Histoire de la seigneurie de Lauzon, Volume 1

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En vente chez l'auteur, 1897
 

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Popular passages

Page lxxvi - S'en vont au soir chez un boucher. - Boucher, voudrais-tu nous loger ? — Entrez, entrez, petits enfants, II ya de la place assurément.
Page 193 - ... celui-ci. Au commencement ils vivent de leurs grains, de leurs légumes et de leur chasse, qui est abondante en hiver. Et pour le vêtement et les autres ustensiles de la maison, ils font des planches pour couvrir les maisons, et débitent des bois de charpente qu'ils vendent bien cher. Ayant ainsi le nécessaire, ils commencent à faire trafic, et de là sorte ils s'avancent peu à peu.
Page 49 - Dans cet état de choses, les cantons les plus abrités contre ces incursions, ou les mieux placés pour la défense, furent les seuls qui se peuplèrent un peu sérieusement d'abord ; c'était Beauport et les environs immédiats de Québec, c'était la côte de Beaupré, qui, placée derrière Québec, entre le fleuve et les montagnes abruptes de Montmorency, avait peu de chose à craindre des Iroquois, qui devaient passer devant Québec pour y parvenir... C'était encore l'île d'Orléans, à laquelle...
Page lxxvii - Je n'en veux pas, il n'est pas bon. — Voulez-vous un morceau de veau ? — Je n'en veux pas, il n'est pas beau! Du p'tit salé je veux avoir, Qu'il ya sept ans qu'est dans l
Page 168 - Beaumont, conseiller du Roi en ses conseils, intendant de justice, police et finances en la Généralité de La Rochelle et de la marine à Rochefort.
Page 268 - Ecole de vertu et un lieu de réserve, d'où nous puissions tirer des sujets pieux et capables pour les envoyer à toutes rencontres, et au besoin dans les paroisses, et tous autres lieux du dit Pays, afin d'y faire les fonctions curiales...
Page 494 - Avec quel orgueil, écrit-il, ces pauvres colons, que l'on traite d'ignorants, ne signaientils pas leurs noms au bas des contrats ou des actes où les circonstances de la vie les amenaient à comparaître. Nous l'avons prouvé surabondamment au cours de cette étude en reproduisant leurs signatures autographes. Tous ou presque tous savaient lire et écrire. »'*' Une étude faite sur d'autres points du pays ne contredirait probablement pas cette affirmation.'31 Les premiers habitants du Canada jouissant...
Page 373 - Espagne, soit parce qu'ils ne payent ni sel ni taille, qu'ils out la liberté de la chasse et de la pêche, ou qu'enfin leur vie aisée les met en parallèle avec les nobles.
Page 193 - Cette abondance néanmoins n'empêche pas qu'il y ait ici un grand nombre de pauvres; et la raison est que quand une famille commence une habitation, il lui faut deux ou trois années avant que d'avoir de quoi se nourrir, sans parler du vêtement, des meubles et d'une infinité de petites choses nécessaires à l'entretien d'une maison; mais ces premières difficultés étant passées, ils commencent à être à leur aise, et s'ils ont de la conduite, ils deviennent riches avec le temps, autant qu'on...
Page 273 - Le voyage le plus long et le plus fatigant que j'aie fait, diUil dans la lettre déjà citée, est celui de l'Acadie et du PortRoyal, qui est distant de Québec de près de deux cents lieues Je partis le mercredi d'après Pâques, second jour du mois d'avril, malgré les glaces qui nous mirent plusieurs fois en péril et qui nous retardèrent extrêmement.

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