PONT-LEVIS. Pont mobile en bois, par lequel on accédait à la porte des châteaux et des villes murées. Des chaînes fixées à l'extrémité de deux poutres faisant l'office de leviers, servaient à lever le pont qui formait alors un mur de bois devant la porte: ces poutres allaient s'engager dans des sillons pratiqués pour les recevoir, dans l'épaisseur du mur.

PORCHES. C'est un petit vestibule couvert, qui précède quelquefois les portes des églises, surtout quand elles sont décorées de sculptures. Les portails qui ont ont été peints, ont presque toujours été précédés d'un porche qui les mettait à l'abri de la pluie. Un assez grand nombre de porches sont remarquables et d'une architecture fort élégante.

PORTE-BARDÉE. On désigne of

quelquefois de la sorte les portes shot blon garnies de ferrures maintenues par 2007

des clous très saillants comme on envstal

trouve encore dans certaines églises um

et dans quelques maisons très-an-boodalle ciennes. Au XIII. siècle les portes igen

bardées offrent souvent des ferrures

dessinant des broderies élégantes.

Senario absolog of tolsuploup 6b40919 tours, au-dessus de la porte, était ordinairement une salle d'où l'on faisait manœuvrer les herses : les portes en bois qui fermaient le passage étaient revêtues de fer et hérissées de clous; il y en avait souvent deux, une à l'extérieur vers les fossés, l'autre à l'extrémité opposée, du côté de la ville.

POTERIES.

Débris de vases en terre cuite. Les poteries gallo-romaines dont on rencontre si souvent les débris offrent des variétés assez nombreuses que j'ai décrites dans le 2°. volume de mon Cours. M. Brongniart, membre de l'Institut, a, depuis, dans son important ouvrage sur la Céramique, donné sur les poteries et les procédés de fabrication des détails d'un haut intérêt. Porte secrète pour les sorties, dans les places fortes. Poterne se dit aussi d'une porte apparente. mais placée en arrière ou dans la partie escarpée du terrain, et à laquelle on ne pouvait guère accéder qu'à pied.

POTERNE.

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PRÉAU. Espace découvert au milieu des quatre galeries des cloîtres, lesquels ressemblent tout-à-fait à l'atrium des maisons romaines. (V. mon Cours, t. Ve.). PSALTERION.

-Instrument de musique fort ancien, composé de cordes métalliques tendues sur

une caisse en forme de cône tronqué, quelquefois en forme de D. Les cordes métalliques devaient être pincées avec une

plume ou quel High que chose de

semblable.

Q.

QUADRIGE. Char attelé de quatre chevaux : on en voit dans les bas-reliefs antiques, sur les médailles, etc. (V. Cours d'Antiq., t. 3., et l'atlas, pl. XLI.)

QUAI. Bord d'une rivière ou d'un bassin, revêtu d'un large mur de soutènement: les Romains avaient construit dans leurs ports et le long des rivières qui baignaient les villes, des quais considérables dont on a trouvé d'imposants vestiges, à Vienne, à Lyon, Arles et dans beaucoup d'autres villes.

QUART-DE-ROND. Moulure offrant un quart de cylindre. (V. art. ordres. )

QUATRE-FEUILLES.-Ornement représentant les quatre pétales d'une fleur crucifère.

(Cours d'Antiq., t. 4°.) Cette

moulure, dont l'emploi a

commencé au XIIe. siècle, devint très-fréquente au XIII. et au XIV. J'ai appelé quatre-feuilles encadrés, ceux dont les quatre lobes sont entourés d'un cercle. On trouve dans les mosaïques gallo-romaines, des quatre-feuilles absolument semblables à ceux du XIIIe. siècle.

QUEUE D'ARONDE. - Entaille pratiquée près des bords des pierres pour les assembler

et les tenir fortement unies ; ces entailles étaient plus larges aux extrémités qu'au collet. On les trouve dans presque toutes

les constructions gallo-romaines de grand appareil: les tenons qui s'ajustaient dans les entailles étaient en bois. de chêne. J'ai pu, l'année dernière, voir à Saintes les tenons qui avaient scellé les blocs dont l'arc de triomphe de cette ville était formé : ils avaient pris beaucoup de

retrait et étaient devenus très-légers, mais avaient

encore une certaine solidité.

Les queues d'aronde étaient surtout en usage pour les parties intérieures de l'appareil, non exposées à la pluie.

RAVALEMENT.

R.

Opération qui consiste à donner aux

moulures et aux pierres des murs leur dernier poli, en les frottant avec divers outils: on commence le ravalement par la partie supé

rieure des murs.

RAYONNANT. Dénomination donnée au style ogival de la seconde époque, à cause des compartiments arrondis et symétriques des fenêtres et des broderies appliquées sur les murs. Le style ogival rayonnant a été particulièrement usité au XIV. siècle.

RELIQUAIRES. Charniers accolés aux églises ou placés près d'elles, dans les cimetières de la Bretagne, et dans lesquels on dépose les os des morts que l'on a déterrés : on désigne plus souvent encore sous ce nom les châsses ou les boites qui renferment de saintes reliques.

RENAISSANCE. - Dénomination appliquée à l'architecture du XVIe siècle, dans laquelle dominent le plein cintre romain et diverses moulures imitées de l'antique ; parce qu'alors on se passionna pour les formes classiques, au point de croire que l'art avait sommeillé pendant les