Annales Franc-Comtoises, Volume 10

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Nicolas François Louis Besson
1868
 

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Page 257 - Guillaume se sentit frappé à mort. Le malheureux prince ne dit que ces seuls mots : « Mon Dieu, aie pitié de mon âme, je suis fort blessé; » mon Dieu, aie pitié de mon âme et de ce pauvre > peuple! » et les deux derniers expirèrent presque sur ses lèvres. Son écuyer, Jacques de Malderen, le voyant chanceler, le soutint et l'assit sur les degrés de l'escalier. Là son regard, près de s'éteindre, se porta avec tristesse sur la princesse sa femme et la comtesse sa sœur. La comtesse...
Page 83 - Montferrand, et de léguer le reste de ses biens à nos pères de Besançon : mais il n'y faut plus songer. » Alors ils le conduisent dans une chambre ; on l'y laisse se reposer; et il demeure seul, abandonné à ses tristes réflexions. Le lendemain, un des mêmes pères qui l'avaient entretenu la veille revient le voir, et la conversation retombe sur le même suiet.
Page 435 - L'artiste qui, l'œil fixé sur l'être immuable, et se servant d'un pareil modèle, en reproduit l'idée et la vertu, ne peut manquer d'enfanter un tout d'une beauté achevée, tandis que celui qui a l'œil fixé sur ce qui passe3 avec ce modèle périssable ne fera rien de beau.
Page 84 - Resançon, à la charge par eux de bâtir leur église suivant le plan projeté, d'y ériger une chapelle sous l'invocation de saint Antoine et de saint François , ses bons patrons , et de célébrer dans ladite chapelle une messe quotidienne pour le repos de son ame.
Page 83 - Surtout vous n'ou« blierez pas de vous donner la grange de Montferrand. » Le bon fermier se rendit sans peine à l'avis du casuiste. Le père jésuite, que le frère avoit parfaitement instruit des biens du défunt , fit faire à Denis Euvrard plusieurs répétitions du rôle qu'il devoit jouer.
Page 82 - Euvrard. Il ne l'aborde qu'en secret, et commence par le faire jurer de ne rien révéler, même à sa femme, de ce qu'il lui vient apprendre. » Alors il lui dit que M. d'Ancier est malade à Rome et veut faire son testament, mais qu'ayant auparavant des choses essentielles à lui communiquer, il l'envoie chercher et promet de le récompenser généreusement. Le fermier ne balance pas.
Page 83 - Rome et veut faire son testament, mais qu'ayant auparavant des choses essentielles à lui communiquer, il l'envoie chercher et promet de le récompenser généreusement. Le fermier ne balance pas. Sans parler de son voyage à personne, il se met en route avec le frère, et tous deux se rendent à Rome, dans la maison du Grand-Jésus.
Page 446 - ... il est probable que , si les druides s'abstenaient de l'appliquer à exprimer leurs doctrines, c'était par scrupule religieux, parce qu'il lui manquait le cachet sacré des hiéroglyphes révélés par Gwyon. Nous trouvons du moins, dans les poésies bardiques, la clef . d'une partie des symboles végétaux; par exemple le pommier, à partir de son introduction en Gaule, devient l'arbre de la science; le bouleau, arbre de mai, semble être l'emblème des énergies génératrices, comme le signe...
Page 84 - M. d'Ancier, et qu'on leur avoit toujours répondu qu'il n'étoit pas en état de les recevoir. Quand le notaire et tous les témoins furent arrivés, le soi-disant moribond, bien enfoncé dans le lit, son bonnet sur les yeux, le visage tourné contre le mur, et ses rideaux à peine entr'ouverts, dit quelques mots à ses deux compatriotes; puis on s'occupa de l'acte pour lequel on étoit assemblé.
Page 85 - La déclaration et l'abandon furent faits dans toutes les formes, et suivis de la mort de Denis Euvrard. Dès que les héritiers naturels de M. d'Ancier eurent en main des pièces si fortes, ils se pourvurent contre le testament. Ils gagnèrent d'abord à Besancon, dans le premier degré de juridiction.

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