CÉRAMIQUE. On désigne par ce mot, tiré du grec, tous les produits de l'art du potier. M. Alexandre Brongniart, directeur de la manufacture de Sèvres, vient de publier un savant ouvrage sur la céramique ancienne et moderne, qui ne laisse rien à désirer. (2 vol. 8°, et Atlas renfermant un grand nombre de planches.) CERCUEILS. Depuis le IVe siècle jusqu'au XV, les cercueils paraissent avoir été habituellement en pierre. Ils sont, en général, d'une la seule pièce, larges vers la tête et ai allant en diminuant vers les pieds.lo Les couvercles, également en pierre, ont souvent la forme prismatique. (V. mon Cours d'antiquités, t. 6, chap. 3, p. 312 et suiv.)

On donne ce nom à deux objets différents : d'abord au siége qui était destiné à l'évêque dans les églises, siége qui était en marbre et placé au fond de l'abside, comme le siége du président dans un prétoire.

Secondement, à la petite tribune à laquelle on monte par un escalier et qui, dans les églises, sert aux prédicateurs. L'usage des chaires, placées dans la nef des églises, ne paraît guère remonter qu'au XIIIe siècle ; auparavant l'ambon en tenait lieu. Les plus anciennes de celles que je connais, ne sont que du XVe siècle. (Stras-, bourg, Fribourg, Vitré, St-Lo, etc.)

CHAPITEAU. Voir ordres d'architecture.

Iplus ou moins riche, dans lequel on déposait les reliques des saints. On donnait ordinairement à ces coffres la forme Jusiv, 297792 ob euostuosa

fenêtre à plusieurs bayes, indo ob aga so ;ologia IIIX us up 19пomer Tong Jiq

ob 29ansions and god yol tiene no nodig havqus CIBOIRES. Espèces de baldaquins, portés sur des colonnes, qui recouvraient les autels dans les premiers (91901-191 siècles de l'église.

Dans beaucoup d'églises, les ciboires n'étaient composés que de quatre colonnes avec des rideaux plus ou

moins riches. Anastase, le bibliothé

caire, décrit plusieurs ciboires magnifiques élevés par les papes Léon III et Léon IV. (Cours d'antiquités, t. 6, ch. 2.) On appelle aussi ciboire le vase dans lequel on conservait les hosties consacrées. Ces vases, assez souvent en bronze émaillé, affectaient des formes diverses; quelques-uns avaient

la forme d'une colombe. On en con

naît plusieurs, dans les collections, qui ont la forme d'une petite boîte ronde surmontée d'une couverture conique. CIMETIÈRE OU CHAMP DE SÉPULTURE. — Lieux où l'op inhumait. Les cimetières ont été très-vénérés chez tous les peuples. Au moyen-âge, divers cimetières ont été fermés de murs et entourés de galeries; il y avait de pareils cimetières à Nîmes, à Orléans à Montreuil-Bellay et dans un grand nombre d'autres villes. Tout le monde connaît le SDIATO Campo santo

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o de Pise

CIRQUE. Vaste emplacement oblong où se donnaient les courses de chars chez les

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Romains, et qu'il ne faut pas

confondre avec les amphitheatres, comme on fait souvent. (V. mon Cours d'antiquités, t. 3, p. 374 et suiv.) Le cirque dit de Caracalla, hors les murs de Rome, est le plus complet que j'aie vu et le seul peut-être qui puisse donner idée de ces grands monumentis, qui poiss a donner une idée de ces grands monuments. Montfaucon a figuré plusieurs cirques restitues.

CLERESTORY. Mot anglais par lequel on désigne l'étage supérieur des fenêtres des grandes églises, plus particulièrement destiné à éclairer la nef centrale.

CLOAQUES. Egouts ou conduits voûtés pratiqués sous les rues pour l'écoulement des eaux pluviales et des immondices: Rome et les villes des provinces avaient des égouts remarquables par leur solidité. Les cloaques de Nîmes, d'Arles, de Lyon antique, ont été retrouvés.

CLOFTRE. On appelle ainsi les galeries ou portiques. couverts disposés en carré dans les monastères, et l'espace découvert, nommé préau ou jardin, que ces portiques environnent. Les cloîtres sont destinés à servir de promenade couverte, et à faciliter dans tous les temps la communication entre les diverses parties du couvent et l'église. Dans beaucoup de monastères, le cloître était, après l'église, la partie la plus intéressante, soit par la beauté et la singularité de son architecture, soit par les inscriptions, les tombeaux et les peintures qui s'y trouvaient. On peut citer, en France, les cloîtres de Moissac, d'Arles, du Puy en Velay, comme étant des plus remarquables.

CONSOLES OU CORBEAUX. Morceaux de pierre ou de bois enchassés dans une muraille, et qui ont pour objet de supporter une masse quelconque placée au-dessus. L'imagination du sculpteur a donné diverses formes à la partie.

eel you are shar apparente des consoles. Celles qui sup

peu de forme et s'amincirent. (V. mon Cours d'antiquités, 4o volume, p. 134 et suivantes.) Au XIIIe siècle, les consoles d'entablement n'étaient plus que des festons sculptés sous les corniches. Les consoles supportant des colonnes ont été parfois sculptées avec beaucoup de soin aux XIII, XIV et XVe siècles.

CONTREFORTS.-Supports extérieurs des murailles dont les formes varient suivant lesion époques. Jusqu'au XIIe siècle ils l sont peu saillants; mais, à partir du XIIIe, ils se partagèrent en le étages, et devinrent d'autant plus saillants qu'ils appartinrent à des temps plus voisins de la seconde moitié du XVe siècle. J'ai dit qu'à partir du XIIIe siècle ils supportaient souvent des arcs-boutants.

CORNICHE.- Partie supérieure de l'entablement audessous de laquelle est la frise. Au moyen-âge, la frise manque souvent, ou elle est considérablement réduite.

COSTUME. C'est ainsi qu'on désigne l'agencement des vêtements. Il varie suivant les siècles et ne peut être bien connu que par les sculptures et les statues, si mul. tipliées dans les églises depuis le XIIe siècle jusqu'au XVIe. Les statues du XIIe siècle ont des robes et des manteaux