Revue des deux mondes, Volume 143

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1897

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Popular passages

Page 106 - Amiclate, al suon della sua voce, colui ch'a tutto '1 mondo fé' paura; né valse esser costante né feroce, si che, dove Maria rimase giuso, ella con Cristo pianse in su la croce. Ma perch'io non proceda troppo chiuso, Francesco e Povertà per questi amanti prendi oramai nel mio parlar diffuso. La lor concordia ei lor lieti sembianti, amore e maraviglia e dolce sguardo facieno esser cagion di pensier santi...
Page 107 - ... dans mon grenier, la tranquillité d'esprit nécessaire pour faire un travail lucratif? Les écrits que dicte la faim ne rapportent...
Page 820 - Cet amour vague et sans espoir, conçu pour une femme de théâtre, qui tous les soirs me prenait à l'heure du spectacle, pour ne me quitter qu'à...
Page 817 - ... une cervelle humaine gravissant les spirales de quelque Babel intérieure. Quand nous le rencontrions ainsi absorbé, nous avions garde de l'aborder brusquement, de peur de le faire tomber du haut de son rêve comme un somnambule qu'on réveillerait en sursaut, se promenant les yeux fermés et profondément endormi sur le bord d'un toit. Nous nous placions dans son rayon visuel et lui laissions le temps de revenir du fond de son rêve, attendant que son regard nous rencontrât de lui-même, et...
Page 99 - Mon cher ami, assure-t-elle, quelle joie que j'ai eue de recevoir de vos chères nouvelles. Je vous assure que mon esprit ne tenait plus à rien de douleur de ne pas vous voir et de nous séparer sans pouvoir vous dire tous mes sentiments; que mon cœur a toujours été pour vous et qu'il ne changera jamais, tant que Dieu vous donnera des jours et à moi aussi. Quelle satisfaction pour moi de nous rejoindre tous les deux et de passer toutes nos douleurs ensemble! Je n'attends que le moment pour vous...
Page 857 - Un homme qui est né dans un monde déjà possédé, s'il ne peut obtenir de ses parents la subsistance qu'il peut justement leur demander, et si la société n'a pas besoin de son travail, n'a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture et, en fait, il est de trop. Au grand banquet de la nature, il n'ya pas de couvert vacant pour lui. Elle lui...
Page 103 - Celle-ci était une brune avec de beaux yeux , l'autre blonde avec un teint et une taille parfaite, un visage fort aimable, l'air extrêmement noble et modeste, et je ne sais quoi de majestueux par un air de vertu et de douceur naturelle...
Page 108 - Celui qui ne peut remplir les devoirs de père n'a point droit de le devenir. Il n'ya ni pauvreté , ni travaux , ni respect humain , qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteurs , vous pouvez m'en croire. Je prédis à quiconque a des entrailles et néglige de si saints devoirs, qu'il versera long-temps sur sa faute des larmes amères , et n'en sera jamais consolé.
Page 103 - La pensée est un vin dont les rêveurs sont ivres, Je le sais; mais pourtant je veux qu'on songe à moi. Quand vous êtes ainsi tout un soir dans vos livres, Sans relever la tête et sans me dire un mot, Une ombre reste au fond de mon cœur qui...
Page 820 - C'était encore une enfant sauvage, ses pieds étaient nus, sa peau hâlée, malgré son chapeau de paille, dont le large ruban flottait pêle-mêle avec ses tresses de cheveux noirs. Nous allions boire du lait à la ferme suisse, et l'on me disait: "Qu'elle est jolie, ton amoureuse, petit Parisien!

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