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territoire de cette commune qui relevait de l'abbaye de Royaumont.

17. QUESTION.

Organisation judiciaire. Étendue et distribution des justices seigneuriales et royales.

MM. Gadebled, Bordeaux et d'Estaintot donnent quelques conseils sur les moyens de reconnaître les juridictions.

M. l'abbé Caresme rappelle que Pont-de-l'Arche était le chef-lieu d'un bailliage dont le ressort très-considérable s'étendait jusqu'au Boulay-Morin. Il était en même temps chef-lieu de vicomté et d'élection, et possédait un grenier à sel et une maîtrise des eaux et forêts.

La question ne paraissant pas suffisamment étudiée est renvoyée à la prochaine session archéologique.

La séance est levée à 10 heures du soir et remise à demain 11 heures du matin.

Les Secrétaires,

L. MARCEL et BLANGIS.

Séance du 21 mai.

M. de Caumont invite M. le marquis de Blosseville à présider la séance.

Le bureau est composé de MM. de Caumont, directeur; Bordeaux, de Jancigny, Prétavoine, le baron de Montreuil, Dibon, l'abbé Caresme, de La Londe, Guillaume Petit et Poncet, maire des Andelys.

Secrétaires, M. Marcel et M. Guillard.

18o. QUESTION.

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Histoire de la ville de Louviers.

Époque de la fondation de ses foires et marchés. Importance

de ses archives. Halles, fortifications et autres édifices municipaux. Limites du bourgage.

La question est divisée.

NOTICE SUR L'HISTOIRE DE LOUVIERS.

S 1. Histoire de la ville de Louviers.

M. Albert Achaintre, imprimeur à Louviers, indique comme documents imprimés de l'histoire de Louviers et de son arrondissement:

Histoire de Louviers, par Louis-René Morin (Rouen, Périaux, 1822, 2 vol. in-12).

Essai historique sur Louviers, par M. Paul Dibon (Rouen, Périaux, 1836, in-8°. ).

Mélanges historiques sur Louviers, par M. l'abbé Caresme (publiés dans le Journal de Louviers).

Liste chronologique des curés de Louviers, de 1450 à 1651, par le même (Ibidem).

Fondation à Louviers des couvents de St.-Louis, de Ste.Elisabeth et de St.-François, par M. Bréauté, bibliothécaire à Louviers (Ibidem).

Ancien hôpital de St.-Louis et de Ste.-Elisabeth, par M. Desrocquettes (Ibidem).

Hospice St.-Gilles de Louviers, par M. Desrocquettes (Ibidem).

Chapelle de Chalenge, existant au XV. siècle dans le beffroy ou tour des cloches de l'église de Notre-Dame de Louviers, par M. l'abbé Caresme (Ibidem).

Léproserie de St.-Hildevert, par M. Desrocquettes (Ibid.). Le supplice du seigneur d'Esternay, par M. Desrocquettes (Ibidem).

Sentence du lieutenant-général du bailliage de Louviers, pour contravention aux ordonnances du métier de carreleur

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avec défense aux cordonniers.... etc., par M. Chassant, (Ibidem).

La trahison du prêtre Jean Delacour, dit Jean Delatour, par M. Bréauté (Ibidem).

L'origine du Papegai, par M. Albert Achaintre (Ibid.).
Acquigny, par M. l'abbé Caresme (Ibidem).

Esquisse topographique d'Acquigny, par M. Brunet (Ibid.) St.-Georges du Theil dit Le Gros-Theil, par M. l'abbé Bichot (Ibidem).

Gaillon et ses environs, par M. Bréauté (Ibidem).

La Croix St.-Leufroy et le Neubourg, par M. l'abbé Caresme (Ibidem).

L'abbaye St.-Jean du Neubourg, par M. l'abbé Caresme (Ibidem).

Pitres, par M. Bréauté (Ibidem).

Cette notice a été mentionnée plus haut (voir 8°. question). Contestation entre les habitants de Pitres et de Romilly et le monastère des deux Amants, par M. Desrocquettes (Ibidem).

