Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-DucImpr. Contant-Laguerre., 1900 |
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Common terms and phrases
Anne Antoine armes audit Bar avocat ez-siège bailliage bailliage de Bar Bar-le-Duc Barrois Beurges Billault Bouvet Briel capitaine Chambre des Comptes Charles chef Claude Colliquet comte de Bar condition noble conseiller auditeur Contrisson d'extraction noble d'or demeurant à Bar descendants de nom desdits duc de Lorraine duché de Bar dudit Bar enfants épousé Famille éteinte famille vient femme fille fils nommé François frère Gaynot gruyer Henri l'Aveugle interposition Jean Jeanne Jobart KONARSKI ladite Chambre ladite compagnie laissé postérité Lamorre ledit Lepaige Lescale Lescamoussier Lettres d'anoblissement obtenues lieutenant Ligny Longeaux Longeville Louis Louise mâles Marguerite mariage Marie mariée Maxe-Werly Meuse Montarlot Morel Morison mort Mussey Nancy Nettancourt Nicolas noblesse des Lettres nom et d'armes obtenues en l'année Pierre Porte d'azur Porte de l'Armurier président prévôt de Bar régiment René René d'Anjou Rouyn Saint-Mihiel seigneur siècle sieur Société sœur susdit Tannois Thiébaut tient sa noblesse Vassincourt Verdun vient des Lettres Vyart
Popular passages
Page xxxvii - ... mêlent sans cesse, et que, puisqu'on connaît assez bien l'histoire de Paris, il est temps d'étudier l'histoire de la province d'une manière complète et méthodique. Cette étude est commencée, et il ya déjà d'intéressants, d'importants résultats. On a publié des bibliographies partielles de sources imprimées et de sources inédites ; il ya quelques bons inventaires sommaires des archives départementales et communales pour la période postérieure à 1790. On édite des recueils de...
Page xlvii - ... aurait plus ces désaccords accidentels entre les Français qui connaissent la France et ceux qui ne la connaissent pas. Oui, la connaissance de l'histoire fortifierait la personnalité de la France et lui donnerait les moyens de progresser plus consciemment, plus vite, et sans ces rétrogradations partielles qui ne proviennent que de l'ignorance. Si vos sociétés organisent leur travail historique, quel rôle utile, quel noble rôle elles peuvent jouer dans cet enseignement national où est...
Page xxxviii - On n'ose plus écrire sans reproduire ses références. Personne n'affirme plus d'autorité : des renvois à des livres, des cotes d'archives, un appareil critique, voilà des conditions de crédibilité qui semblent aujourd'hui indispensables à tout le monde. Jetez les yeux sur les monographies historiques publiées il ya cinquante ans, où presque tout était en assertions sans preuve, où il n'y avait qu'éloquence et littérature, et vous verrez quel progrès de méthode s'est effectué peu...
Page xl - J'allais dire : que chaque commune ait son histoire; mais c'est un vœu qui ne sera réalisable que longtemps après nous. En attendant, qu'il y ait dans chaque département au moins une bonne histoire d'une ville importante et d'une commune rurale. Quand nous aurons cela, une histoire de chaque département, une histoire de deux communes dans chaque département, alors nous pourrons commencer à entrevoir avec quelque clarté l'évolution générale de la France depuis 1789. Les faits qui entreront...
Page xxxix - Il ya des inventaires sommaires d'archives départementales et communales pour notre période. Mais qu'il y en a peu ! Les villes, les départements hésitent à en faire les frais. On m'assure qu'il en est, et d'excellents, qui restent manuscrits, sans qu'on puisse, faute d'argent, les imprimer ou les autographier. C'est à vous.
Page xxxix - Les livres en l'orme de récits de faits ou de descriptions d'institution sont nombreux, et nous nous en sommes réjouis. Mais nous n'avons pas encore d'histoire complète d'un département; nous avons peu d'histoires complètes de villes, j'entends d'histoires faites selon la méthode historique; je dirais même que nous n'en avons pas, si récemment on ne venait d'esquisser un tableau vraiment méthodique du développement de la commune de Lunéville à tous les âges.
Page xlv - Fut-elle l'effet d'un mouvement général d'opinion dans la région ou dans la ville? Fit-elle scandale ou fut-elle applaudie à Montpellier et dans l'Hérault? Nous savons que les Jacobins de Limoges la repoussèrent, que les Jacobins de Perpignan l'amendèrent. Mais nous ne savons pas ce qu'on en pensa dans le milieu même d'où elle était sortie.
Page xliii - ... France des lieux de travail où nous les suspendrons pour coopérer à l'élaboration de l'histoire de France, et, si elles sont devenues vives, injurieuses, n'est-ce pas une raison pour que les patriotes éclairés aiment à se réunir, à fraterniser dans un travail pacifique et impartial, à reformer par la collaboration studieuse le lien de fraternité établi en 1789 et en 1790, à vivre ensemble dans le passé national qu'ils élucideront par une même méthode rationnelle, selon des principes...
Page xlv - Eh quoil direz-vous, est-ce que toutes les traditions ne sont pas écrites, imprimées? Je vous accorderai, si vous voulez, qu'on écrit trop, qu'on imprime trop ; je veux dire par là qu'il arrive qu'on imprime au hasard, sans méthode, sans discernement. Mais il est un ordre de faits qui, à certaines époques, confié presque tout à la tradition, s'efface presque tout : je veux parler de l'évolution de l'esprit public. Je vous ai signalé tout à l'heure la remarquable pétition républicaine...
Page xlvi - ... trace des opinions des électeurs et des élus. Sauf en deux ou trois grandes villes et pour quelques élections, il est presque impossible, sous le Directoire, de suivre les fluctuations de l'opinion publique, et, par exemple, de savoir jusqu'à quel point les élections de l'an v furent royalistes, jusqu'à quel point celles de l'an vi furent démocratiques. Les journaux restent presque partout muets sur ce sujet. Il n'y eut qu'une tradition orale, qui se brisa sous la Restauration, si bien...