L'ARCADE MAURESQUE. Quelques archéologues ont ainsi désigné Farcade présentant trois quarts de cercle et se liant sans impostes aux pieds-droits. Cette arcade se rencontre très-fréquemment dans les monuments mauresques de l'Espagne, et donne à l'architecture du moyen-âge, dans ce pays, une physionomie particulière et très-distincte. M. de Prangey a publié sur les monuments mauresques d'Espagne un bel ouvrage, que l'on peut consulter. ARCATURE, Série d'arcades fermées et supportées par des colonnes ou des piliers. On a souvent employé les arcatures pour l'ornement des murailles, aux XI et XIIe siècles, et dans les siècles suivants. A partir du commencement du XIIIe siècle, les arcatures sont en tiers-point. ARCHIVOLTE. - Bordure simple ou décorée de moulures qui autour des arcades. Au XI et au XII siècle, les 2 archivoltes sont richement ornées de dessins variés. A partir du XIII siècle, elles portent des canelures plus ou moins nombreuses. ensili esh wo 290l09 200 76 ARCEAU. Partie cintrée d'une yoûte, d'un passage ou d'une ouverture. Les arcs-doubleaux des voûtes pellent aussi arceaux. es s'ap 19 ASTRAGALE. Moulure arrondie qui entoure une colonne au-dessous du chapiteau. ATRIUM. Salle d'entrée des maisons grecques et romaines. On désigne ainsi la première cour ou le vestibule d'une maison moderne. ATTIQUE. Etage élevé au-dessus de la corniche ser vant à cacher la toiture. BAINS. B. Vastes édifices publics où les anciens venaient se baigner, et qui se composaient d'une suite de pièces disposées suivant les exigences de l'époque et les habitudes des anciens. Les ruines des bains de Titus, de Caracalla et de Dioclétien, à Rome, peuvent donner une idée de l'importance de ces établissements, dans lesquels on trouva souvent, à partir du temps de Néron, des gymnases, des palestres, de longs portiques, etc. Sans être aussi grandioses que ceux de Rome, les bains des villes de province, ceux de Nîmes, par exemple, furent d'une grande ma. gnificence. J'ai donné des détails étendus sur les bains dans mon Cours d'antiquités, tome 3, chapitre 1er. On y trouvera le détail de toutes les parties de ces édifices et l'indication de leurs usages. Les bains modernes n'ont aucune importance, comparés aux bains antiques. Il n'y a d'ailleurs de grands établissements publics pour les bains que dans les lieux où des eaux thermales existent, au lieu que, sous la domination romaine, toutes les villes, et souvent de simples bourgades, en étaient pourvues. BAIGNOIRES. Réservoir dans lequel on se mét au bain. Chez les anciens, il y avait des baignoires en porphyre, en basalte et en marbres de diverses natures. Quelques baignoires étaient aussi formées en maçonnerie et suspendues sur des fourneaux au moyen desquels on pouvait ehauffer l'eau du bain. Telles étaient celles de Saintes auli ob anied asb 29aim 291 figurées dans le second volume de mon Cours, dont je reproduis ici l'esquisse. BALUSTRADE.-Ram-. pe en pierré, réposant tantôt sur de petits piliers, tantôt sur des compartiments décou pés de différentes formes, dont le but est de servir de garde- fou le long d'une galeries intérieure ou extérieu re. Dans les monuments à ogives, les balustrades couronnent souvent les combles, et forment des espèces d'attiques au-dessus de l'entablement. : BAPTISTERE. - Edifice où l'on administrait le baptême. Les baptistères étaient, dans l'04-299 bur srigine séparés des églises. Leur o forme étaits ronde ou octogone dode réservoir qui contenait l'eau Mardu baptême était au milieul Tels sont encore les baptistères de St-Jean-de-Latran, de Florence, de Ravenne de Parme, de Pise, et autres. Il y eut] pourtant quelques baptistères d'une autre forme, notamment de carrés. Par la suite, on a cessé de construire des édifices séparés pour g le baptême, et la cuve baptismale a été placée TO dans une chapelle de l'église. (Voir mon Cours d'antiquités, 6é partie, chap. 1.), ustel, 2 ८ BARBACANE. Sorte de tour d'observation, ouvrage avancé devant la porte d'un chateau' Chateau ou une place ou d'une place for tifiée. On appelle encore barbacane un ou ouvrage extérieur placé à quelque distance des fortifications principales. BASE. Partie basse de la co lonne Dans l'architecture antique, la base estornée de tores diffé remment disposés, suivant l'ordre de la colonne. (V. art. ordres.) Au moyen-âge, elle offre aussi des modifications, suivant les âges de l'architecture, et même des varié tés à la même époque. La base ci-jointe appartient au XIIe siècle. (V. mon Cours d'antiquités, tome 4, pages 1443344) ! BASILIQUE. Dénomination appliquée par les Romains |