Histoire de la poësie françoiseÉditeur non identifié, 1706 - 336 pages |
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... foient tenuës pour bien & dûement fignifiées , & que foy y foit ajoûtée , & aux copies colla- tionnées par l'un de nos amez & feaux Confeillers & Secretaires , comme d l'Original . Commandons au premicr nôtre Huiffier , ou Sergent fur ...
... foient tenuës pour bien & dûement fignifiées , & que foy y foit ajoûtée , & aux copies colla- tionnées par l'un de nos amez & feaux Confeillers & Secretaires , comme d l'Original . Commandons au premicr nôtre Huiffier , ou Sergent fur ...
Page 15
... foient fon- dées fur le bon fens , ou non , il eft für que fans elles , nous trou- verions la Poëfie languiffante ; mais il n'eft pas permis aux Poë- tes de les pouffer plus loin . Du tems de Louis XIII , un jeune homme s'avifa de ...
... foient fon- dées fur le bon fens , ou non , il eft für que fans elles , nous trou- verions la Poëfie languiffante ; mais il n'eft pas permis aux Poë- tes de les pouffer plus loin . Du tems de Louis XIII , un jeune homme s'avifa de ...
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... foient long - tems auparavant la Poëfie rimée ; qu'ils l'ont portée dans tous les Pais où ils fe font établis ; & que dans les diffe- * Le Maire de Belges . rentes deftinations qu'ils fai- foient de leurs enfans , ils $ 4 Hiftoire.
... foient long - tems auparavant la Poëfie rimée ; qu'ils l'ont portée dans tous les Pais où ils fe font établis ; & que dans les diffe- * Le Maire de Belges . rentes deftinations qu'ils fai- foient de leurs enfans , ils $ 4 Hiftoire.
Page 55
Joseph Mervesin. rentes deftinations qu'ils fai- foient de leurs enfans , ils en choififfoient toûjours deux , l'un pour être Poëte , & l'autre pour être Faifeur de Contes ; le pre mier mettoit en Vers tout ce que fes Ayeuls avoient fait ...
Joseph Mervesin. rentes deftinations qu'ils fai- foient de leurs enfans , ils en choififfoient toûjours deux , l'un pour être Poëte , & l'autre pour être Faifeur de Contes ; le pre mier mettoit en Vers tout ce que fes Ayeuls avoient fait ...
Page 56
... foient de petits Ouvrages qu'ils faifoient chanter à des Choeurs , accompagnez de danfes , & cet amusement avoit quelque ref- femblance à celui des Grecs , qui donna la naiffance au Poë- me Dramatique : nos 58 Hiftoire.
... foient de petits Ouvrages qu'ils faifoient chanter à des Choeurs , accompagnez de danfes , & cet amusement avoit quelque ref- femblance à celui des Grecs , qui donna la naiffance au Poë- me Dramatique : nos 58 Hiftoire.
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Common terms and phrases
affez agréable ainfi appelloit auffi Auteur avoient avoit beaux Efprits belles bien-tôt aprés Bouts-rimez c'eft c'eſt celebre Chan Chanfons chanter chofe choſe Comédie compofa crire crû d'efprit Defportes Defpreaux déja délors differentes donna donnoit Dulot efpece enfuite Epique eſt Etienne Jodelle étoient étoit faifoient faifoit fans fe font fens fent férieux fervit fes amis fes Ouvrages feul feur fiecle firent foient foin foit fous le nom fouvent fpectacles François Frere Lubin ftile fuite fujets gens d'efprit gloire Grecs Heros ingénieufes jufques l'amour laiffa Latins lefquels long-tems aprés Lully Mademoiſelle merite Moliere Mufes n'avoient n'avoit n'eft naiffance obferva paffa paffions Parnaffe paroître penfée perfonne Phocide Pieces plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Dramatique Poëtes pofa Pontus de Thyard pouvoit prefenter prefque premiere prit raifon reçû rent reprefentation rimes Ronfard s'étoit Satyres Sonnet tems tems-là Theatre tion toûjours tres veritable vrages
Popular passages
Page 249 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Page 113 - Frère Lubin le fera bien : On a beau dire je le tien, Et le presser de satisfaire. Jamais ne vous en rendra rien, Frère Lubin ne le peult faire.
Page 324 - Roy parle. A fa parole , Plus vite qu'un trait ne vole , On voit nager nos Guerriers : Et leur ardeur eft fi vive , Que déjà fur l'autre rive Ils ont cueilli des lauriers.
Page 248 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 118 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps.
Page 151 - Cela serait touchant, si l'on y pouvait croire. Il est plus probable que Ronsard fut pris d'ennui ; on le comprend de reste en essayant la lecture du poème. Outre l'absurdité de la conception, le style rebute et fatigue l'attention la plus courageuse. Comment admettre ce héros fantastique, Francus...
Page 301 - Nous attendions de Chapelain, Ce noble et fameux écrivain, Une incomparable Pucelle. La cabale en dit force bien ; Depuis vingt ans on parle d'elle ; Dans six mois on n'en dira rien.
Page 253 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde , Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le Monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.