richement bordés de galons. Les femmes portent de grandes tresses de cheveux, tombant des

chaque côté sur la poitrine; leur robe est, olds

quelquefois fixée par une ceinture nouée dooz et tombant en avant jusqu'aux genoux. iolo Elles avaient souvent de doubles mans,

ches; les manches extérieures s'élargissaient démesurément en approchant des poignets.

1.

Dans la classe élevée, les hommes portaient aussi une robe ou habit fermé, et par-dessus un manteau bordé de galons.

Deux statues, tirées du grand portail de Chartres, figurées ci-contre, donneront une idée du costume le plus riche des femmes et des hommes au XII siècle.

h

bebition

Au XIIIe siècle et dans les q 'up siècles suivants,le costume fut Joisto différent les cheveux étaient le plus souvent nattés; les femmes portaient ordinairement un manteau sur les épaules. Les hommes riches portaient la robe longue, et souvent en dessus un surcot avec ou sans manches. A partir de cette époque, les statues et les vitraux 6 ja d'église fournissent des types nomine s breux pour étudier les costumes.l

arti

oid

29.1

Espèce

COTTE D'ARMES. de casaque sans manches que les chevaliers portaient pardessus leur cotte de mailles ou leur cuirasse comme ornement, et aussi pour distinguer les différents partis. La cotte d'armes a été plus ou moins longue, suivant les époques. On déploya beaucoup de luxe dans cette partie du vêtement: le drap d'or et d'argent, les riches fourrures y étaient employés. Le schevaliers peignirent sur leur cotte d'armes les signes et les figures qui étaient sur leurs enseignes.

COTTE DE MAILLES. - C'était l'espèce d'habit, composé d'anneaux de fer formant une sorte de tissu, que les chevaliers portèrent sous la cotte d'armes jusqu'au XVe siècle. (V. mon Cours d'antiquités, t. 6, p. 419.)

La figure précédente porte une cotte de mailles audessous de la cotte d'armes. Cette cuirasse flexible était munie d'une espèce de capuchon, qui pouvait se relever sur la tête. On joignit aussi à la cotte des gants et des hauts-de-chausse en mailles, comme on le voit par cette figure.

COTTE HARDIE. C'était une espèce Insisto d'habillement ressemblant à une sou

tane et qui avait une queue traînante; les manches en étaient étroites, boutonnées en dessous jusqu'au coude. Les

2b09h975 89 9229 femmes faisaient usage de ce vêtement au XIVe siècle; au-dessus de la cotte hardie, elles portaient un surcot, ou surtout, ayant de grandes ouvertures Polimpung b pour laisser passer les bras. La figure que voici présente un surcot au-dessus de la cotte hardie, obupilen au

Beaucoup de statues offrent des exemples de ce costume. Le surcot se nommait aussi garnache; celui des hommes était plus court que celui des femmes.

COUPOLE.-Voûte, de forme circulaire, ressemblant à ane coupe renversée. Plusieurs églises des XI et XII siècles, en France, ont été voùtées en coupoles. (V. mon Cours d'antiquités, 4e partie, p. 172 et suiv.) Les coupoles modernes sont, en général, elliptiques, c'est-à-dire un peu plus hautes que larges, au lieu d'offrir la forme d'un demi-. globe, comme celles des anciens et des architectes du moyen-âge. La coupole du panthéon de Rome et celle, de Sainte-Sophie, à Constantinople, sont les plus belles que l'on puisse citer.

COURTINE.-On appelle courtine l'espace compris entre deux tours dans les anciens murs de défense. Les courtines

étaient crénelées, et un chemin de ronde ou plate-forme permettait de les garnir de défenseurs en cas de siége.

sont rares dans les s églises avant XIIIe siècle, et on n'en trouve pres que jamais dans les églises romanes. (V. mon Cours d'antiquités, t. 6

chap. 2.)

de fortification pour voir au dehors et pouvoir tirer sur

l'ennemi sans être à découvert.

''Crochets of CROSSES.→ Feuilles détachées en forme de crochets, dont on décorait principalement les angles des pyramides et des frontons dans l'ar

adol.

A

chitecture ogivale. Less) plus anciens crochets n'ofabot zu frent qu'une courbe ou volute, qui s'allonge dans le