces doux et invincibles penchants de l'inclination, ainsi qu'on les représente, c'est ce qu'on veut faire sentir et ce qu'on veut rendre aimable ; c'est-à-dire qu'on veut rendre aimable une servitude qui est l'effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu'on ne peut mettre sous le joug que par des combats qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes.
Page 262 - Je vous prie, que fait un acteur, lorsqu'il veut jouer naturellement une passion, que de rappeler autant ,'.' qu'il peut celles qu'il a ressenties et que s'il était chrétien, il aurait tellement noyées dans les larmes de la pénitence, qu'elles ne reviendraient jamais à son esprit ou n'y reviendraient...
Page 262 - ... expressions du théâtre, où tout paraît effectif, où ce ne sont point des traits morts et des couleurs sèches qui agissent, mais des personnages vivants, de vrais yeux, ou ardents ou tendres et plongés dans la passion ; de vraies larmes dans les acteurs, qui en attirent d'autres dans ceux qui regardent ; enfin de vrais mouvements qui mettent en feu tout le parterre et toutes les loges?
Page 270 - Qui ne regarde pas ces malheureuses chrétiennes, si elles le sont encore dans une profession si contraire aux vœux de leur baptême : qui, dis-je ne les regarde pas comme des esclaves exposées, en qui la pudeur est éteinte, quand ce ne serait que par tant de regards qu'elles attirent : elles que leur sexe avait consacrées à la modestie, dont l'infirmité naturelle demandait la sûre retraite d'une maison bien réglée!
Page 283 - Ainsi, l'on s'en va de la comédie le cœur si rempli de toutes les beautés et de toutes les douceurs de l'amour, et l'âme et l'esprit si persuadés de son innocence, qu'on est tout préparé à recevoir ses premières impressions, ou plutôt à chercher l'occasion de les faire naître dans le cœur de quelqu'un , pour recevoir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l'on a vus si bien dépeints dans la comédie.
Page 14 - J'appelle ainsi votre cœur, non point à raison de la dureté, mais de la stérilité naturelle pour les larmes de dévotion et de tendresse. Modérez-les quand la tête en est troublée : quand il n'ya que le cœur qui se fond, je veux qu'on pleure ; et si vous avez trop de ces larmes, envoyez-en moi ; je les recevrai, surtout celles que Dieu envoie sans nous ; ce sont les bonnes.
Page 342 - Monsieur, que je n'aime pas les fables', et qu'étant nourri depuis beaucoup d'années de l'Ecriture sainte, qui est le trésor de la vérité, je trouve un grand creux dans ces fictions de l'esprit humain et dans ces productions de sa vanité.
Page 263 - ... si artificieusement changée en vertu, qu'on l'admire, qu'on lui applaudit sur tous les théâtres, et qu'elle doit faire une partie si essentielle des plaisirs publics, qu'on ne peut souffrir de spectacle où non seulement elle ne soit, mais encore où elle ne règne et n'anime toute l'action.