Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volume 3Furne et cie, 1842 |
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archers Armagnacs arriva assiégés avaient Barbazan bastille bataille bonne bourgeois Bourguignons Bretagne c'était capitaines chancelier Charles château chevaliers chose Chronique combat Compiègne comte d'Armagnac comte de Clermont comte de Richemont comte de Salisbury comte de Warwick connétable conseil conseillers d'Angleterre d'Armagnac Daulon Dauphin défendre Déposition devant Dieu disait duc d'Alençon duc de Bedford duc de Bourgogne duc de Brabant duc de Glocester duc Jean duc Philippe duchesse ennemis envoya firent Flandre forteresses frère garnison gens d'armes gens de guerre gogne Hainault Henri Histoire de Bourgogne Hollinshed hommes d'armes Jean de Luxembourg Jeanne jour Journal Juvénal l'évêque l'Isle-Adam laisser madame manda maréchal ment messire monseigneur Monstrelet mort n'avait n'était paix passer peuple Picardie porter pouvait prince prisonniers Pucelle reine Religieux de Saint-Denis Rheims Rouen royaume s'était saint Saint-Remy Saintraille Saveuse secours seigneur serment serviteurs siége sire de Luxembourg Tanneguy Tanneguy Duchâtel traité Tremoille trêve Troyes vaillant venir voulait
Popular passages
Page 423 - disaientils au bourreau. Sans autre commandement, et avant la sentence du juge séculier, le bourreau la saisit. Elle embrassa la croix, et marcha vers le bûcher. Des hommes d'armes anglais l'y entraînaient avec fureur. Jean de...
Page 317 - rais mieux mourir , dit-elle , que de pécher » ainsi contre la volonté de Dieu. Je sais bien, » ajouta-t-elle, que je dois mourir un jour; » mais je ne sais ni où, ni quand, ni com
Page 301 - Le peuple , les gens de guerre, les femmes , les enfans, se pressaient autour d'elle, tous se tenaient pour délivrés et arrivés à la fin de leurs maux et de leurs périls ; ils se sentaient tout réconfortés et comme désassiégés par la vertu divine qu'on leur avait dit être en cette simple pucelle. Il semblait qu'ils vissent un ange de Dieu, ou Dieu lui-même descendu...
Page 309 - Falstolf, tu me le fasses savoir. Car, s'il passe sans que je le sache, je te promets que je te ferai ôter la tête.
Page 322 - Pour lors elle fit apporter une table et un marbre béni ; on dressa un autel , les gens d'église se mirent à chanter des hymnes et des cantiques d'actions de grâces, puis on célébra deux messes. « Regardez , dit-elle ; les Anglais o vous tournent-ils le visage ou bien le dos ? » ils avaient commencé à faire leur retraite en bel ordre, leurs étendards déployés.
Page 333 - Pucelle, laquelle s'est servie d'enchantements et de sortilèges. Cette défaite a non-seulement diminué le nombre de vos troupes, mais en même temps a fait perdre courage à celles qui restent, d'une manière étonnante. De plus elle a encouragé vos ennemis à s'assembler incontinent en grand nombre. » La ressource des chefs d'Angleterre contre l'épouvante inspirée par la Pucelle était en effet de la traiter de sorcière et de magicienne. Cependant la renommée ne publiait rien que d'édifiant...
Page 424 - Le bûcher était dressé sur un massif de plâtre. Lorsqu'on y fit monter Jeanne, on plaça sur sa tête une mitre où étaient écrits les mots hérétique, relapse, apostate, idolâtre^ Frère Martin l'Advenu, son confesseur , était monté sur le bûcher avec elle; il y était encore, que le bourreau alluma le feu. « Jésus! » s'écria Jeanne. Et elle fit descendre le bon prêtre. <c Tenez-vous en bas , dit-elle ; levez la croix » devant moi, que je la voie en mourant, et » dites-moi de pieuses...
Page 328 - dit-il , on m'a dit que vous vouliez me combat« tre ; je ne sais si vous venez de Dieu ou non : si « vous êtes de Dieu , je ne vous crains en rien ; « car Dieu sait mon bon vouloir ; si vous êtes du « diable , je vous crains encore moins.
Page 321 - Mais ce qui semblait plus surprenant, c'est que les Anglais de la rive droite n'avaient pas fait le moindre signe de secourir la bastille des Tournelles, ni d'attaquer la ville, durant qu'elle était dégarnie de ses meilleurs défenseurs. Pendant la nuit, et au bruit des réjouissances d'Orléans, le comte de Suffolk, le lord Talbot et les autres chefs anglais s'assemblèrent en conseil , et résolurent de lever le siége, de crainte qu'il ne leur en arrivât autant qu'à sir Guillaume Gladesdale.
Page 331 - Lord Talbot, lord Scales, lord Hungerford, et la plupart des capitaines anglais, se rendirent prisonniers. « Hé « bien, seigneur Talbot, lui dit le duc d'Alençon, « vous ne vous attendiez pas à cela ce matin? — « C'est la fortune de la guerre, » répondit l'Anglais sans s'émouvoir. On lui montra, ainsi qu'au comte de Suffolk, déjà prisonnier depuis Jargeau, la prophétie de Merlin, qui avait annoncé que la France serait sauvée par une vierge'.