Le prieuré de Montaure, par M. l'abbé Caresme (Ibid.) Séjour de la reine Frédégonde au château du Vaudreuil, par M. Desrocquettes (Ibidem).

L'abbaye de Bonport, par M. Desrocquettes (Ibidem).

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S 2. Foires et Marchés.

M. l'abbé Caresme fournit la note suivante :

En 1291, les habitants de Poses payaient une rente collective de 12 deniers à l'abbaye de St.-Ouen, pour être francs de vendre et d'acheter aux marchés de Louviers et du Vaudreuil, aux quatre foires de Montaure, et pour ne payer que la moitié de la coutume au marché du Pont-St.-Pierre.

$ 3. Archives.

Sur la demande de M. l'abbé Lebeurier, la Société émet

le vœu que les archives du greffe du tribunal de Louviers soient mises en ordre.

M. Lebeurier signale comme un document important qui fait partie des archives du greffe, l'état des fiefs nobles de la vicomté de Pont-de-l'Arche. M. Gadebled dit que cet état a été publié par Expilly et d'autres auteurs; M. Lebeurier insiste sur l'importance du document qu'il vient de mentionner.

M. Lebeurier indique encore comme ayant de l'intérêt les registres de la municipalité de Louviers, etc.

$ 4. Halles.

Il importe, dit M. Bordeaux, que les souvenirs des halles soient conservés : on ne doit pas détruire ces édifices sans en faire le dessin. On trouve quelquefois sur les poutres des halles les armes des seigneurs du lieu. C'était souvent audessus des halles que se tenait la cohue, c'est-à-dire le prétoire des anciennes juridictions locales. Depuis deux ou trois ans, plusieurs administrations municipales dans l'Eure ont jeté bas leurs halles les villes du Neubourg, Breteuil, Conches, etc., ont sacrifié à cet engouement qui mécontente parfois les populations.

S 5. Anciens moulins.

M. Bonnin prend la parole sur cette question: il dit que l'établissement des anciens moulins se trouve dans les chartes, mais il n'attache à ces constructions elles-mêmes qu'un médiocre intérêt. Il parle ensuite de l'un des moulins de Pontde-l'Arche qui vient d'être détruit et qu'il considère comme assez curieux.

M. Bordeaux pense au contraire que la fondation des moulins ne doit pas être négligée.

Elle sert bien, dit M. Dibon, à l'histoire du pays où ils sont établis.

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M. Guillaume Petit donne sur les moulins de la Londe de Fécamp et des Quatre-Moulins des détails historiques pleins d'intérêt, mais qui n'ont pu être recueillis par les secrétaires.

M. Caresme a fourni la note suivante :

En 1025, les moines de Fécamp avaient deux moulins à Louviers, donnés par Richard, duc de Normandie. Le nom des moulins de Fécamp est resté dans le pays, et la rue où ils étaient situés, porte encore le nom de rue Trinité, abréviation du nom de la Trinité de Fécamp qu'elle portait autrefois.

Les moulins que le duc de Normandie avait à Louviers furent incendiés en 1180. Par suite de l'échange entre le Roi et l'Archevêque de Rouen, ces moulins passèrent à ce dernier.

Dans des actes du XIII. siècle, on cite le moulin Jourdain. Le nom des Quatre-Moulins, resté à un des ponts de Louviers, atteste combien ces sortes d'établissements étaient nombreux en cette ville.

S6. Fortifications.

Un membre dit qu'on trouve des documents curieux sur les fortifications de Louviers, dans les ouvrages ci-dessus mentionnés de MM. Morin et Dibon.

Il resterait à faire un travail sur les fortifications de Pontde-l'Arche.

19.

QUESTION. · Recherches sur l'histoire du commerce et de l'industrie dans la ville de Louviers. Origine et développement de la fabrication du drap et des industries accessoires corps de métiers, familles et hommes qui ont contribué à la prospérité et au perfectionnement de leur fabrication.

Nous devons à M. Caresme la note ci-après :

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