Essai sur lh́istoire de la formation et des progrès du Tiers État: suivi de deux fragments du Recueil des monuments inédits de cette histoire, Volume 1Furne, 1853 |
Common terms and phrases
administrative anciennes lois françaises assemblée avaient avoit bourgeoisie cahier du tiers cardinal catholique cause Charles VII choses Chron civile classes clergé Colbert commerce commun conseil conseil des états convocation déclaration députés ecclésiastiques édit Édouard Laboulaye esprit estats esté états généraux Étienne Marcel féodaux finances force François Ier Fronde gens gentilshommes gouvernement guerre guerre de Hollande Henri Henri III Henri IV histoire hommes Ibid judiciaires justice l'administration l'assemblée l'autre l'esprit l'État l'histoire l'ordonnance l'unité liberté Ligue Louis XIV Majesté Mém ment Michaud ministre mœurs monarchie municipale nation nationale nobles noblesse offices Ordonn ordonnance de Moulins ordres parlement passions personnes peuple politique pouvoir premier prince principe priviléges progrès public publique puissance Rapine réforme régime règne de Louis Relation de Flor religion remontrances révolution Richelieu rois romain roturières royal royaume seigneurs seul siècle social sorte suiv tiers état tion travail villes Voyez xvIe siècle
Popular passages
Page 311 - Par toutes les recherches que j'ai pu faire, depuis plusieurs années que je m'y applique, j'ai fort bien remarqué que dans ces derniers temps, près de la dixième partie du peuple est réduite à la mendicité, et mendie effectivement ; que des neuf autres parties, il y en a cinq qui ne sont pas en état...
Page 213 - Nous déclarons en conséquence que les Rois et les Souverains ne sont soumis à aucune puissance ecclésiastique par l'ordre de Dieu dans les choses temporelles ' ; qu'ils ne peuvent être déposés...
Page 285 - Majesté en mon particulier qu'un repas inutile de mille écus me fait une peine incroyable, et, lorsqu'il est question de millions d'or pour la Pologne, je vendrais tout mon bien, j'engagerais ma femme et mes enfants, et j'irais à pied toute ma vie pour y fournir, s'il était nécessaire.
Page 312 - Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé, qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l'amitié, la confiance et même le respect. Vos victoires et vos conquêtes ne le réjouissent plus ; il est plein d'aigreur et de désespoir.
Page 311 - ... trois sont fort malaisées et embarrassées de dettes et de procès ; et que dans la dixième, où je mets tous les gens d'épée, de robe, ecclésiastiques et laïques, toute la noblesse haute, la noblesse distinguée, et les gens en charge militaire et civile, les bons marchands, les bourgeois rentés et les plus accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles...
Page 280 - Quand on a l'État en vue, on travaille pour soi ; le bien de l'un fait la gloire de l'autre : quand le premier est heureux, élevé et puissant, celui qui en est cause en est glorieux, et par conséquent doit plus goûter que ses sujets, par rapport à lui et à eux, tout ce qu'il ya de plus agréable dans la vie.
Page 183 - ... maintenant qu'il plaît à Dieu commencer à nous faire jouir de quelque meilleur repos, nous avons estimé ne le pouvoir mieux employer qu'à vaquer à ce qui peut concerner la gloire de son saint nom et service, et...
Page 207 - Ions pas que des fils de cordonniers et de savetiers nous appellent « frères ; il ya, de nous à eux, autant de différence qu'entre le maître
Page 148 - Au cas que quelques-uns des associez, leurs subjects, amis et confederez fussent molestez, oppressez , et recherchez pour les cas dessusdits, par qui que ce soit, seront tenus lesdits associez employer leurs corps, biens et moyens pour avoir vengeance de ceux qui auront faict lesdites oppresses et molestes, soit par la voye de justice ou par les armes, sans nulle acception de personnes. VI. S'il advenoit qu'aucun des associez, après avoir fait serment en ladite association, se vouloit retirer ou...
Page 303 - ... obtenu de mes prédécesseurs; mais de ne leur rien accorder au delà, et d'en renfermer même l'exécution dans les plus étroites bornes que la justice et la bienséance le pouvaient permettre...