Petits traités, Volume 5Pagnerre, 1848 |
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âme aristocratique Aristote berté besoin bles bonheur bonté cause CHAPITRE charité chose citoyens Code civil cœur conscience conséquence Convention nationale créature créé d'être démo démocratie démocratie athénienne devoir Dieu dire divine doit donner douleur également esprit facultés force fraternité galité gouvernement Helvétius hommes humaine idées intel intelligence juste justice l'Académie l'âme l'amour l'égalité l'épreuve l'Esprit des Lois l'est l'État l'être l'homme l'humanité l'infini l'occupation l'ordre l'univers lativement législateur légitime liberté libre lois loppement lui-même Mably matière méchant Ménexène ment métaphysique mieux monde Montesquieu moral mouvement nature naturel pable passions pensée perfection personne peuple philosophie Platon politique premier priété principe propriétaire propriété Providence puissance raison rapport respect reste richesse rien Robespierre Rousseau rue Jacob s'il sages sagesse sainte science sens sentiment serait seul sociale société Socrate sorte souf Sparte surtout système tempérance terre théorie tion toyens travail vérité vertu vice VICTOR COUSIN Voilà volonté vrai
Popular passages
Page 103 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 17 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 52 - Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ? je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne; je puis aimer le bien, le faire; et je me comparerais aux bêtes ! Ame abjecte, c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles : ou plutôt tu veux en vain t'avilir, ton génie dépose contre tes principes, ton cœur bienfaisant dément ta doctrine, et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence...
Page 66 - Brutus! ô mon fils ! ne souille point ta noble vie en la finissant ; ne laisse point ton espoir et ta gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu : La vertu n'est rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne? Tu vas mourir, penses-tu : non , tu vas vivre, et c'est alors que je tiendrai tout ce que je t'ai promis.
Page 91 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 91 - Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 58 - Nul être matériel n'est actif par lui-même, et moi je le suis. On a beau me disputer cela, je le sens , et ce sentiment qui me parle est plus fort que la raison ' qui le combat. J'ai un corps sur lequel les autres agissent, et qui agit sur eux; cette action réciproque n'est pas douteuse ; mais ma volonté est indépendante de mes sens : je consens ou je résiste , je succombe ou je suis vainqueur, et je sens parfaitement en moi-même quand je fais ce que j'ai voulu faire ou quand je ne fais que...
Page 51 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu ; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 120 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Page 100 - Je médite sur l'ordre de l'univers, non pour l'expliquer par de vains systèmes, mais pour l'admirer sans cesse, pour adorer le sage auteur qui s'y fait sentir. Je converse avec lui, je pénètre toutes mes facultés de sa divine essence ; je m'attendris à ses bienfaits, je le bénis de ses dons : mais je ne le prie pas.