Les amours: La lyre ; Les vers héroïques ; Les heures de la Vierge ; La Mariane ; Le parasite ; Lettres amoureuses ; Le page disgraciéMercure de France, 1909 - 320 pages |
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ADRIEN BAILLET agréable âme Amours appâts assez astres avecque aventure avoient avoit baiser beau beauté belle bouche c'étoit charmes Chaudebonne chère choses Ciel Cieux cœur comédien disgracié disoit divertir divines donne douleur doux esprit étoient étoit eût faisoit faveur flamme fleurs fortune François Colletet Frédéric Lachèvre FRIPESAUCES gentilhomme gloire guère HÉRODE héroïques Idalie innocent j'ai j'aurois j'avois j'étois jamais jour l'amour laisse larmes linotte Lisandre Lyre lyrique m'en madrigaux mains maison maître malheur Manille manteau Mariane mérite merveille mille Mondory mort n'avoit NARBAL odes Page disgracié Parnasse Réformé paroître passer passion peine pensée PHENICE pièces PIERRE BAYLE Pierre Quillard pitié plaintes plaisir pleurs poésies poète pourroit pouvoit précepteur prince PROSOPOPÉE qu'un ravi recueil rien rigueur roses sage Sainte sais sang Scévole de Sainte-Marthe secret sentiments seroit seulement sieur soins Soleil sonnet sorte soupirs stances sujet tragédie Tristan l'Hermite triste trouve veux Vierge vint visage yeux
Popular passages
Page 55 - Veux-tu par un doux privilège Me mettre au-dessus des humains? Fais-moi boire au creux de tes mains Si l'eau n'en dissout point la neige.
Page 103 - Le soleil à longs traits ardents Y donne encore de la grâce, Et tâche à se mirer dedans Comme on ferait dans une glace. Mais les flots de vert émaillés Qui semblent des jaspes taillés S'entredérobent son visage, Et par de petits tremblements Font voir au lieu de son image Mille pointes de diamants.
Page 149 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Page 53 - S'entretiennent de leurs tourments, Et font les doux apointements De leurs amoureuses querelles. Un jour Vénus avec Anchise Parmi ses forts s'allait perdant, Et deux amours en l'attendant Disputaient pour une Cerise. Dans toutes ces routes divines Les Nymphes dansent aux chansons, Et donnent la grâce aux buissons De porter des fleurs sans épines. Jamais les vents ni le Tonnerre N'ont troublé la paix de ces lieux ; Et la complaisance des Cieux Y sourit toujours à la Terre. Crois mon conseil,...
Page 298 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe , un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 51 - Qu'ils ont fait dessus ce gravier, Se reposent dans ce Vivier Où mourut autrefois Narcisse. C'est un des miroirs où le Faune Vient voir si son teint cramoisi Depuis que l'Amour l'a saisi, Ne seroit point devenu jaune.
Page 105 - Les ondes demi courroucées Peu à peu vont empiétant Les bornes qu'elles ont laissées. Les vagues, d'un cours diligent, A longs plis de verre ou d'argent Se viennent rompre sur la rive, Où leur débris fait à tous coups Rejaillir une source vive De perles parmi les cailloux...
Page 273 - , ce grand auteur dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville, Mais qui , n'étant vêtu que de simple bureau , Passe l'été sans linge, et l'hiver sans manteau, Et de qui le corps sec et la mine affamée N'en sont pas mieux refaits pour tant de renommée ; Las de perdre en rimant et sa peine et son bien, D'emprunter en tous lieux, et de ne gagner rien, Sans habits, sans argent, ne sachant...
Page 286 - Crois mon conseil, chère Climène : Pour laisser arriver le soir, Je te prie, allons nous asseoir Sur le bord de cette fontaine. N'ouis-tu pas soupirer Zéphire, De merveille et d'amour atteint. Voyant des roses sur ton teint Qui ne sont pas de son empire...
Page 299 - Si ce coup d'essai ne déplaît pas , il m'enhardira à donner de temps en temps au public des ouvrages de cette nature , pour satisfaire en quelque sorte à l'obligation que nous avons tous d'employer à la gloire de Dieu du moins une partie des talents que nous en avons reçus.