Histoire de la poësie françoiseÉditeur non identifié, 1706 - 336 pages |
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... , où nous la voyons aujourd'hui : Que la plûpart des Roys & des Heros , dont vous êtes defcenduë , l'ont aimée qu'ils ont pris des foins pour faire fleurir , la que fouvent même même ils ont crû , que les Demi- Dieux pouvoient EPISTRE .
... , où nous la voyons aujourd'hui : Que la plûpart des Roys & des Heros , dont vous êtes defcenduë , l'ont aimée qu'ils ont pris des foins pour faire fleurir , la que fouvent même même ils ont crû , que les Demi- Dieux pouvoient EPISTRE .
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... , en leur donnant un fens diffe- rent du veritable , & en y mê- lant des bouffonneries , enforte que les chofes que l'on avoit le D plus admirées , étoient fouvent méprifées tant il eft vrai de la Poëfie Françoife . 41.
... , en leur donnant un fens diffe- rent du veritable , & en y mê- lant des bouffonneries , enforte que les chofes que l'on avoit le D plus admirées , étoient fouvent méprifées tant il eft vrai de la Poëfie Françoife . 41.
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Joseph Mervesin. plus admirées , étoient fouvent méprifées tant il eft vrai qu'il n'eft rien de beau , à quoi on ne puiffe donner du ridicule . Les Pieces , que nous avons de Terence & de Plaute , font bien voir que la Comédie se ...
Joseph Mervesin. plus admirées , étoient fouvent méprifées tant il eft vrai qu'il n'eft rien de beau , à quoi on ne puiffe donner du ridicule . Les Pieces , que nous avons de Terence & de Plaute , font bien voir que la Comédie se ...
Page 46
... fou- vent obfcenes : les Chrétiens , qui en trouvoient la lecture op pofée : aux bonnes mœurs , n'ou blioient rien pour la décrier , & ils fe fervoient à propos du mé pris qu'on avoit déja pour ellé . Enfin , l'épouvante qu'Alaric & les ...
... fou- vent obfcenes : les Chrétiens , qui en trouvoient la lecture op pofée : aux bonnes mœurs , n'ou blioient rien pour la décrier , & ils fe fervoient à propos du mé pris qu'on avoit déja pour ellé . Enfin , l'épouvante qu'Alaric & les ...
Page 50
... fouvent les Juges des Gaulois : Ils mettoient leur Theologie & leur Jurifpruden ce en Vers , & les faifoient paf- fer des uns aux autres , fans le fecours de l'écriture ; ils avoient une grande veneration pour le Guy de chêne , & l'on ...
... fouvent les Juges des Gaulois : Ils mettoient leur Theologie & leur Jurifpruden ce en Vers , & les faifoient paf- fer des uns aux autres , fans le fecours de l'écriture ; ils avoient une grande veneration pour le Guy de chêne , & l'on ...
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Common terms and phrases
affez agréable ainfi appelloit auffi Auteur avoient avoit beaux Efprits belles bien-tôt aprés Bouts-rimez c'eft c'eſt celebre Chan Chanfons chanter chofe choſe Comédie compofa crire crû d'efprit Defportes Defpreaux déja délors differentes donna donnoit Dulot efpece enfuite Epique eſt Etienne Jodelle étoient étoit faifoient faifoit fans fe font fens fent férieux fervit fes amis fes Ouvrages feul feur fiecle firent foient foin foit fous le nom fouvent fpectacles François Frere Lubin ftile fuite fujets gens d'efprit gloire Grecs Heros ingénieufes jufques l'amour laiffa Latins lefquels long-tems aprés Lully Mademoiſelle merite Moliere Mufes n'avoient n'avoit n'eft naiffance obferva paffa paffions Parnaffe paroître penfée perfonne Phocide Pieces plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Dramatique Poëtes pofa Pontus de Thyard pouvoit prefenter prefque premiere prit raifon reçû rent reprefentation rimes Ronfard s'étoit Satyres Sonnet tems tems-là Theatre tion toûjours tres veritable vrages
Popular passages
Page 249 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Page 113 - Frère Lubin le fera bien : On a beau dire je le tien, Et le presser de satisfaire. Jamais ne vous en rendra rien, Frère Lubin ne le peult faire.
Page 324 - Roy parle. A fa parole , Plus vite qu'un trait ne vole , On voit nager nos Guerriers : Et leur ardeur eft fi vive , Que déjà fur l'autre rive Ils ont cueilli des lauriers.
Page 248 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 118 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps.
Page 151 - Cela serait touchant, si l'on y pouvait croire. Il est plus probable que Ronsard fut pris d'ennui ; on le comprend de reste en essayant la lecture du poème. Outre l'absurdité de la conception, le style rebute et fatigue l'attention la plus courageuse. Comment admettre ce héros fantastique, Francus...
Page 301 - Nous attendions de Chapelain, Ce noble et fameux écrivain, Une incomparable Pucelle. La cabale en dit force bien ; Depuis vingt ans on parle d'elle ; Dans six mois on n'en dira rien.
Page 253 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde , Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le Monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.