Histoire des hommes illustres des règnes de Louis XIV et de Louis XV jusqu'à la mort de l'auteurJ.G. Treuttel, 1791 |
Common terms and phrases
affaires aimoit armées auroient auroit avoient avoit Bastille Belle-île Boufflers Brissac C'étoit un homme cardinal Cavois Chalais Chamillart chancelier Charnacé Charost Chavigny choses COLBERT Comte de Bon Comte de Bonneval connoissance connoître conseil Cossé cour Czar d'Argenson d'Espagne d'esprit d'Harcourt dépêches devoit disoit donner duc d'Estrées duc d'Orléans Duc de Saint-Simon Duc de Savoye Duc de Vendôme duché duchesse Eminence enfans envoyé étoient étoit faisoit falloit fille fils finances fortune frère fût général gens guerre j'ai j'avois jamais jésuites jours l'archevêque l'avoient laisser lettre lettre de cachet long-temps Louis XIV madame de Maintenon maison Majesté Maréchal de Boufflers maréchal de Villeroy mariage mémoire ment ministre monde mort mourut n'avoit n'en nence officiers ordre pair parler passer passoit père personne pourroit pouvoit premier prit Régent Reine rien s'en s'il seroit service servir sieur Herveau soeur sorte Suède tion trouvé trouvoit Versailles vouloit voulut voyoit
Popular passages
Page 128 - Charnacé stipule qu'il ne veut point se fier à ses délais, et que, moyennant quelque chose de plus, il ne veut point qu'il sorte de chez lui que sa livrée ne soit faite, et qu'il le couchera, le nourrira et le payera avant de le renvoyer. Le tailleur s'y accorde et se met à travailler. Pendant qu'il y est occupé, Charnacé fait prendre avec la dernière exactitude le plan et les dimensions de sa maison et de son jardin, des pièces de l'intérieur...
Page 128 - Charnacé l'envoie chercher, lui dit qu'il est mandé à la cour pour un emploi de conséquence, qu'il est pressé de s'y rendre, mais qu'il lui faut une livrée. Ils font marché comptant ; mais Charnacé stipule qu'il ne veut point se fier à ses délais, et que, moyennant quelque chose de plus, il ne veut point qu'il sorte de chez lui que sa livrée ne soit faite, et qu'il le couchera, le nourrira et le payera avant de le renvoyer. Le tailleur s'y accorde et se met à travailler. Pendant qu'il...
Page 100 - ... lui surent gré de faire son métier comme l'un d'eux et de vivre avec eux à l'ordinaire, sans donner dans l'impertinence, qui suit souvent les distinctions en beaucoup de gens, et cela lui fit un mérite à la cour et auprès du. Roi. Peu à peu il se fit des amis, et le Roi voulut qu'il fût maître des requêtes, pour être plus libre et plus en état d'être avancé.
Page 77 - Aussitôt les gardes obéissent ; murmures tout bas entre les femmes, les petites bougies s'éteignent, et les voilà toutes parties, excepté la duchesse de Guiche, madame de Dangeau, et une ou deux autres qui demeurèrent.
Page 91 - Cavoye , ni devant ni depuis son mariage , n'a reçu le plus léger soupçon. Son mari , lié toute sa vie avec le plus brillant de la cour , s'étoit érigé chez lui une espèce de tribunal auquel il ne falloit pas déplaire, compté et ménagé jusque des ministres, mais d'ailleurs bon homme , et un fort honnête homme , à qui ou se pouvoit fier de tout.
Page 130 - ... laissé, et précisément dans la même place. Il est prêt à en pâmer, et il demeure convaincu que c'est un tour de sorcier. La journée ne fut pas bien avancée, que la risée du château et du village l'instruisit de la vérité du sortilège, et le mit en furie.
Page 129 - Il ne voit rien, il se frotte les yeux, il cherche d'autres objets pour découvrir si c'est la faute de sa vue. Enfin il croit que le diable s'en mêle, et qu'il a emporté sa maison. A force d'aller, de venir, et de porter sa vue de tous côtés, il aperçoit à une assez grande distance de l'avenue, une maison qui ressemble à la sienne comme deux gouttes d'eau. Il ne...
Page 78 - Là-dessus arrive le roi, qui, bien étonné de ne point voir de dames remplir les tribunes, demanda par quelle aventure il n'y avait personne. Au sortir du salut, Brissac lui conta ce qu'il avait fait, non sans s'espacer sur la piété des dames de la cour. Le roi en rit beaucoup, et tout ce qui l'accompagnait.
Page 99 - Grand l'avoient pris en amitié et en protection encore plus que les deux autres, et firent en sorte qu'il fut admis une fois pour toutes dans la partie du roi, où il étoit le plus fort de tous.