Revue des deux mondesAu Bureau de la Revue des deux mondes, 1880 |
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affaires aimait allait Alsace-Lorraine anglais assez avaient Babeuf besoin Bismarck bonheur Bulgarie c'était cabinet cacique Camargue chambre cheval chose chrétiens clergé cœur comédie d'Épicharme Daniel déclaration demander devait Dieu dire dit-il doctrine don Juan Épicharme esprit eût évêques faisait femme fille Flore force fût général George IV gouvernement Grèce guerre homme idées j'ai jacobins Jacques jamais jeune jour Julien l'assemblée l'église l'esprit l'histoire laisser lois lord Grey lord Liverpool lord Minto Louis XIV Mably main Manteuffel Marie-Anne d'Autriche ment mesure métaphysique ministre misé Féréol Mme Necker monde morale n'avait n'était parler passé pauvre pays pensée père peuple peut-être philosophie Pierre plaisir politique positiviste pouvait premier presque principes propriété qu'un question raison réforme regard reste révolution rien Robespierre Roger Romaz Rullière s'était Sabine Saint-Marc Girardin saint-siège science semble sentimens sentiment serait Serbie seule siècle social sorte surtout tête théologie tion trouver Valenzuela vérité voilà voulait vrai yeux
Popular passages
Page 557 - ... ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé , eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!
Page 406 - Dans tout pays où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on...
Page 557 - Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 633 - Que quoique le pape ait la principale part dans les questions de foi, et que ses décrets regardent toutes les Églises et chaque Église en particulier, son jugement n'est pourtant pas irréformable, à moins que le consentement de l'Église n'intervienne.
Page 571 - ... l'administration commune ; de supprimer la propriété particulière ; d'attacher chaque homme au talent, à l'industrie qu'il connaît ; de l'obliger à en déposer le fruit en nature au magasin commun ; et d'établir une simple administration de distribution...
Page 858 - Quand les philosophes eurent reconnu l'absurdité de ces fables, sans avoir acquis néanmoins de vraies lumières sur l'histoire naturelle, ils imaginèrent d'expliquer les causes des phénomènes par des expressions abstraites, comme essences et facultés, expressions qui cependant n'expliquaient rien, et dont on raisonnait comme si elles eussent été des êtres, de nouvelles divinités substituées aux anciennes. On suivit ces analogies, et on multiplia les facultés pour rendre raison de chaque...
Page 138 - Dans vos cieux, au delà de la sphère des nues, Au fond de cet azur immobile et dormant, Peut-être faites-vous des choses inconnues Où la douleur de l'homme entre comme élément.
Page 558 - Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n'est qu'apparente et illusoire ; elle ne sert qu'à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent, et nuisibles à ceux qui n'ont rien -. d'où il suit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ont tous quelque chose, et qu'aucun d'eux n'a rien de trop.
Page 413 - Les enfants sont vêtus de toile dans toutes les saisons. Ils couchent sur des nattes et dorment huit heures. Ils sont nourris en commun et ne vivent que de racines, de fruits, de légumes, de laitage, de pain et d'eau.
Page 567 - ... partageait à cette époque les opinions démocratiques les plus exagérées, si même on peut trouver déjà dans ses écrits les premières traces de ses doctrines sociales, cependant il était alors sincère dans son aversion pour le système terroriste : « Je suis, disait-il dans sa Vie de Carrier1, je suis encore, sur le chapitre de l'extermination, homme à préjugés. Il n'est pas donné à tous d'être à la hauteur de Maximilien Robespierre ». Sa sincérité en cette circonstance est...