La revue Lyonnaise, Volume 1

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Mougin-Rusand., 1881
 

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Popular passages

Page 13 - Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n'offense point autrui, c'est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n'est un bien pour personne, il est donc permis de s'en délivrer.
Page 343 - Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi , n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi.
Page 12 - ... est certain que les hommes sont devenus moins libres, moins courageux, moins portés aux grandes entreprises, qu'ils n'étaient lorsque, par cette puissance qu'on prenait sur soimême, on pouvait à tous les instants échapper à toute autre puissance.
Page 369 - C'est impossible! non, la rage des partis Ne peut pas vous avoir à ce point pervertis. Je ne crois pas qu'aucun d'entre vous se décide A commettre ce lâche et cruel parricide! Vous êtes des Français, et vous en souviendrez ! Si vous accomplissez ce crime, ô conjurés ! Si vous abandonnez ce sacré territoire, Dont la moindre cité porte un nom de victoire, Oui, si vous oubliez, pour vous venger du roi, Le grand Condé jetant son bâton à Rocroy...
Page 285 - ... pouvoir de rester fermées à la nouvelle croyance. Déjà des siècles avant d'être devenu la religion dominante, le christianisme s'était introduit silencieusement et d'une manière insaisissable et s'était surtout infiltré dans le bas peuple parmi les opprimés et les indigents. Deux cents ans après JésusChrist, un écrivain chrétien pouvait dire, sans doute avec un peu d'exagération : « Nous remplissons vos villes et vos châteaux, vos communes « et vos conseils, vos champs et vos...
Page 255 - France les pauvres gens de village s'amasser en troupes sur les grands chemins, étonnés, hagards, les bras croisés, pour apprendre des passants cette désastreuse nouvelle ; et, quand ils en étaient assurés, on les voyait se débander comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas simplement, mais criant et bramant comme forcenés à travers les champs.
Page 188 - ... d'une localité, gauloise habitée, déjà en possession de ce nom. Si même il fallait en croire une tradition dont on rencontre des traces presque contemporaines de la fondation romaine, cette localité gauloise habitée et en possession du nom remonterait à plus de trois siècles en arrière. Au temps où les Gaulois, sous la conduite de Brennus, prirent Rome d'assaut, deux princes, cliasse's de leur pays et en qutte d'une patrie nouvelle, Momorus et Atépomarus, arrivèrent dans la contrée.
Page 365 - ... rapetissa le grand roi; mais elle ne lui donna que des conseils salutaires, désintéressés, utiles à l'État et au soulagement du peuple, et en définitive elle a fait à la France un bien réel en réformant la vie d'un homme...
Page 365 - XIV l'influence malfaisante que ses ennemis lui ont attribuée ; elle n'eut pas de grandes vues, elle ne lui inspira pas de grandes choses; elle borna trop sa pensée et sa mission au salut de l'homme et aux affaires de religion...
Page 252 - ... le poison. Et ce fait sera tiré et démembré à quatre chevaux, et après les quatre quartiers de son corps pendus aux quatre portes de la ville de Lyon et la tête fichée au bout d'une lance qui sera posée sur le pont du Rhône.

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