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religieux. On les trouve au nombre de trois dans les églises romanes de plusieurs provinces de la France, au nombre de cinq, de six et même de huit dans la région germanoromane. (V. mon metasienica 19}

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et suivantes. )

Les tours romanes oup se divisent en plu-sanov sieurs étages super-ans posés, décorés d'ar- lazio catures. La forme car

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le nord-ouest elles ont une tendance marquée à s'élever, et prennent d'assez bonne heure une grande élévation. Mais ce fut surtout au XIIIe. siècle, comme je l'ai dit ailleurs (Cours d'Antiq., t. 4., p. 361), que le génie des architectes parvint à élever à une hauteur prodigieuse

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ces pyramides élancées qui feront l'admiration de tous ceux qui seront témoins de leur durée. Il faut observer que certaines contrées ont été plus habiles que d'autres dans ces sortes d'ouvrages: le Midi dans lequel, du reste, l'architecture ogivale a constamment langui, n'offre guère de belles tours, et c'est dans le Nord et le centre (Ille-de-France, Normandie, etc., etc.), là où le style ogival avait pris de bonne heure son développement que se rencontrent les plus belles tours; c'est que l'on trouve ces flèches qui s'en vont fendant la nue et portant jusques dans les nuages le signe de la rédemption humaine, ces pyramides aériennes qui semblent ne pouvoir résister au moindre vent, tant elles sont frêles, et qui pourtant affrontent depuis des siècles les tempêtes les plus redoutables.

J'ai fait un travail sur la forme comparée des tours du XIII. siècle et des siècles suivants dans les différentes contrées de la France: il serait impossible d'analyser, même sommairement, ce travail dans un article aussi court que celui-ci. Je présente seulement deux figures offrant des types de tours d'églises assez remarquables et assez nombreux dans l'Ouest de la France.

Tours de guerre. Les anciens flanquaient leurs murs d'enceinte de tours carrées ou rondes, placées à portée de trait les unes des autres, de sorte que les assiégeants pouvaient être pris en flanc de deux côtés, lorsqu'ils s'approchaient des remparts dont l'abord était en outre défendu par des fossés. (V. Cours d'Antiquités, t. 5., chap. II.)

Ce système fut suivi durant le moyen-âge et abandonné seulement à une époque assez récente, après l'introduc

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tion de l'artillerie et l'adoption de la théorie moderne. Les tours du XIII. et du XIVe, siècle sont faites en général avec une grande perfection: le cylindre fut préféré au carré, surtout à partir de cette époque, et les tours de guerre s'élevèrent comme de robustes colonnes destinées à consolider les murs et à les défendre contre l'attaque des machines. Ces tours étaient di19nie29b

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visées en plusieurs étages voûtés. Elles furent couronnées de machicoulis à partir du XIV. Vers le XVe. on en fit assez souvent de carrées, dans le Midi de la France, surtout.

TOURILLON. C'est le nom qu'on donne à de petites tours accolées aux édifices du moyen-âge. Ces tourelles ont souvent pour objet de renfermer un escalier. On en voit beaucoup au XVe siècle ou au XVIe. qui, établies en encorbellement près des portes extérieures, servaient à observer ce qui se passait au-dehors.

TRANSEPT. Nef transversale qui donnait aux églises la forme d'une croix. On se sert quelquefois du pluriel pour indiquer celle nef tout entière, et on distingue

chacun des bras de la croix sous la dénomination de transept nord et transept sud. Il y a des églises à deux transepts. (V. mon Cours d'Antiq., t. 4°., et l'atlas, pl. L bis.)

TRAVÉE. Elévation d'une partie d'église prise d'un pilier à l'autre : ces divisions symétriques se répétant dans toute la longueur d'une nef offrent conséquemment un spécimen de son ordonnance architectonique, et les descripteurs de monuments feront bien de dessiner des travées de chaque partie importante des édifices : c'est un moyen d'analyse excellent que j'ai toujours employé avec fruit dans mes excursions.

TRIBUNE.-Hémicycle qui, à l'extrémité des anciennes églises, répond à cette partie des basiliques où siégeaient le juge et les assesseurs qui formaient avec lui le tribunal (V. mon Cours, t. 4, p. 17). J'ai aussi appelé tribunes les galeries spacieuses qui, dans certaines églises, surmontent les ailes, comme à Ste.-Agnès hors les murs, à Rome, à St.-Etienne de Caen, N.-D. de Paris, à la cathédrale de Tournai, etc., etc.

TRICLINIUM. - Appartement qui, dans les maisons des anciens, servait de salle à manger. (V. mon Cours d'Antiq., t. 3o., chap III.)

TRIFORIUM. Les Antiquaires anglais ont ainsi nommé des arcatures formant galerie dans les églises, au-dessus des arcades du er. ordre : les arcatures du triforium sont simples ou géminées, quelquefois même composées de plusieurs arcs réunis dans une grande arcade. (V. mon Cours, t. 4°., p. 338 et suivantes.)

TRIGLYPHE.

art. Ordres.)

Ornement dans la frise dorique. (V.

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