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AYALYSE

DES

PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ

Pendant le 2 Trimestre 1855.

Séance du samedi 21 avril 1855.

PRÉSIDENCE De m. le généRAL COMTE D'OUTREMONT.

Sont présents:

MM. Le général comte d'Outremont, de Laville-Leroulx, Hay de Slade, de Sourdeval, Bonnébault, Nicolle, Alluome, le chevalier de Fontenailles, Rolland, Mège, Boutard, Lambron de Lignim, Bruslon, Tassin, Charlot, Hulin-Pelgé, Bourguet, Derouet, Minangoin, Ressy, Soloman et Miton.

Le procès-verbal de la dernière séance, est lu et adopté.

Le Secrétaire perpétuel donne communication de la liste des livres reçus depuis le 10 mars dernier.

M. le Président procède au dépouillement de la correspondance.

Par sa lettre du mois de mars, M. Giot, cultivateur à Loches, demande à être visité pour sa culture en grand des champignons sur couche.

Lettre sur la soie renvoyée à M. Bourguet, qui

est prié de vouloir bien émettre son avis sur les observations qu'elle renferme.

Exposé de la méthode Falcher, relative à la culture des pommes de terre.

Communication faite par M. Léger, membre correspondant, sur les chèvres du Thibet.

M. Gassin fait hommage à la Société, d'un ouvrage intitulé Introduction au cours classique d'agriculture.

M. Minangoin donne lecture du compte-rendu des travaux de la section d'agriculture. Deux questions se présentent, l'une relative à l'impression des annales, l'autre à l'établissement d'un comice agricole en dehors de la Société, pour l'arrondissement de Tours.

M. Miton demande le renvoi au comité de rédaction de la première question relative à la publication des annales, question souvent reproduite et qui lui semble ne pas devoir être ajournée plus longtemps.

Quant à la seconde, la Société considérant qu'elle s'est conformée aux dispositions de la loi du 20 mars 1851, en s'établissant comme comice agricole de l'arrondissement de Tours, et que par conséquent la création d'un comice agricole en dehors de son sein et de son action n'est nullement motivée, rejette cette ⚫ proposition.

Mais voulant donner une plus vive impulsion à l'agriculture, par les concours cantonaux, elle décide que tous les ans, un concours sera ouvert dans un des cantons de l'arrondissement de Tours. Un règlement spécial déterminera le lieu de concours, et le programme des primes qui seront décernées.

Cette proposition est adoptée à l'unanimité.

M. Dauphin (Louis-Joseph), propriétaire, domicilié en son vivant au château de Ris, commune de Bossay (Indre-et-Loire), membre titulaire de la Société, décédé à Loches, le 30 décembre 1854, ayant, par testament olographe du 20 avril 1842, fait à la Société d'agriculture, sciences, arts et belles - lettres du département d'Indre-et-Loire, plusieurs legs à la charge par elle de remplir les conditions indiquées dans le testament, la Société a chargé une commission d'examiner cette affaire, et de rechercher les moyens de mettre la Société en mesure d'accepter les legs qui lui sont faits et de répondre aux vues du testateur.

La commission, dont M. Soloman était le rapporteur, a déposé son rapport dans la séance du 20 avril, et après avoir établi avec la plus grande lucidité les justes titres de la Société à être mise en possession des legs à elle faits en faveur de l'agriculture du département, par M. Dauphin, cette commission a proposé la conclusion suivante :

Art. 1. La Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire déclare accepter avec reconnaissance les legs qui lui sont faits par M. Dauphin, suivant son testament olographe du 20 avril 1842, et s'engage à exécuter les conditions qu'il prescrit.

Art. 2. Le bureau de la Société demeure chargé de remplir toutes les formalités nécessaires, afin d'obtenir l'autorisation pour la Société d'être mise en possession des legs dont il s'agit.

Ces conclusions ont été adoptées à l'unanimité. Sont nommés membres de la commission d'examen pour les primes à décerner à l'agriculture:

MM. De Vonnes,

Hay de Slade,

Ressy,

Charlot,

Bruslon,

Alluome,

Minangoin,

Nicolle

et Houssard.

La Société procède à la nomination des membres de la commission séricicole. Cette commission se compose de :

MM. Bourguet,

Nicolle,

Hulin,

Charlot,

Bonnébault

et Bruslon.

Séance du samedi 10 mai 1855.

PRÉSIDENCE DE M. LE GÉNÉRAL COMTE D'outremont.

Sont présents:

MM. Le général comte d'Outremont, Derouet, Bour

guet, Hulin-Pelgé, Nicolle, Bruslop, Charlot, de

Sourdeval, Rolland, Ressy, Gatian de Clérambault, de Taste, le baron Auvray, Vauvilliers, Desabes, de Fontenailles et Miton.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté sans observation.

Le secrétaire perpétuel donne ensuite communication de la liste des livres reçus depuis le 21 avril.

L'assemblée écoute avec une attention soutenue la réponse de M. le Président à une lettre de M. le Préfet relative aux différents modes de fermage adoptés dans le département. L'honorable membre pense que le plus profitable et le plus utile, autant sous le rapport du revenu que sous celui du bon entretien des terres, est celui que suit en général la moyenne propriété, et qui consiste dans le fermage à moitié. Les terres sont généralement mieux tenues, mieux soignées, et rapportent davantage.

M. Derouet, dont la Société aime à entendre la voix et à recueillir les observations, donne communication d'une note sur la fabrication du pain avec réduction de 118 dans le prix, par l'introduction de 6 010 de riz. M. Charlot fait observer que l'introduction dans la panification d'éléments étrangers au froment augmente à la vérité la quantité, trompe, pour ainsi dire, l'estomac, mais n'ajoute pas d'élements propres à l'alimentation.

Le même membre annonce que la fabrication du pain à la mécanique commence à se pratiquer à Lyon et que les essais tentés jusqu'à ce jour ont obtenu d'heureux résultats.

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