Revue britannique, publ. par mm. Saulnier fils et P. Dondey-DupréSébastien Louis Saulnier 1846 |
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6e SÉRIE anglais Angleterre animaux Arabes arrive assez avaient beau c'était Cabrera carlistes cathédrale cent Charles Bell Charles Dickens cheval chose chrétiens classe colonie comte côté coup d'autres devant Dieu docteur Tschudi domestiques donner écoles Écosse Édimbourg Égypte élevé Elric enfants Espagne Espagnols espèce eût femme fille force forme général gouvernement guillotine habitants heures hommes Indiens jamais jeune jour jusqu'à l'Angleterre l'eau l'éducation l'église laisser livre Londres lord lord John Russell main maison ment microscope mille montagnes mort nombre nord Normanby parler passer pays pendant père Pérou peuple philosophie pieds place poëte politique porte pouvait premier presque qu'un quelquefois race religieux reste Revue Britannique Revue d'Édimbourg riche Robert Peel s'était Sahara saint Longin saint Sébastien sainte Barbe sainte Catherine sainte Cécile Salomon sauvages scène science semble sentiment seul siècle sorte souvent sujet système tableau terre tête tion Touareg tribus trouve volume voyage William Phipps yeux
Popular passages
Page 155 - D. Pourquoi les Arabes l'ont-ils ainsi nommé? — R. Mon frère porte le même nom que moi, Mohammed-ben Abdallah, et les Arabes l'ont surnommé Bou-Maza parce qu'ils l'ont vu souvent suivi d'une gazelle qui lui a été envoyée par Dieu pour l'accompagner dans ses courses. « D. Il ya encore beaucoup d'autres Bou-Maza qui, en diverses contrées, cherchent à soulever les populations. Les connaissez-vous? — R. Il n'ya pas d'autres Bou-Maza que mon frère. Quant à ceux qui prennent ce nom, je...
Page 248 - HAMLET. Et moi? vais-je rester, triste orphelin, sur terre, A respirer cet air imprégné de misère? Tragédien choisi par le courroux de Dieu, Si j'ai mal pris mon rôle et mal saisi mon jeu, Si, tremblant de mon...
Page 157 - ... pleine de butin, un instant après elle est vide; il donne tout, absolument tout, et reste léger pour aller où l'appellent les musulmans en danger. « D. Que dira-t-il quand il saura que vous êtes en notre pouvoir? — R. Que voulez-vous qu'il dise? Son cœur saignera d'avoir perdu son frère , et puis il se résignera à la volonté de Dieu. Quant à moi, je sais que la mort est une contribution frappée sur nos...
Page 157 - R. Il en a reçu beaucoup, et toutes l'encourageaient, lui souhaitaient le triomphe ou l'appelaient dans leur pays. D. Je vais vous poser une question à laquelle je vous engage à répondre avec sincérité. Vous êtes en notre pouvoir, le mensonge ne vous servirait à rien, tandis que des aveux francs peuvent intéresser en votre faveur notre roi, qui est humain et généreux. — R. Je vous répondrai avec d'autant plus de franchise que, quoique chargé de fers, je sais que ma vie n'est pas en...
Page 247 - ... à l'attente de leur auditoire, à celle du pays tout entier et des autorités civiles et religieuses dont ils relevaient. Il en eût été ainsi quand même les professeurs de philosophie des universités écossaises eussent été des laïques, mais la plupart étaient ecclésiastiques. Nous le verrons...
Page 145 - ... beaucoup plus que le pommeau de devant, et souvent ornée de franges en soie de diverses couleurs. Le cavalier y est comme dans un fauteuil , les jambes croisées, armé de sa lance, de son sabre et de son bouclier; il guide son chameau avec une seule rêne attachée sur le nez de l'animal par une espèce de cavcçon , et parcourt ainsi des distances effrayantes, vingt-cinq ou trente lieues par jour, sans se fatiguer.
Page 146 - ... et de lances; non point qu'ils frappent au hasard cependant ; l'expérience leur a appris à frapper leurs ennemis aux jambes : chaque coup de leur large sabre met un homme à bas. Quand le carnage est fini , le pillage commence : à chacun sa part désignée par les chefs. Les vaincus, morts ou blessés, ils les laissent là sans les mutiler, sans leur couper la tête, mais dans l'agonie du désespoir, au milieu du désert ! Si la caravane est trop forte , ils la suivent à quelques lieues,...
Page 156 - Musulmans vous dire qu'ils vous aiment et sont vos serviteurs fidèles; ne les croyez pas : ils vous mentent par peur ou par intérêt. Quand vous donneriez à chaque Arabe et chaque jour l'une de ces petites brochettes qu'ils aiment tant, faites avec votre propre chair, ils ne vous en détesteraient pas moins, et toutes les fois qu'il viendra un chérif qu'ils croiront capable de vous vaincre, ils le suivront tous, fût-ce pour vous attaquer dans Alger. D. Comment les Arabes...
Page 156 - ... courage et de sa générosité; car il ne songe pas, comme Abd-el-Kader, à bâtir des forts pour y enfouir son argent et ses ressources ; il a mieux compris que lui la guerre qu'il faut vous faire ; il ne possède qu'une tente et trois bons chevaux ; aujourd'hui il est ici, demain matin à vingt lieues plus loin ; sa tente est pleine de butin, un instant après elle est vide; il donne tout, absolument tout, et reste léger pour aller où l'appellent les Musulmans en danger. D. Que dira-t-il...