Diaire ou Journal du voyage du chancelier Séguier en Normandie après la sédition des Nu-Pieds 1639-1640 et documents relatifs à ce voyage et à la séditionAmable Floquet Frère, 1842 - 463 pages |
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Common terms and phrases
advis aoust armes arrest aultres aussj aussy aveq avoient avoit esté Avranches ayant esté Aydes Basse-Normandie Bayeux Berchère bourgeois bureau c'estoit Caen capitaines celier celuy ceste chan chancelier Séguier chascun chasteau commissaires Conseil corps de garde cour des Aides Coustances d'Avranches d'Ormesson déclaration Diaire dict Hugot dict jour dict S Gassion dict seig dict seigneur dict sieur dicte maison dictz dimanche empescher estant esté estoient estoit estre eust François Ier gabelles Gaillon Gassion habitantz heures huissiers j'ay janvier l'après disnée l'archevesque l'églize lesquelz lieutenant général lundy maîtres des requêtes Majesté mandé mesme Mgr le chancelier monopoliers monseigneur le chancelier Montescot Moriq néantmoins officiers ordonné ordre Parlement de Normandie Parlement de Rouen peuple piller Pont-de-l'Arche Pont-Hébert présidial prèz procèz procureur qu'ilz quoy reçeu requestes Roüen sédition seig le chancelier seigneur le chancelier seroit sieur Letellier soubz Tellier tesmoins Thuillerie Tourneville Verthamont Vrillière
Popular passages
Page 110 - L'après disnée ce jugement a esté exécuté en la place ac« coustumée, sans aucun desordre, y ayant une ou deux compagnies de « gents de guerre. » A ce peu de mots, M. Floquet a joint la pièce qu'on va lire, tirée également de la Bibliothèque royale : « Aujourdhui 7 de janvier, on a commencé justice en ceste ville de Rouen, « par l'exécution de cinq séditieux, dont l'un, nommé Gorin, a esté rompu « vif, et les autres quatre pendus , après avoir eu la question ordinaire et « extraordinaire,...
Page 415 - Et nous ostera tous ces gens Qui s'enrichissent aux despens De vos biens et de la patrie. C'est luy que Dieu a envoyé Pour mettre en la Normandie Une parfaicte liberté.
Page iii - ... souffrance ; c'étaient les redoutables Nu-pieds, dont les audacieux et menaçants placards promettaient, toutefois, moins de mal encore que bientôt on ne les en vit faire. Et pendant qu'à Rouen le Parlement , par ses arrêts, foudroyait ces séditieux ordres du jour, sous ses yeux même fermentait le peuple en colère, et se commirent bientôt, à la lumière du jour, de hardis, d'odieux attentats. Le désastreux édit du contrôle des teintures...
Page 102 - Majesté fait très expresses défenses , à peine de la vie , à tous les habitants de la ville de Rouen, et autres, de quelque qualité et, condition qu'ils soient, d'user et proférer, à l'avenir, les mots de monopolliers , gabelleurs , maltottiers , et autres excitant à sédition et émotion.
Page 413 - Pour tant de services rendus On te veut bailler la gabelle. Est-ce le loyer attendu Pour avoir si bien défendu La couronne des rois de France, Et pour avoir par tant de fois Remis...
Page 59 - Arche avec les honneurs que je lui avots commandé de vous y rendre , pour vous témoigner l'estime[que je fais de votre personne, et qu'en tous les lieux où j'aurai du crédit, vous y aurez toujours autant de pouvoir que moi-même...
Page 390 - ... en tout vostre royaume qu'en cette seule province, où, après avoir fait périr une infinité de personnes, par la cessation des drapperies surchargées de ce droit, et que, depuis quatre ans qu'il s'est exécuté, les partisans se sont plus que doublement rembourséz de la finance qu'ils vous avoient ou promise ou payée.
Page 425 - Latour sortit d'Avranches pour « faire quelques ravages en la maison de François Gosselin, sieur de la Hayse, lieutenant particulier en l'eslection ». Le lendemain...
Page 426 - ... qu'ils envoyèrent par les paroisses, avec des lettres par les quelles ils enjoignoient aux curés de les faire publier; et ces mandements portoient qu'ils se pourveussent d'armes et se tinssent prests à se joindre au corps, où il leur seroit mandé, pour résister aux monopoliers et défendre les privilèges de la province...
Page 414 - Mortain, c'est assez enduré ; A ce coup, il te faut résoudre A faire tomber sur Beaupré Dix mille carreaux de ton foudre. Ne te laisse pas enchanter A cet esprit qu'on voit hanter Parmy ceux qui nous font querelle ; C'est luy, (il ne le peut nier) Qui a suscité la gabelle, Et l'impost dessus le papier.